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11 octobre 2012

LE JOURNAL QUI RÉVÈLE LES VÉRITÉS CACHÉES DE LA POLITIQUE MONDIALE

 

 

B.I.
le n° 180
octobre 2012
est paru


La Une de B.I.
LE JOURNAL QUI RÉVÈLE LES VÉRITÉS
CACHÉES DE LA POLITIQUE MONDIALE

 
 
 S YRIE : MYTHES ET MENSONGES
Notre envoyé spécial Frédéric Saillot a passé quinze jours en Arménie où il a interviewé des réfugiés de Syrie. Il a rapporté de son voyage des témoignages édifiants sur la situation dans le pays de Bashar al Assad, bien différents de ce que nous racontent nos grands médias.

Frédéric Saillot a aussi réalisé une grande interview de Bassam Tahhan, au lendemain de l'émission présentée par Frédéric Taddeï le 4 septembre, "Ce soir où jamais", dont la deuxième partie était consacrée à la situation en Syrie.
Originaire d'Alep, où vit sa famille avec laquelle il est en contact quotidien, c'est en major de sa promotion à l'Université d'Alep avec la distinction Gulbenkian des Universités du Proche-Orient que Bassam Tahhan arrive à Paris voici une quarantaine d'années, où il passe plusieurs maîtrises et un doctorat en lettres françaises à l'Ecole Normale Supérieure. Enseignant à Paris III, 1er maître de conférence d'arabe à l'Ecole Polytechnique, titulaire de la chaire supérieures de lettres arabes en France, il enseigne actuellement en classes préparatoires à Henri IV. Egalement directeur de séminaire au collège inter-armées de Défense et consultant auprès du gouvernement marocain, c'est un spécialiste mondialement reconnu de l'islam dont il prône la réforme ainsi qu'une lecture historique et critique du coran. Depuis le début de la crise syrienne il est porte-parole du Collectif pour la Syrie qui prône le dialogue entre toutes les tendances de l'échiquier politique syrien pour trouver une solution à cette crise, avec pour principe que cette solution doit être trouvée par les Syriens eux-mêmes, sans ingérence étrangère.

Cette interview passionnante, trop longue pour figurer dans le journal, peut être lue sur ce site dans son texte intégral, sous le titre "Quelques vérités sur la Syrie".
 L E "BANSTER"N° 1 : GOLDMAN SACHS
La banque américaine, responsable à l'origine de la crise économique actuelle, est règne pratiquement sur notre Occident. Elle placé ses hommes à la tête de l'Europe,de l'Allemagne, de la Belgique, de l'Irlande,de la France, de l'Italie et de la Grèce, et poursuit ses actvités criminelles dans l'impunité la plus complète.
 A NGOLA : LA NOUVELLE CIBLE DU COLONIALISME
Les USA et le BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) s'affrontent pour contrôler les richesses minières de l'Etat africain. Wasington pousse Lisbonne à reconquérir son ancienne colonie, et organise des manifestations contre José Eduardo dos Santos, le président qui vient d'être réélu.
 L 'ESPAGNE EN COLÈRE
Soumis aux souffrances de la rigueur imposée par le premier ministre de droite, Mariano Rajoy, aux ordres des bureaucrates internationaux, le peuple espagnol se révolte et multiplie les manifestations contre l'injustice et les atteintes à son niveau de vie.
 U N GEANT QUI CONNAÎT TOUS VOS SECRETS
Acxiom est une des plus importantes compagnies du monde dont pratiquement personne ne connaît l'existence. Sous prétexte de fournir des guides de marketing aux grandes sociétés, elle compile dans d'énormes banques de données les informations sur votre âge, votre race, votre sexe, votre poids, votre statut conjugal, votre niveau d'éducation, vos opinions, vos habitudes, votre santé, vos vacances, vos rêves et bien plus encore.
 M OLDAVIE : L'ÉTRANGE VISITE D'ANGELA MERKEL
Jean-Michel Bérard décrit l'intervention inattendue de la chancelière allemande dans le conflit qui oppose la Moldavie et la Transnistrie et les buts qu'elle recherche en allant sur place.
 L ES MAÎTRES DES MEDIAS FRANCAIS
Le tour d'horizon des propriétaires de nos télévisions, de nos radios et de nos journaux est édifiant : l'information est totalement contrôlée par les grands industriels et financiers.
 U N TRISTE DÉGÂT COLLATÉRAL DE LA GUERRE
En plus des morts humaines, les animaux sont victimes de la folie meurtrière des combats.
A Gaza par exemple, les zoos voient disparaître par manque de soins et famines les plus beaux specimens de leur population.
 A USTRALIE : LA PREMIÈRE MINISTRE NE MÂCHE PAS SES MOTS
"A partir du moment où vous vous mettez à vous plaindre, à gémir et à ronchonner à propos de notre drapeau,de notre engagement, de nos croyances chrétiennes et de notre style de vie, je vous encourage fortement à profiter d'une autre grande liberté australienne, le droit de vous en aller".
  
Et bien sûr, comme d’habitude, les critiques de livres, le “Coin des clowns”, les lettres de nos lecteurs et la présentation de notre librairie qui offre à nos abonnés et aux membres de l’association “Vérité et Justice” un choix d’ouvrages de référence avec une réduction de 30 %.
 
 CONTRASTES
La couverture de ce numéro comporte deux images choquantes des contrastes de notre monde. L'obésité occidentale comparée à la famine du Tiers monde ; la tranquillité familiale d'Obama en face d'enfants victimes de ses drones. Ce ne sont pas les seules oppositions qui font honte. En voici quelques- autres, gratinées.
L'anniversaire des attentats du 11 septembre contre les tours jumelles de New York, évoqué avec emphase par tous les medias, alors que personne ne rappelle un même 11 septembre qui a vu le renversement par la CIA du gouvernement Allende et la mort de son président, remplacé par le sinistre Pinochet.
Le déluge d'indignation antirusse qui a inondé nos médias à propos des Pussy Riot alors que personne ne parle de la répression sanglante de l'opposition au Bahrein. Le journal Libération, muet quand il s'agit d'un pays où se trouve une importante base militaire américaine, s'est lancé dans un délire qui mérite quelques citations. Le 5 septembre, Elfriede Jelinek, lauréate du prix Nobel de littérature en 2004, ne craint pas d'écrire : "Ces trois jeunes femmes ont chanté dans une église, comme il se doit, et ont dansé de façon un peu sauvage une sorte de danse de Saint-Guy, comme il se doit quand, dans un Etat en route vers la totalité, les humains doivent prendre des libertés pour se faire entendre. (…) Dans un pays de camps de concentration, de prisons et de bagnes, où règne la paix des cimetières." Les 8-9 septembre, le même journal consacre sept pages (oui, sept pages !) au même trio condamné "pour avoir chanté une prière punk" et qualifié la bande à laquelle appartiennent les jeunes femmes de "groupe d'artistes contemporains, fondé en 2005 par des étudiants en philosophie, qui veut réveiller les consciences russes par de nouvelles formes d'expression". Le quotidien d'Edmond de Rothschild et de Bernard-Henri Lévy n'en a jamais fait autant pour les victimes des bombardements occidentaux en Yougoslavie, Irak, Afghanistan ou Libye, ou les enfants tués par les drones d'Obama.
L'indifférence de nos médias devant ce président "lauréat du prix Nobel de la paix, comme dit Charles Krauthammer, devenu, juste à temps pour la campagne de 2012, un Zeus vengeur, frappant avec des attaques foudroyantes." Le journal Nouvelle solidarité du 15 juin 2012, citant le New York Times du 26 mai, décrit une procédure qui fait frémir, mais qui laisse froids nos éditorialistes. "Chaque mardi, lors d'une videoconférence sécurisée réunissant une centaine de responsables du terrorisme, Obama dresse personnellement la liste des militants présumés d'Al Qaeda à éliminer par drone prédateur. A partir de biographies proposées par ses conseillers, il interroge les experts et demande l'âge du suspect, avant de sélectionner les courtes biographies de ces ennemis des USA, que ses conseillers appellent des cartes de baseball. Tel un Dieu au-dessus des lois, Obama s'est arrogé le droit d'ouvrir le feu contre un terroriste présumé à l'étranger, même s'il se trouve en présence de membres de sa famille, femme ou enfants, ou amis. Que le pays où sont assassinées les victimes ne soit pas en guerre avec les Etats-Unis, que ces futures victimes aient été ‘choisies’ dans le plus grand secret, sans le moindre procès, qu'ils soient citoyens américains ou non, tout cela n'a aucune importance, tant que c'est le président en personne qui prend la décision." Et de tout cela, personne dans nos médias ne dit un mot. On préfère se lamenter sur le sort, sans doute déplorable mais mineur, de Rimsha, la "petite sacrifiée chrétienne du Pakistan", qui d'ailleurs a été finalement innocentée.
Les braillements belliqueux du sinistre Fabius, acharné à faire la guerre à Damas après Belgrade, à la tête des joyeux mercenaires de la démocratie recrutés chez Al Qaeda, et le silence général sur les malades syriens privés de médicaments ou les forces de l'ordre laïque décimées par des fondamentalistes étrangers.
La farce tragique consistant à payer les dettes en en créant des nouvelles ou à pousser la croissance en laminant le pouvoir d'achat par la rigueur.
Voilà quelques “contrastes”.
Mais ce sont plus que des contrastes. Ce sont des ignominies.
Louis DALMAS
 
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