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6 octobre 2012

La compilation des médicaments à éviter ""Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles et dangereux"

Sur LCI TF1

 

Mis en ligne le 13 septembre 2012 à 12h08, mis à jour le 13 septembre 2012 à 22h03
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Le "Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles et dangereux", publié jeudi et écrit par les professeurs Even et Debré, dénonce des traitements présentant des risques d'utilisation élevés, mais qui sont toujours sur le marché. Voici lesquels.

Selon le guide des médecins spécialistes Bernard Debré, député UMP de Paris, et Philippe Even, directeur de l'Institut Necker, sorti jeudi, un médicament sur deux est inutile (lire notre article : 50% des médicaments sont "inutiles" selon un livre choc). Un gaspillage de 10 à 15 milliards d'euros à la Sécurité sociale, mis en évidence un an après le rapport au vitriol sur le Mediator. Le Nouvel Obs et Le Parisien en ont publié des extraits. Voici une compilation des médicaments à éviter cités par le guide des professeurs Even et Debré.

- Les médicaments psychiatriques (Concerta, Tofranil, Stablon, Ritaline) : ces produits peuvent entraîner des hallucinations, des violences et des suicides. La Ritaline est controversée car elle est prescrite abusivement pour les troubles de l'attention chez l'enfant.

- Les pilules anti-conceptionnelles de 3e et 4e génération (Cycleane, Mercilon, Minerva, Varnoline) : ces pilules ne sont pas plus efficaces que celles de 2e génération, mais elles provoquent trois à quatre fois plus de phlébites et d'embolies pulmonaires. La Varnoline, elle, augmente le risque de thrombose.

- Les anti-tabac (Zyban, Champix) : ces produits censés réduire la dépendance sont en fait des antidépresseurs masqués. Ils n'apportent aucun effet positif, selon le guide, tout en présentant des risques d'hallucinations et de troubles suicidaires.

- Les antiostéoroporoses (Protelos) : ces substances sont soupçonnées d'augmenter les risques d'embolie pulmonaire et de nécroses de la mâchoire ou de la peau. Les résultats cliniques du Protelos sont contestés et huit cas de décès ont été enregistrés.

- Anti-obésité (Alli) : ce traitement censé réduire le poids serait à l'origine d'effets secondaires importants au foie chez certains utilisateurs.

- Les anti-inflammatoires (pommade Ketum, Indocide, Nexen) : ces médicaments peuvent entraîner des brûlures graves en cas d'exposition au soleil, voire des hépatites.

- Les anticrampes (Hexaquine, Quinine-vitamines C, Okimus) : à la base, ce sont des antipaludéens devenus inefficaces, ils peuvent toutefois provoquer des effets secondaires sur le cœur, les reins ou le sang.

- Les antiparkinsoniens (Requip, Celance, Tasmar) : ces traitements ont une efficacité faible, mais ils peuvent engendrer des troubles sexuels.

- Les cardiovasculaires (Vastarel, Procoralan, Multas, Ticlid) : ces médicaments présentent des risques de complications cardiaques. Les anti-coagulants comme le Ticlid peuvent être remplacés par des molécules plus anciennes, mais aussi efficaces, comme la bonne vieille aspirine.

- Les stimulants respiratoires (Vectarion) : ce médicament serait moins efficace qu'une simple tasse de café, mais aussi dangereux qu'une amphétamine.

- Les anti-angiogènes (Avastin) : ce médicament coûterait 430 millions d'euros à la Sécurité sociale, tout en étant jugé inefficace et dangereux car il provoquerait des hémorragies cérébrales et digestives ou des perforations.

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