Exclusif: «Nous pensons que les Etats-Unis est l'acteur majeur contre la Syrie et le reste sont ses instruments»

2 septembre 2012

Exclusif: «Nous pensons que les Etats-Unis est l'acteur majeur contre la Syrie et le reste sont ses instruments»

(journal Anglais)

Exclusive: ‘We believe that the USA is the major player against Syria and the rest are its instruments’

La bataille pour Damas pourrait être entendu dans le bureau du ministre des Affaires étrangères, hier, une vibration des mortiers et des tirs de chars de la banlieue de la capitale qui a pénétré dans le sanctuaire intérieur Walid Mouallem, un battement de coeur dangereux de faire correspondre des mots de l'homme.

L'Amérique était derrière la violence de la Syrie, at-il dit, qui ne se terminera pas, même après la bataille d'Alep est terminée. «Je dis aux Européens:« Je ne comprends pas votre slogan sur le bien-être du peuple syrien quand vous soutenez 17 résolutions contre le bien-être du peuple syrien »Et je dire aux Américains:.« Vous devez bien lire ce que vous avez en Afghanistan et en Somalie. Je ne comprends pas votre slogan de la lutte contre le terrorisme international lorsque vous soutenez ce terrorisme en Syrie. "

Walid Mouallem a parlé en anglais et très lentement, soit en raison du tumulte extérieur ou déconcertant parce que c'était sa première entrevue avec un journaliste occidental depuis la crise syrienne a commencé. À un moment donné, le conflit entre les rebelles et les troupes gouvernementales dans la banlieue de Douma, Jobar, Arbeen et Qaboun - où un hélicoptère a été abattu - est devenu si fort que même le plus flegmatique des ministres des Affaires étrangères dans une région en proie à la rhétorique jeta un regard vers l' fenêtre. Comment s'est-il senti quand il a entendu cela, je lui ai demandé?

«Avant que je suis ministre, je suis un citoyen syrien, et je suis triste de voir ce qui se passe en Syrie, par rapport à il ya deux ans», at-il dit. «Il ya de nombreux Syriens qui, comme moi, - désireux de voir la Syrie revenir à l'époque où nous étions fiers de notre sécurité."

J'ai des doutes sur le nombre de Syriens veulent un retour aux «vieux jours», mais affirme M. Mouallem que peut-être 60 pour cent de la violence dans le pays provient de l'étranger, de Turquie, du Qatar et de l'Arabie saoudite, les Etats-Unis d'exercer son influence sur tous les autres.

«Quand les Américains disent:« Nous fournissons l'opposition des instruments sophistiqués de télécommunications », n'est-ce pas partie d'un effort militaire, lorsqu'ils fournissent l'opposition avec 25 millions de dollars - et beaucoup plus dans le Golfe et l'Arabie saoudite"

Il ya un an, j'ai dit à M. Mouallem, je déjeunais avec l'Emir du Qatar, et il a été furieux de ce qu'il a appelé des mensonges Bachar al-Assad, affirmant que le président syrien avait manqué à un accord pour permettre aux membres des Frères musulmans à rentrer chez eux.

Mouallem hocha la tête. «Si vous avez rencontré le même Emir il ya deux ans, il faisait l'éloge Assad, et le considérait comme un ami très cher Ils avaient des relations familiales, les dépenses des vacances en famille à Damas et parfois à Doha Il ya une question importante:.. Ce qui s'est passé je? rencontré l'émir à Doha, je pense, Novembre 2011, lorsque la Ligue arabe ont commencé leur initiative [traduit par l'envoi d'observateurs de la Ligue à la Syrie] et nous nous sommes entendus ... L'émir m'a dit: «Si vous acceptez cette initiative, je va changer l'attitude d'Al Jazeera et je te dirai [Sheikh] Qaradawi [un prélat populaire avec un créneau régulier sur la chaîne de télévision] d'aider la Syrie et la réconciliation, et j'ai posé quelques milliards de dollars pour reconstruire la Syrie ... ».

"Dans le même temps, alors que j'attendais pour entrer dans une réunion, il était à la tête de l'Ennahda tunisien parti et l'émir ordonna de payer 150 millions de dollars Ennahda pour aider son parti aux élections législatives. Quoi qu'il en soit, il s'agissait de leur entreprise. Mais J'ai demandé à l'émir: «Vous aviez des relations très étroites avec Mouammar Kadhafi et que vous étiez le seul leader dans son palais lorsque vous Kadhafi a accueilli au cours du sommet - alors pourquoi vous envoyer votre appareil pour attaquer la Libye et de faire partie de l'OTAN? L'Emir dit simplement: «Parce que nous ne voulons pas perdre notre élan à Tunis et en Egypte - et Kadhafi était responsable de la division du Soudan". [Cette allégation a été niée par Ennahda]

De la puissance américaine, Walid Mouallem avait aucun doute. Les Américains, dit-il, parvint à effrayer les pays du Golfe sur les capacités nucléaires de l'Iran, les a persuadés d'acheter des armes des États-Unis, Franklin Roosevelt réalisation en 1936 rêve de maintien de bases pour le transport du pétrole.

«Nous croyons que les Etats-Unis est l'acteur majeur contre la Syrie et le reste sont ses instruments." Mais n'était-ce pas tous vraiment l'Iran? Je lui ai demandé une question douteuse car elle suggère un rôle secondaire pour la Syrie dans sa propre tragédie. Et quand Muallem référence à la Brookings Institution, je gémis.

"Vous riez, mais parfois quand vous êtes ministre des Affaires étrangères, vous êtes obligé de lire ces choses - et il y avait une étude réalisée par l'Institut Brookings [sic] intitulé The Road to Téhéran, et le résultat de cette étude était la suivante: si vous voulez pour contenir l'Iran, vous devez commencer par Damas ...

"On nous a dit par certains émissaire de l'Ouest au début de cette crise que les relations entre la Syrie et l'Iran, la Syrie et le Hezbollah, la Syrie et le Hamas sont les éléments majeurs qui expliquent cette crise. Si nous régler ce problème, ils [les Américains] aidera à fin la crise. Mais personne ne nous a dit pourquoi il est interdit à la Syrie d'avoir des relations avec l'Iran alors que la plupart sinon la totalité des pays du Golfe ont des relations très importantes avec l'Iran. "

Pour le ministre syrien des Affaires étrangères, la crise a commencé avec les «exigences légitimes» par la suite adressées par "législation et les réformes et même une nouvelle constitution". Puis vint «éléments étrangers» qui ont utilisé ces demandes légitimes "détourner l'ordre du jour pacifique du peuple".

Il s'en est suivi un conte familier. "Je n'accepte pas en tant que citoyen de retourner des siècles à un régime qui peut amener la Syrie vers l'arrière. En principe ... aucun gouvernement au monde ne peut accepter un groupe terroriste armé, certains d'entre eux viennent de l'étranger, le contrôle des rues et des villages de la nom de "djihad". "

Il était du devoir du gouvernement syrien de «protéger» ses citoyens. Assad représente l'unité de la Syrie et tous les Syriens doivent participer à la création d'un nouvel avenir pour la Syrie. Si la Syrie tombe, ses pays voisins va tomber. Mouallem se déplace vers le sommet des non-alignés en Iran demain pour redorer ce qu'il appelle ses «efforts constructifs» pour aider la Syrie.

J'ai posé des questions sur les armes chimiques, bien sûr. Si la Syrie avait de telles armes, ils ne seront jamais utilisées contre son propre peuple, at-il dit. "Nous nous battons groupes armés à l'intérieur d'Alep, dans la banlieue de Damas, avant que de Homs et Idlib, ce qui signifie se battre dans les villes syriennes - et notre responsabilité est de protéger notre peuple."

Et la milice Shabiha infâme blâmé pour les atrocités commises dans la campagne? Walid Mouallem ne croit pas en eux. Il pourrait y avoir des gens non armés locaux qui défendent leurs biens contre les groupes armés, dit-il. Mais pro-régime, miliciens payés? Jamais. Pas de crimes de guerre contre le ministre syrien des Affaires étrangères, alors. Mais les canons tonner encore loin en dehors de ses fenêtres.