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4 novembre 2012

Hollande donne des gages à Netanyahou

Sur MEDIAPART

Trois semaines après son arrivée à l'Élysée, François Hollande avait choisi de s'afficher avec le chef de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Cette fois, c'est aux côtés du premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, que le président de la République a tenu à donner des gages sur plusieurs dossiers, notamment le nucléaire iranien et la reconnaissance d'un État palestinien.

Sur l'Iran, d'abord, les positions des deux dirigeants se sont récemment rapprochées, puisque Israël a implicitement repoussé la menace d'une attaque imminente au printemps, voire à l'été 2013, pour laisser du temps aux sanctions internationales. De son côté, François Hollande a toujours tenu un discours très clair sur son opposition au programme iranien. « Depuis plusieurs mois, dans des négociations que nous avons toujours souhaitées, nous avons demandé à l'Iran d'apporter les preuves qu'il n'y avait pas de sa part de recherche de l'arme nucléaire. Pour l'instant, nous n'avons pas eu cette démonstration. Nous avons donc fait voter plusieurs sanctions et nous sommes encore prêts à en faire voter d'autres – autant qu'il sera nécessaire », a redit mercredi le président français, lors d'une conférence de presse commune mercredi à l'Élysée.

Sans condamner devant le premier ministre israélien l'hypothèse d'une attaque militaire. La France est pourtant a priori hostile à toute intervention israélienne contre les sites nucléaires iraniens, mais elle fait partie du groupe 5 + 1 (les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne) qui négocie avec Téhéran. « Ce n'est pas le scénario aujourd'hui que je prépare. (...) Je ne fais pas de plan sur ce qui peut se passer après, ce qui m'intéresse, c'est d'empêcher », a affirmé François Hollande.(...)

 

 

Trois semaines après son arrivée à l'Élysée, François Hollande avait choisi de s'afficher avec le chef de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Cette fois, c'est aux côtés du premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, que le président de la République a tenu à donner des gages sur plusieurs dossiers, notamment le nucléaire iranien et la reconnaissance d'un État palestinien.

Sur l'Iran, d'abord, les positions des deux dirigeants se sont récemment rapprochées, puisque Israël a implicitement repoussé la menace d'une attaque imminente au printemps, voire à l'été 2013, pour laisser du temps aux sanctions internationales. De son côté, François Hollande a toujours tenu un discours très clair sur son opposition au programme iranien. « Depuis plusieurs mois, dans des négociations que nous avons toujours souhaitées, nous avons demandé à l'Iran d'apporter les preuves qu'il n'y avait pas de sa part de recherche de l'arme nucléaire. Pour l'instant, nous n'avons pas eu cette démonstration. Nous avons donc fait voter plusieurs sanctions et nous sommes encore prêts à en faire voter d'autres – autant qu'il sera nécessaire », a redit mercredi le président français, lors d'une conférence de presse commune mercredi à l'Élysée.

Sans condamner devant le premier ministre israélien l'hypothèse d'une attaque militaire. La France est pourtant a priori hostile à toute intervention israélienne contre les sites nucléaires iraniens, mais elle fait partie du groupe 5 + 1 (les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne) qui négocie avec Téhéran. « Ce n'est pas le scénario aujourd'hui que je prépare. (...) Je ne fais pas de plan sur ce qui peut se passer après, ce qui m'intéresse, c'est d'empêcher », a affirmé François Hollande. 

Benjamin Netanyahou s'est aussitôt félicité de cette « position extrêmement importante ». Le premier ministre israélien a cependant nuancé l'effet des sanctions internationales. Ces mesures « sont fortes, pèsent indéniablement sur l'économie iranienne mais n'ont malheureusement pas retardé d'un pouce le programme nucléaire », a-t-il déclaré, quand François Hollande a jugé que « nous devons regarder ces sanctions comme efficaces ». Mais, a affirmé Netanyahou, « aujourd'hui, j'ai appris que finalement nous parlions, sur de nombreux sujets, une seule et même langue ».

Avant les élections législatives, le chef du gouvernement israélien a besoin de montrer qu'il n'est pas isolé sur la scène internationale. D'autant plus que ses relations avec le président américain, candidat à sa réélection, Barack Obama, sont notoirement détestables. Lors du débat avec son adversaire républicain Mitt Romney, Obama a redit que l'option militaire devait être « le dernier recours », jugeant que les sanctions économiques décidées contre l'Iran portent leurs fruits car elles « bloquent complètement l'économie » iranienne. (...)

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Mon commentaire:   territoires palestiniens colonisés , Sabra et Chatila, Opération plomb durci ... et un petit pot pourri de commentaires (pertinents) rencontré de ci de là:

-    En quoi Netanyahu, dont les soldats blessent et tuent régulièrement des enfants et des adultes, est-il légitime pour parler de la mort d'enfants et d'adultes français ?

- Tout comme Sarko, Hollande veut des négociations "sans condition"! ce qui est un permis accordé au Likoud (Begin, Sharon et Netanyahu) pour continuer la colonisation.

 carte-israel-palestine1.jpg

Rabin, le seul à avoir signé des accords à Oslo est un travailliste et il a été assassiné.

 

- D'après François Hollande, la sécurité des juifs de France est donc devenue une "cause nationale"...... Moi qui naivement croyait que la France était une République laique, ou le communautarisme n'avait pas cours..... Quid de la sécurité des Français athés ou agnostiques  ?.... des Français catholiques ou protestants, des Français musulmans ou bouddhistes....  ils sentent le paté ? ... Quid de la sécurité des chomeurs et des SDF ?.....les socialistes font de plus en plus fort !
Vous imaginez si François Hollande avait participé à un hommage aux victimes musulmanes de M.Merah en présence , du roi du Maroc en précisant que la sécurité des Français musulmans était "une cause nationale"...... ? .... j'imagine déjà le bras d'honneur de Gérard Longuet...... de Copé ou de Marine Le Pen......
Hollande est en train de devenir aussi minable que Sarkozy.....

 

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