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23 juin 2012

Les Strauss-Kahn : Argent, pouvoir, sexe et mauvaises fréquentations

Sur LE POINT

 

 

Raphaelle Bacqué et Ariane Chemin ont enquêté sur la face cachée du couple le plus sulfureux de la vie politique.

Anne Sinclair et Dominique Strauss-Kahn en septembre 2001 à l'université d'été du PS à La Rochelle.

Anne Sinclair et Dominique Strauss-Kahn en septembre 2001 à l'université d'été du PS à La Rochelle. © Derrick Ceyrac / AFP

Par Anaïs Bouniol
Marrakech, Le refuge

(Après la démission de Dominique Strauss-Kahn de Bercy.) Anne a acheté un palais ! Lorsque tout à coup la roue semble tourner dans le mauvais sens, mieux vaut changer de décor, et la journaliste a décidé d'offrir à son mari une maison de l'autre côté de la Méditerranée. (...) Ce sont en fait deux riads et Anne a vu d'emblée la très belle affaire qui s'offrait : l'ensemble coûte officiellement à peine 500 000 euros. Sollicité par les Strauss-Kahn, l'architecte marocain Elie Mouyal a proposé de réunir les deux bâtiments qui composent l'ensemble. Les travaux, à première vue pharaoniques, ont duré deux ans, mais le résultat est spectaculaire.

Le premier riad a été entièrement rénové dans le plus pur style marocain. Au coeur de la cour carrelée de zelliges bleus se trouve le bassin qui fait office de piscine. Autour, de plain-pied, les chambres des invités, toutes climatisées. Le deuxième riad est réservé aux propriétaires. Lui aussi dispose d'un patio planté de cyprès, d'orangers, de rosiers et d'un gros palmier qui dispense son ombre au-dessus d'une fontaine. À l'étage, une vaste chambre et une salle de bains en contrebas. Au rez-de-chaussée, les époux disposent chacun d'un salon. Celui d'Anne est meublé de banquettes de style arabo-andalou qu'elle affectionne, tandis qu'un grand bar et un écran de télévision géant occupent le salon de Dominique. Des artisans locaux sont venus rénover les caissons en cèdre des plafonds. Trois terrasses s'ouvrent sur la ville. Sur l'une d'entre elles, Anne Sinclair a fait aménager un salon couvert avec une pergola, où elle aime manger les gâteaux du marchand du coin en admirant, le soir, la mosquée Koutoubia illuminée.

C'est somptueux et étonnamment protégé. L'aile nord de la propriété donne sur un terrain en friche qui, bien que convoité par les promoteurs, s'est vu refuser tous les projets immobiliers. Aux alentours, l'ancien secrétaire d'État français Thierry de Beaucé exploite déjà avec un associé un hôtel de luxe avec jardins sur 3 500 mètres carrés. À quelques mètres, l'un des héritiers de la maison Hermès a fait construire sur le toit de son riad une piscine à laquelle on accède par un ascenseur. Bernard-Henri (Lévy) et Arielle (Dombasle) règnent sur leur palais.

Lorsqu'ils arrivent de Paris, la plupart des amis sont sidérés par autant de luxe. Un majordome, un cuisinier et deux femmes de chambre veillent au confort de chacun.

 

Aubry fascinée

(Marrakech, 2010.) C'est la première fois que la maire de Lille et son mari, Jean-Louis Brochen, sont reçus chez les Strauss-Kahn. Martine Aubry s'est mariée quatre ans plus tôt, dans une discrète intimité, avec ce grand gaillard costaud né dans le Nord. Cet avocat aux cheveux fous et au sage sourire craint plus que tout la lumière. Ils ont entendu parler de la propriété acquise par Anne et Dominique. Jamais, cependant, l'ancienne ministre des Affaires sociales n'aurait imaginé une résidence aussi somptueuse. Le couple les emmène fièrement visiter la propriété, l'enfilade de chambres, les bassins. Jean-Louis Brochen répond poliment, un peu gêné, au personnel qui, à chaque coin de patio, vient proposer un thé à la menthe.

Les femmes sont souvent attentives à d'autres détails que les hommes. Martine écoute, fascinée, Anne raconter comment elle a spécialement fait venir d'Italie les cyprès qui donnent leur élégance aux cours intérieures. Elle reste quelques secondes en arrêt dans une salle de bains vaste comme une chambre où, près d'une rivière de flacons de parfum, ont été disposés des pots-pourris de pétales de roses. C'est simple : on se croirait dans un de ces palaces où elle s'applique à ne jamais se rendre. "Rien ne manque, s'exclame Martine Aubry en quittant le riad, ils ont tout !" Son mari, lui, n'arrive pas à en sourire. Ce luxe trop ostentatoire le choque. Il le juge indécent.

 

Le car-jacking de Ramzi Khiroun

(1999.) Né à Paris, il a grandi dans les Hauts-de-Seine et enfin à Sarcelles, où ses parents, chauffeurs de taxi d'origine tunisienne, se sont installés lorsqu'il avait 10 ans. L'histoire officielle dit que le jeune homme de 28 ans et le ministre en délicatesse avec la justice se seraient rencontrés devant l'immeuble de Publicis, où Dominique Strauss-Kahn avait rendez-vous, au mois de novembre 1999, avec Maurice Lévy. Il gare sa voiture derrière celle de DSK et hèle sans vergogne l'ancien locataire de Bercy, croisé quelques mois plus tôt dans une tribune VIP de la Coupe du monde de football. "Dominique ! M. Strauss-Kahn !"

L'histoire officieuse, racontée par Albert Haddad, artisan de l'élection du député à Sarcelles, où il règne sur la communauté séfarade, n'est pas tout à fait la même, mais beaucoup plus amusante. Qu'à cela ne tienne. Un jour de 1999 qu'il aperçoit la Safrane de DSK quittant la ville, Ramzi la prend en filature jusqu'à la capitale. "Ouvrez, ouvrez, je suis un ami à Albert ! Je ne suis pas un voyou !" Porte de la Muette, Ramzi Khiroun double DSK et le force à piler. Celui-ci saisit son portable et sonne son copain Haddad : "Il y a un type qui vient de me faire un tête-à-queue et se recommande de toi." Le conseiller municipal socialiste a alors ces mots : "Il peut t'être précieux, mais reste tout le temps sur le qui-vive. Tu le laisses parler, après tu vois..."

Scène de car-jacking ou rencontre aux Champs-Élysées, peu importe où et comment les présentations se font. Avant que DSK ne reprenne sa berline, plus d'une heure de palabres se serait écoulée. Le jeune Sarcellois veut mettre en garde son député : d'autres affaires judiciaires l'encerclent dangereusement, il le tient d'"amis" bien placés. DSK écoute les offres de services, lève une paupière : "Tu mises sur moi comme sur un cheval ?" questionne encore ce drôle de garçon, qui lui paraît aussi vif que plein de toupet, et ne dit pas franchement oui, mais pas vraiment non.

Élancé, teint cuivré, Ramzi Khiroun a de faux airs d'Omar Sharif et, avec ses pommettes hautes et son cheveu d'ébène, l'élégance naturelle d'un héros de feuilleton égyptien. Mais pour quel rôle ? L'étrange mèche blanche au-dessus de son front, qui le distingue depuis toujours, n'aide pas à choisir. En une heure, DSK n'a eu le temps de saisir qu'une chose : soit ce Ramzi ment, et il ment bien ; soit il dit vrai, et il est déjà indispensable. Il possède de toute façon une qualité appréciable : son culot d'acier.

Ramzi commence par conduire la voiture de l'ancien ministre des Finances, puis pose des notes qu'il a rédigées sur le bureau du boss, avant d'attendre sagement de le conduire quand il veut, où il veut. "Tu vas voir qu'il va dormir sur le paillasson", s'agacent les collaboratrices de Dominique Strauss-Kahn, qui ne comprennent pas qu'on ne congédie pas l'importun. Après être devenu un officier de sécurité, Khiroun se met à dispenser ses conseils de vive voix.

 

Stéphane Fouks et ses amis

(2002.) Fouks est un "pubard", mais il est aussi bien plus que cela. Fin psychologue, il connaît l'angoisse et la fragilité des dirigeants qui, sous les oripeaux du pouvoir, cherchent d'abord à être rassurés. Stéphane a toujours été d'un naturel arrangeant. (...)

En Dominique Strauss-Kahn il a flairé le potentiel d'une intelligence, malgré les mystères qui entourent le personnage. Alors, quand Dominique vient lui recommander un "mec génial", Ramzi Khiroun, Stéphane n'hésite pas longtemps avant d'embaucher le protégé de l'ancien ministre. (...)

Fouks a les moyens d'aider Dominique Strauss-Kahn dans ses ambitions. En septembre 2002, il a été nommé à la tête de la galaxie française d'Euro RSCG. (...)

Fouks a compris avant les autres que, dans la pub et la politique, ce ne sont pas les méthodes qui sont les mêmes, mais les donneurs d'ordres : celui qui se trouve aujourd'hui dans un cabinet ministériel dirigera demain la communication d'une entreprise publique ou pantouflera chez un annonceur du privé.

Fouks embauche donc à tour de bras. Aquilino Morelle, la plume de Jospin à Matignon, n'a plus d'emploi ? Le voilà à Euro RSCG C & O. Sans même que Dominique le lui demande formellement, il a aussi recruté Gilles Finchelstein et Anne Hommel. La jeune fille timide de la Mnef, l'ancienne assistante parlementaire de Jean-Christophe Cambadélis, cherchait un job. Stéphane lui a trouvé un refuge. En somme, les plus fidèles petites mains et conseillers de Dominique sont désormais les salariés du publicitaire.

Rarement leader politique s'était aussi étroitement lié à une grande agence de lobbying à vocation internationale. Ni Dominique ni Anne ne l'entendent pourtant ainsi. On peut bien, dans les milieux politiques, traiter Stéphane Fouks de Machiavel des temps modernes, il n'a ni clients ni employés, il n'a que des "amis". C'est par "amitié" qu'il répond aux journalistes qui l'interrogent. Par "amitié" qu'il a délégué auprès de Dominique l'un de ses bras droits, Laurent Habib, un ancien professeur de droit qui a plongé dans la publicité et dont l'intelligence et les blagues triviales tour à tour le rassurent et l'égaient. Par "amitié" aussi qu'il vient de temps à autre à Marrakech admirer les dernières trouvailles de décoration d'Anne. Par "amitié" enfin qu'il offre aux ex-conseillers politiques en déshérence ces emplois si bien rémunérés que l'on désigne dans le milieu comme des stages "parking". (...)

 

Opération Guérini

(Printemps 2006.) La bataille de la primaire n'est pas seulement un concours d'éloquence et de joutes verbales, cependant. Un autre combat, plus souterrain mais tout aussi important, se dispute en coulisse. C'est la guerre des fédérations. Ce sont elles, aussi, qui font l'élection en donnant, dans les congrès, les majorités aux uns ou aux autres, et, pour cette première expérience de la primaire, des consignes de vote. Et notamment les plus grosses, dans les Bouches-du-Rhône et le Pas-de-Calais. (...)

Pour les Bouches-du-Rhône, Dominique Strauss-Kahn a une idée. C'est Henri Proglio, patron de Veolia, qui la lui a soufflée. Au printemps 2006, Jean-Noël Guérini, le patron de la puissante "fédé" des Bouches-du-Rhône, a expliqué prudemment à ceux qui l'interrogeaient : "Les candidats sont tous très bien..." Puis, avec cet accent marseillais et ce ton faussement naïf qu'il emploie pour dérouter les quémandeurs, il a lâché sobrement : "Je déciderai le 10 septembre et je prendrai celui ou celle qui sera en tête des sondages." Soit, en fin politique, il ménage le suspense, soit il n'est pas vraiment décidé. Il doit bien y avoir un moyen de le convaincre...

À la brasserie du Lutetia, cet hôtel mondain du 6e arrondissement de Paris, qui pourrait reconnaître le grand homme brun à l'oeil brillant et au sourire un peu canaille qui s'est attablé face au candidat à la primaire socialiste ? Qui d'ailleurs, à cette époque, connaît un autre Guérini que Jean-Noël, ce petit homme qu'on voit parfois aux congrès du Parti socialiste, que tout le monde courtise avec assiduité, mais dont on moque, dans son dos, l'étrange zozotement, les grigris qu'il porte au poignet, et même, au congrès du Mans, la limousine noire qui l'attend pour rentrer chez lui...

C'est pourtant son frère, Alexandre, qui s'est attablé au restaurant avec Dominique Strauss-Kahn. Alexandre Guérini est riche, très riche. Le roi des poubelles et des déchetteries marseillaises possède des relais jusque dans les eaux de Marseille ; il est, de ce fait, à la fois puissant et craint. À Marseille, où il cultive la discrétion comme un des beaux-arts, et à Paris plus encore, tout le monde l'ignore. L'homme n'a pas encore accédé à la célébrité médiatique. Les juges ne l'ont pas encore mis en examen pour association de malfaiteurs dans le dossier des marchés truqués de l'agglomération marseillaise. Ils n'épluchent pas encore ses comptes suisses. Dans l'ombre de son frère Jean-Noël, Alexandre Guérini est en fait le patron caché des socialistes des Bouches-du-Rhône. Il règne sur cette fédération - la première de France - qui évince ou sacre les candidats à l'élection présidentielle.

Alors que, à quelques semaines du débat et des votes qui vont départager les candidats à la primaire, Ségolène Royal rencontre, selon le protocole d'usage, Jean-Noël Guérini, Dominique Strauss-Kahn, lui, tente sa chance auprès de son frère. Le patron du département n'a d'ailleurs jamais rien su de ce premier puis second rendez-vous, organisés à son insu. Seul Henri Proglio, l'ami des années HEC, le témoin providentiel de Dominique dans l'affaire de la Mnef, est dans la confidence.

Entre Alex, le patron corso-marseillais de la SMA Vautubière, et le patron de Veolia, fils d'un marchand des quatre saisons piémontais installé à Antibes, une solide amitié s'est nouée dans le tournant des années 1990. (...) Quelle meilleure recommandation DSK pourrait-il trouver que celle du patron de Veolia pour demander un coup de main à Alexandre Guérini ? Le candidat à la primaire se lance donc sans détour : "Voilà. Il me faut la fédé." Alex va tenter de plaider la cause de l'ancien ministre auprès de son frère. Las ! Il doit vite abandonner. Jean-Noël a le sens des réalités et l'esprit pratique. Quelques bureaux bien placés à Marseille lui suffisent pour prendre le pouls des socialistes et décider tôt de se donner à Ségolène, scellant, du même coup, le sort de ses compétiteurs.

 

Les mises en garde

(2007.) Au cabinet de Sarkozy, on sait que, lorsqu'il se rend aux Chandelles, un club libertin au centre de Paris, DSK abandonne sa voiture à quelques mètres, au rond-point, plutôt que de se garer dans la rue Thérèse, trop étroite. Qu'il ne se cache pas pour se rendre à l'Overside, cet autre club échangiste de la rue du Cherche-Midi. On connaît aussi des affaires plus ennuyeuses, survenues au bois de Boulogne, au coeur du 16e arrondissement, dans les circonscriptions tenues par deux élus UMP, Pierre-Christian Taittinger et Bernard Debré.

Mais voilà qu'à l'hiver 2006-2007 c'est un deuxième incident, plus grave, qui est remonté jusqu'à la Place Beauvau. Un policier est tombé, dans la nuit, sur plusieurs voitures arrêtées, non pas au bord mais au milieu de la chaussée, dans une des allées du bois. Si on en croit la buée qui voile les vitres, les occupants sont nombreux. Le policier tape à la fenêtre de l'une des voitures, une portière s'ouvre. Parmi les occupants, Dominique Strauss-Kahn. Y a-t-il eu une note écrite détruite plus tard à la broyeuse ? Un simple récit a-t-il suffi ? Une chose est sûre : lorsque Alain Gardère, qui dirige alors la police urbaine de proximité, retrace le récit du policier devant le ministre Nicolas Sarkozy et son directeur de cabinet, Claude Guéant, Sarkozy rit à gorge déployée, sans pouvoir s'arrêter. (...)

Le 28 septembre 2007, Dominique Strauss-Kahn est élu triomphalement à la tête du FMI. (...)

Avant de s'envoler pour Washington, Dominique Strauss-Kahn a mille personnes à voir, mille avis à prendre, mille conseils à réclamer. Mais la vraie réunion préparatoire, c'est celle qui se tient chez Stéphane Fouks avec ses communicants. Le patron d'Euro RSCG a convié pour l'occasion son grand ami le criminologue Alain Bauer. Celui qui, trente ans plus tôt, jurait avec Fouks et Manuel Valls qu'ils allaient tous trois conquérir le pouvoir et l'appareil d'État. Depuis que le député UMP et ancien magistrat Alain Marsaud l'a recommandé, Bauer a séduit Nicolas Sarkozy et le conseille très régulièrement.

Bauer est un grand connaisseur des États-Unis et de ses institutions. Politique, lobbying, communication, il passe tout au peigne fin devant DSK et son équipe. Le spécialiste pense sa mission terminée et tente de s'éclipser discrètement du petit cercle, quand DSK se lève pour le raccompagner. "Tu n'as rien d'autre à ajouter ?" glisse le nouveau patron du FMI en le remerciant. "Non, enfin si, répond Bauer crûment. Fais attention à ta braguette." Au regard amusé qui se baisse, s'aperçoit que rien ne cloche, puis se relève furieux et le transperce, le criminologue a compris que personne, même à Euro RSCG, n'a jugé bon d'aborder ce délicat sujet avant l'envol américain.

À l'heure des adieux, seul Nicolas Sarkozy se risque finalement à aborder le sujet tabou qu'évitent si soigneusement conseillers et amis politiques du Parti socialiste. D'homme à homme, de chef à chef, en cet été 2007, il se lance.

Le président n'aborde évidemment pas "l'affaire" secrète qui l'avait tant fait rire quelques mois plus tôt. Alors que la nomination de DSK semblait bien engagée, Nicolas Sarkozy a d'ailleurs renouvelé ses consignes de silence à Guéant, Gardère et au nouveau préfet de police de Paris, Michel Gaudin : "Il va sans doute avoir le FMI. On garde ça pour nous, hein ?" Loin d'accabler le socialiste, il choisit de protéger sa réputation.

Face à l'impétrant, il préfère taire le passé et se tourner vers l'avenir. "Dominique, toi et moi, on ne nous aime pas. On est pareils... On est des métèques, on aime le fric et les femmes, flatte le chef de l'État, complice. Les métèques et le fric, aux États-Unis, ce n'est pas un problème. Mais les femmes, ce n'est pas pareil. Je te préviens : fais attention avec les femmes. Tu connais les Américains, ils ne plaisantent pas." Sur le pas de la porte, il insiste une dernière fois : "N'oublie pas ce que je t'ai dit, hein, Dominique. N'oublie pas."

"Les Strauss-Kahn", de Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin (Albin Michel, 272 p., 19,50 euros). À paraître le 8 juin.

 

La vie après DSK...

Mai 2012. DSK est hors jeu. Ramzi Khiroun, à la fois chez Euro RSCG et Lagardère, fait des politesses au futur président. " Quatre jours avant la victoire, alors que François Hollande était invité sur Europe 1, radio du groupe Lagardère, Ramzi Khiroun a tenté - en vain - de l'approcher. Il a fini par réussir à glisser au futur président, qui ne voulait pas le voir : " Je tenais à vous dire au nom d'Arnaud que vous serez toujours le bienvenu ici... "

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Commentaires
J
comme disait l'autre. Pour voir. Et quand la bonne pression sera atteinte peut-être que les oppréssés "se bougeront"? Ce qui n'a pas été le cas... il faut dire que les merdias y ont contribué le plus largement possible . Mais on ne peut pas tout excuser non plus.Que la Grèce ait voté ce qu'elle a voté m'inquiète, m'époustoufle, m'hallucine.<br /> <br /> Il faut des éveilleurs... JLM, ça a à peine marché, et pis: depuis qu'il s'est tu, c'est le grand silence blanc. <br /> <br /> Mais j'ai le sentiment que la braise couve.
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P
Moins pire ,mais bien triste pour notre belle République !
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J
(septembre 06) je "suis" DSK. et j'étais au courant (la polonaise, la fille d'A Mansouret, et un article qu'en avait écrit Quatremer.<br /> <br /> Tu imagines comme j'ai eu les "chocottes" qu'on ait "ça" , pendant toute l'année où les merdias ont fait leur campagne pour le faire admettre comme le seul président possible...<br /> <br /> On a failli avoir ce qu'on peut raisonnablement appeler un pourri. Maintenant on a une folle et un mollusque, ce qui n'est guère glorieux, mais c'est peut-être moins pire.
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P
Protéger sa réputation ? ils ne se rendent même pas compte des énormités qu'ils énnoncent...<br /> <br /> Même les chiens ne se comportent pas ainsi ....<br /> <br /> Et les (socialistes).. qui fermaient les yeux ?Ecoeurants personnages..Sexistes comme au temps jadis ...Elus par 30% des Francais Et qui barrent la route aux Femmes pour les postes clès ..RESISTANCE !
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