Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Visiteurs
Depuis la création 1 378 952
Newsletter
3 novembre 2012

ELECTIONS USA: les États-Unis et le Moyen-Orient

Sur LE GRAND SOIR

 

Les élections américaines sont manifestement liées au Moyen-Orient, au moins dans le domaine de la rhétorique.

Mais en pratique, la politique étrangère américaine dans la région dépend de la dynamique propre du Moyen-Orient, comme des revers politiques et économiques des États-Unis ou de leurs ambitions. Il y a peu d’éléments historiques prouvant que la politique étrangère américaine dans le monde arabe ait jamais été guidée, au moins de façon lisible, par des principes moraux.

Quand il est question du Moyen-Orient - et honnêtement, de la plupart des pays - c’est surtout une question de style. Les deux principaux partis politiques du pays se sont révélés tout aussi interventionnistes, mais les Démocrates, au moins dans les deux dernières décennies, semblaient pencher davantage vers l’unilatéralisme en politique étrangère comme dans la guerre, tandis que les Républicains, comme l’a mis en évidence l’administration de George W. Bush, sont beaucoup moins préoccupés par la façon dont leurs actions peuvent être qualifiées.

L’administration américaine de Bill Clinton (1993-2001) a maintenu un état de siège draconien sur l’Irak, ce qui a provoqué ce que l’ancien procureur général américain Ramsey Clark décrit comme « un génocide ». Deux ans plus tard, W. Bush a choisi la voie de la guerre directe, ce qui revenait simplement à donner un autre nom au génocide en cours. Dans les deux cas, des centaines de milliers d’Irakiens innocents sont morts.

En dépit des rodomontades guerrières de l’ancien gouverneur du Massachusetts, Mitt Romney, sur ses intentions de bouleverser le Moyen-Orient pour répondre aux intérêts des États-Unis au cours de son mandat, s’il devait être élu, peu de gens prennent cela pour plus que des tentatives désespérées de séduire les secteurs les plus réactionnaires de son parti, en particulier ceux qui disposent d’une influence politique, de l’accès aux médias et, bien sûr, de beaucoup d’argent. Sheldon Adelson, le magnat pro-israélien des jeux, peut être cité plus que d’autres mais nombreux sont ceux qui exigent une telle rhétorique avant de bien vouloir sortir leurs chéquiers.

En fin de compte, « c’est l’économie, imbécile » - une expression devenue légendaire après qu’il ait été inventée par Bill Clinton alors qu’il lançait sa campagne présidentielle en 1992. Une fois de plus, la phrase est susceptible d’être le facteur clé du prochain 6 novembre.(...)    Lire la suite...

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Derniers commentaires
Archives
Publicité