On peut transformer l’eau de mer salée en eau potable

 Le four solaire : On peut transformer l’eau de mer salée en eau potable

 Un four solaire pour faire de l’eau potable

par Guillaume Pagès, Mercredi 12 septembre 2012

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Le four solaire peut servir à des dizaines de communautés établies en bord de mer et n'ayant pas accès à l'eau potable.

Un jeune étudiant italien a mis au point un système qui pourrait grandement faciliter la vie de plusieurs milliers de personnes n’ayant pas accès à l’eau potable.

Face à la crise mondiale de l’eau, Gabriele Diamanti, designer diplômé, propose un nouveau four solaire permettant de transformer l’eau de mer salée en eau potable. Baptisé Eliodomestico, son invention est simplissime, mais diablement efficace.

Concrètement, le four solaire tout en céramique fonctionne comme une machine à café « à l’envers ». Il suffit en effet de verser l’eau salée dans la pièce noire supérieure, eau qui sera ensuite chauffée par le soleil. Une fois le processus d’évaporation entamé, la pression cumulée poussera la vapeur à travers un tuyau dans la partie médiane, laquelle se condensera sur le couvercle de la cuvette en bas du dispositif pour enfin s’écouler dans une cuvette recevant le précieux liquide désalinisé.

L’énergie durable au service des pays en voie de développement (PED)

Au total, 5 litres d’eau potable peuvent être recueillis chaque jour grâce à ce système qui coûte à peine 50 dollars (39 euros). Et si l’étudiant transalpin a utilisé de la terre cuite, son concept peut en outre s’adapter à n’importe quel matériau. De même, l’invention est complètement libre de droits, ce qui signifie que n’importe qui peut créer un Eliodomestico chez soi.

Ce n’est pas la première invention qui consacre l’utilité des énergies renouvelables. Pour ne citer que cet exemple, nous évoquions ainsi récemment un projet visant à créer des cliniques et des écoles fonctionnant à l’énergie solaire en Afrique. La multiplication de ce type d’initiatives augure certainement d’un bel avenir pour le développement durable. Même si la nette dégradation de la conjoncture économique le relègue actuellement au deuxième plan.

http://www.zegreenweb.com/sinformer/un-four-solaire-pour-faire-de-leau-potable,59113.

Comments

[Jmemêledetout]

Des filtres sous la surface terre, à différents niveaux d'environ 1m2, avec différentes pierres et sables, qui se déversaient l'un dans l'autre, Comme le font naturellement les montagnes, mais en tout petit.



Et qui permettaient d'avoir de l'eau courante potable toute la journée, car filtrage en continu de l'eau des nappes qui elles sont salées.



Et pas seulement 1,5 litre par jour ;)



Ca ne prend pas beaucoup de place, faut juste amener les bons matériaux, les bonnes pierres et sables qui sont capables de faire cela.



Et comme l'installation est sous terre, ou plutôt sous sable sur un motu, le problème de la chaleur ne se pose pas. Seule la surface est chaude, à 2 mètres, il fait déjà très frais.

[jocegaly]

"l'important est qu'il soit NOIR"

[jocegaly]

" filtre savant fait de pierres et sables divers et qui filtrait l'eau salée "

Ou chambre d'évaporation et réceptacle pour l'eau douce?

Si tu as vu des salins (qui exploitent l'eau de mer pour avoir du sel) le sel , lorsque l'eau s'est évaporée dans l'atmosphère, le sel s'est transformé en cristaux. Les exploitants raclent le sol pour recueillir le sel.



L'engin ci dessus ne fait que reproduire ce phénomène en ne laissant pas s'échapper l'eau d'évaporation.

Quant au couvercle, peu importe la matière, l'important est qu'il soit nois (pourquoi le pot d'en haut ne l'est-il pas aussi, tiens...) parce qu'il concentre la chaleur (balade toi en noir sous un soleil qui tape dur, et tu verras...)





Mais là où il aurait fallu des précisions c'est que si le matériau réceptacle de l'eau de mer (et le couvercle) sont en argile, il FAUT qu'il soit peint (de préférence en noir) pour rendre la terre cuite imperméable, ne pas laisser échapper d'humidité par capillarité, ce qui ferait que le contenu aurait du mal à chauffer: si la surface extérieure du pot contenant l'eau salée est humide, et posé en plein air, sont contenu aura tendance à rafraichir...



NB: si tu veux faire une expérience, pose 2 bouteilles remplies d'eau sur ton balcon et entoure l'une d'elles d'un chiffon (ou serpillère) qui restera mouillé tte la journée: le soir tu trouveras une bouteille d'eau chaude et une bouteille d'eau fraîche



Quand je faisais du camping (à l'époque où on se payait des quarts d'heures sauvages, quand j'étais gosse, il y a un demi siècle :-0) on faisait chauffer de l'eau au soleil, pour laver le linge, ou la vaisselle, ou se rincer après la plage , dans un gros bidon de plastique: le soir l'eau était brûlante.

On gardait nos boisson fraîches en pique nique en entourant les bouteilles d'un torchon humide...

[Jmemêledetout]

Que devient le sel ?



L'idée de le faire en terre cuite est bienvenue, n'importe qui en Afrique peut faire de la terre cuite. Mais... en quel matériau est la partie noire ? peinte ?



Et comment se cristallise le sel à l'intérieur du four ?



Et comment on l'enlève ?



Toutes les idées sont bonnes pour amener de l'eau potable là où il n'y en a pas, mais cet article manque de précision.



Ceci dit, là où il y a de l'eau de mer, il y a des nappes phréatiques. J'ai trouvé de l'eau potable sur un Motu ! et les motus sont faits de corail et de sable, le peu de terre qui est là ne l'est que par accident. Mais les anciens résidents avaient élaboré un filtre savant fait de pierres et sables divers et qui filtrait l'eau salée des nappes.



Par malchance, cette eau était pleine de phosphates, car l'eau des écoulements et lessives des deux résidents repartaient dans la nappe...



Le site faisait 3 hectares, il aurait suffit d'aller prendre sa douche plus loin, du côté océan et pas du côté lagon LOL