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18 juillet 2012

PSA : Philippe Varin convoqué chez Montebourg

Sur LE POINT

 

Le ministre du Redressement productif a reçu, mardi, les syndicats. Il souhaite voir amendé le plan social du constructeur automobile.

Philippe Varin, le 12 juillet 2012.

Le patron de PSA Peugeot Citroën, Philippe Varin, est convoqué mercredi soir par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui s'est déjà entretenu mardi avec les organisations syndicales. Le rendez-vous est prévu à 18 h 30 à Bercy. Les deux hommes s'étaient déjà vus au ministère il y a un peu moins d'un mois pour parler des projets de PSA pour ses activités en France.

Entre-temps, le premier constructeur automobile français a officialisé ses projets : suppression de 8 000 postes en France, après les 1 900 déjà annoncés à l'automne dernier, et fermeture d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Ce plan est jugé "inacceptable en l'état" par le gouvernement. Le président de la République François Hollande a demandé au groupe privé de le renégocier et a même accusé sa direction de "mensonge".

Philippe Varin a dit, dans un entretien au Monde daté de mercredi, comprendre la réaction de François Hollande et s'est voulu rassurant. Mais, sur le fond, sa position n'a pas changé d'un iota. "Nous avons examiné toutes les alternatives" à la fermeture d'Aulnay, qui emploie 3 000 salariés et que PSA s'engage à réindustrialiser, répète l'industriel. "Il n'y aura pas de licenciements secs", redit-il aussi, bien qu'un document interne que s'est procuré l'Agence France-Presse montre que, si le groupe ne trouve pas suffisamment de volontaires au départ, une phase de licenciement collectif pour motif économique sera ouverte.

 

"Notre maître mot est la négociation" (Montebourg)

Arnaud Montebourg lui a répliqué, quelques heures après la parution de l'interview : "Notre maître mot est donc la négociation, le recalibrage, le reformatage pour tout ce qui nous paraîtra abusif." Il a aussi annoncé vouloir rencontrer l'actionnaire principal du groupe, la famille Peugeot, pour parler de la situation actuelle. L'engagement du ministre a plus ou moins convaincu les syndicalistes qu'il a reçus mardi. "Je sors de plus en plus convaincu que c'est aux salariés de se mobiliser", a tempêté Jean-Pierre Mercier, leader CGT à l'usine PSA d'Aulnay. Il reproche à Arnaud Montebourg de vouloir seulement "limiter les dégâts du plan social".

Franck Don, de la CFTC, a dit attendre le résultat de l'audit de l'expert mandaté par le gouvernement, dont les conclusions finales sont prévues pour septembre. Le gouvernement "ne peut pas, à mon sens, obliger le groupe à faire quoi que ce soit", a-t-il dit.

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