La rénovitude. La rénovation politique à gauche, du sol au plafond
La Rénovitude a rencontré des militants socialistes en convalescence à l’Usine, aux Lilas. Cet établissement a ouvert un service spécialement dédié à la prise en charge médicale de militants de gauche blessés après des années passées au PS.
Dans ce service, tout a été pensé, conçu et agencé pour que le militant de gauche se sente bien.
On peut voir sur les murs des messages réconfortants comme, par exemple, des affiches pour une vraie retraite à 60 ans.
Les membres de l’équipe, pour certains d’anciens patients, savent trouver les mots justes, qui apaisent la douleur et le traumatisme encore vifs de ces malheureux.
La direction de l’établissement nous a permis de parler à des militants socialistes tout juste arrivés dans la journée.
Après l’affaire du Pas-de-Calais et la remise en cause de l’âge légal de la retraite à 60 ans par François Hollande, leur état fait peine à voir et l’entretien a dû être écourté en raison de l’urgence et de la fréquence des soins à leur prodiguer.
La Rénovitude (parlant tout bas): Bonjour camarades, vous venez juste d’arriver ici. Pouvez-vous nous décrire vos blessures? Comment vous sentez-vous?
Un premier militant: ça fait des années que j’ai mal. Depuis 6 ans, pour être précis. Mon « Non au référendum » me lançait régulièrement, provoquant des accès terribles et une aponévrosite du pied gauche. J’avais du mal à marcher mais j’avais appris à vivre avec la douleur mais là, depuis octobre, c’était plus possible. (rictus et larmes). Avec le respect des 3% de déficit dès 2013 proposé par François Hollande ou l’appel à Bayrou, la douleur était insupportable. Il fallait faire quelque chose. Un ami m’a parlé de cette clinique. Je n’ai pas hésité une seconde.
Une autre militante (la patientèle est strictement paritaire dans l’établissement): moi, j’ai mal à ma rénovation et à ma Sixième République. J’ai bien essayé le traitement du Docteur Montebourg mais l’homéopathie, ce n’est pas suffisant. A chaque congrès, mes douleurs étaient terribles, surtout depuis Reims en 2008, et les résultats de mes analyses étaient systématiquement faussés par les fédérations du Nord, du Pas-de-Calais et des Bouches-du-Rhône. On ne voulait pas voir ma maladie. On me disait toujours, « ça va passer. Prends tes calmants et repose-toi ».
Le bon Docteur Montebourg a bien essayé de me soigner mais sa médecine parallèle n’est pas reconnue par ses collègues praticiens. Alors, j’ai souffert. Le syndrome Guérini a failli m’emporter mais je me suis accrochée, jusqu’à la dernière attaque, toute récente, du virus du Pas-de-Calais.
On m’a retrouvée sans connaissance chez moi et une copine m’a emmenée ici. Le Parti de gauche m’a ranimée et depuis, je me sens beaucoup mieux, de plus en plus forte. Prête à repartir!!
Un membre de l’équipe s’approche pour mettre fin à l’entretien. Nous laissons les patients se reposer en refermant doucement la porte.
Mon commentaire:
jocegaly a déclaré: Le 2 septembre 2012 à 12:49
Savoureux!!
J’ai subi le même mal, avec un énorme pic de la phase inflammatoire dans l’entre deux des primaires soces. Je me suis adressée au Dr Mélenchon, rue du PG, dans l’arrondissement FdeG, vers mi novembre: médecine particulièrement roborative, à recommander à tous les déprimés.
Infos utiles données par quelques clients documentés (Partageux et Mimosa)
Le 115 : http://www.lepartidegauche.fr/
Les antennes locales : http://www.lepartidegauche.fr/comites
Le toubib de service : http://www.jean-luc-melenchon.fr/
La pharmacie: http://www.placeaupeuple2012.fr/
Le pharmacien : http://jacquesgenereux.fr/