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23 août 2012

Coup d'état contre CHAVEZ... la révolution ne sera pas télévisée

 Sur dedefensa

 

 

 

Hugo Chavez, du MVR (Mouvement Cinquième République), est élu en 1998 dès le premier tour avec 57 % des voix, en 2000 avec 59,5% des voix et en 2006 avec 63 % voix toujours dès le premier tour.

 

Le 12 avril 2002, un coup d’État est organisé contre le Parlement élu et la coalition au pouvoir (MVR, Podemos, PPT, MEP, PCV). Il est préparé par les cadres de la compagnie pétrolière du Venezuela, ainsi que par des dirigeants militaires, avec la complicité des propriétaires des chaînes privées de télévision et de l’ambassade des États-Unis à Caracas.

Une manifestation de l’opposition organisée et fomentée par les médias privés se dirige vers le palais présidentiel de Miraflores. Au niveau du pont “Llaguno”, de mystérieux snipers postés sur les édifices alentours ouvrent le feu sur la foule, faisant 15 morts tant du coté de l’opposition que du coté des partisans de Chavez. Dans la soirée, un groupe de militaires demande à Hugo Chávez de démissionner, mais il refuse. Cependant Chavez accepte de quitter Miraflores suite à un ultimatum du commandement militaire putchiste menaçant de faire exploser le batiment avec tout le personnel à l’intérieur.

Hugo Chávez est arrêté et emmené dans un lieu secret et un nouveau gouvernement autoproclamé est mis en place. Pedro Carmona, président de la chambre de commerce du Venezuela, en prend la tête. Il a été reçu, quelques temps auparavant, à la Maison Blanche et par le Premier ministre espagnol, José Maria Aznar. Quelques États, notamment les États-Unis et l’Espagne, reconnaissent le nouveau régime, en poussant leur ambassadeur respectif à se rendre auprès de Pedro Carmona.

Le lendemain, malgré un ‘black out’ médiatique établi par les putschistes en place, a lieu une manifestation massive de la population de Caracas. La junte militaire en place y répond par une répression policière féroce faisant 60 morts et plus de 300 blessés. Malgré tout Carmona est renversé par la puissance du mouvement populaire, et le vice-président Diosdado Cabello assume l’intérim de la présidence, jusqu’à ce qu’Hugo Chávez soit localisé, puis libéré.

Ces événements sont filmés par des journalistes d’une chaîne irlandaise Radio Telifís Éireann, qui étaient sur place pour tourner un reportage sur le programme d’Hugo Chávez.

 

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QUELQUES COMMENTAIRES SUR LE SITE:
3 comments on “Venezuela: la révolution ne sera pas télévisée”

  1. évhémère

    Ces faits sont connus !… On peut préciser que, pour la seconde fois depuis le 14 juillet 1789, les soldats ont rejoint le peuple insurgé , en occupant la rue et les édifices publics, dès l’annonce de l’encerclement du palais gouvernemental !…( Ce qui a précisément manqué au régime d’Allende !…).. Il ne pleuvait pas sur Caracas et le Pinochet vénézuélien prévu s’est tout de suite dégonflé …. brisant ainsi le parti militaire !…
    A Paris, la Démocratie a pris la Bastille : à Caracas, elle délivrait Chavez !… Dommage que le rouleau-compresseur ait été stoppé avant d’éradiquer cette caste de vampires … y compris de passer l’ambassade US à la moulinette !… Une occasion perdue à mon sens : car le régime de Wahington, déjà piégé en Iraq et en Afghanistan, n’aurait pas disposé des forces nécessaires pour investir le Vénézuéla !… Les Bushistes , coincés au pied du mur de leur folie des grandeurs, auraient alors perdu toute crédibilité !…

    Cette journée du 13 avril 2002 devrait donc entrer dans l’Histoire … au moins celle de l’Amérique du Sud, qui a commencé aussi à disloquer l’étouffante domination que les US exercent sur ce continent depuis plusieurs générations !…

    • L’occasion perdue aurait peut-être eu des conséquences très difficilement surmontables pour le Vénézuela et son gouvernement. C’est peut-être plus par peur de représailles que cela n’a pas eu lieu. L’Empire n’a aucune limite et il ne faut pas s’attendre à tout avec lui, il faut s’attendre à plus que tout ! En tout cas le gouvernement vénézuelien a flairé le coup et il prend les mesures nécessaires.

      Dernièrement, on peut lire dans les journaux que “le Vénézuela se prépare à une guerre de guérilla contre les USA”. La députée vénézuélienne María Corina Machado a déclarée que « l’objectif stratégique est la création d’une nouvelle doctrine militaire bolivarienne qui préparera le Venezuela à une guerre d’usure contre l’empire, c’est-à-dire les États-Unis ».

  2. évhémère

    Il me semble que cette guerre est déjà commencée : des commandos militaires colombiens sont venus kidnapper des opposants politiques dans le centre-ville de Caracas !… Ce qui veut dire que l’empire dispose de nombreux complices parmi, non seulement dans les médias locaux, mais aussi les “forces de l’Ordre” locales !… Le Vénézuéla est toujours en instance de guerre civile : la flotte US de l’Atlantique ( dissoute en 1951 pour éviter le doublon avec l’OTAN et reconstituée par Bush fils ) est venue parader jusque dans la Mer des Antilles en vue des côtes vénézuéliennes .. et la flotte russe envoyée par Poutine aurait pu lui proposer une valse viennoise !…
    Depuis, toute attaque ouverte semble avoir disparu ( ou juste en “réserve ” !) . Mais l’empire sait qu’il doit récupérer son prestige et son pouvoir sur ce théâtre d’opération aussi : comme en Méditerranée, dans le Golfe ou l’Océan Indien !… Le danger ne s’est pas évaporé, il a seulement changé de nature !…

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