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24 décembre 2012

Du rififi chez les plix !

 

Sur AGORAVOX

par Gérard Luçon lundi 24 décembre 2012

(plix, plouc gaulois selon Uderzo et Goscinny)

Certains d’entre vous se rappellent ce petit bonhomme laid, verdâtre, incarnant « l’horrible visage de la discorde », dans l’album « la zizanie ». La base de départ de l’histoire est que les gaulois seraient querelleurs, quelle idée ?

En 48 après Jules César nait le petit Deuxpardix, dans l’ancienne Déols, ou la présence gallo-romaine y est attestée par des pierres sculptées, des monnaies, de la céramique, des urnes. Déjà …

Il passe son enfance dans des tribunaux, ce qui l’amènera tout naturellement à se prendre plus tard pour Jean Valjean. A cette époque il s’acoquine avec des GI’s pour lesquels il devient, grâce à sa taille et sa corpulence, protecteur de putes, et accessoirement fournisseur de cheptel, prenant le surnom de « Pétarix ». Une élocution, une mémoire en jachère ne l’empêchent pas de se marier avec la Dame Guignix, de 7 ans son aînée, qui lui apportera la gloire et la guigne. Ensuite « tout baigne » et les cinéphiles n’oublieront jamais son étonnante et admirable prestation dans « le cri du cormoran le soir au dessus des galères ». On comprend grâce à tout cela, et notamment son sourire niaiseux et son jeu de mollets, qu’il ait intéressé Marguerite Durix qui lui offre un rôle dans Nathalie Grangix.

En 52, toujours après J.C., nait à Lutèce le petit Clavix, dit « La fripouille », qui arrivera quand même à faire prépa à Sciences Pot. Commençant dans « vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine », il termine sa carrière exilé à Londres, mais pas pour relever la France, comme son illustre prédécesseur, le général de Gaulle, mais plutôt pour échapper au fisc (et continuer à se taper des gonzesses qui ont des dents comme des claviers ?). Sa fuite comme un lapin de Varennes, après la terrible défaite de Nicolas le Hutin battu par François le Banal au tournoi de l’Elysée en 2012, fait qu’il termine sa carrière la même année avec « Inconnu à cette adresse » de Kressmann Taylor. Comprenne qui pourra !

Enfin en 55 arrive le petit Sarkozix, né à Neuillix de parents d’origine pochette surprise (comme disait le Sar Rabindranah Duval). Sa mère est française d’origine Rhône-Alpine (Alpine : en un seul mot) et en même temps juive de Salonique (je précise, toujours en un seul mot !). Son père, Palix, vient directement de la petite ville tsigane de Bocsa, dans la plaine austro-hongroise, qu’il a quittée pour fuir l’avancée des hordes du grand leader Communix, alors qu’il avait eu un comportement qualifié d’Héroïx par Adolfnazix lui-même. Comme quoi « héro d’un jour, héro pas toujours » !

Le petit Sarkozix est si brillant en classe et si attachant que ses professeurs veulent en permanence le garder. C’est ainsi qu’il fera 2 sixièmes, puis obtiendra un sauf conduit grâce à sa mère (pour les esprits pervers, cinéphiles et fouineurs, je ne parle pas de la mère de Forrest Gump !). Enfin il terminera ses études sur un bac « B » en 73, et alignera les réussites scolaires avec une licence de redoublement en droit plus une maîtrise en droit privé 5 ans plus tard. Sa carrière studentesque se termine à l’Institut d’Etudes Politix en 81 par un « circulez y’a rien à voir », son niveau en langues étrangères l’ayant particulièrement aidé à continuer sa spécialité en échecs scolaires. Sur ce sujet je jetterai un voile pudix, n’ayant pas, moi-même, pu faire mieux.

Sa haine de la jeunesse, laquelle est en général de haute taille et de bel aloi, comme le poète Galouzeau de Villepix, fait qu’il décide de porter des talonnettes et d’être de droite. Ainsi il devient le plus petit parmi les grands RPR-X, gagnant même le surnom de « Peticonardix », qui lui a été attribué par le grand Jakchirix, dit « super menteur ». Devenu chef des morveux du RPR-X il grimpe tous les échelons, et aussi toutes les échelonnes, pour enfin accéder à la fonction suprême, Généralissime en Chef de la droite Classix.

Il épouse, en x-ièmes noces, Cécile Tsiganer Albenix, qui ensuite jouera un rôle important en Lybix. (voir « la vie intime du grand leader Khadafix » bientôt publiée par Bernard Henri Botulix Levix).

Sur ces lancées il se retrouve candidat opposé à Ségolènix de Charente-Poitou surnommée Bécassinus, à Bayrix des Pyrénées surnommé « La Madonne du Béarn, et à Lepenix de Bretagne surnommé « la gégène à un œil ». Que du beau monde.

A l’issue d’une âpre lutte où, tour à tour, l’épouse de Peticonardix et le copain de plumard de Bécassinus se barrent de la maison, transformant cette élection en combat de Coq-Us, sont éliminés Bayrix et Lepenix. 

Et c’est ainsi que notre pays a été dirigé par celui qui avait les plus grandes cornes : Asinus asinum fricat !

La rencontre :

Les grands esprits sont faits pour se rencontrer, comme les huitres et les moules quand elles ont un Quotient Intellectuel similaire. Encore faut-il que des lieux existent permettant à ces différents QI de pouvoir se croiser. Dans ce but le parc d’attraction sarkoland est créé, les bases sont jetées pour ces entrevues inopinées (en un seul mot). Ainsi en fut-il (en deux mots) de Pétarix, de la Fripouille et de Peticonardix, chacun devenant l’ami, l’intime et enfin le protecteur de l’autre.

A cette époque, dans la lointaine Corsica, les gens du Maquix font tout sauter. La fripouille, qui ne savait pas que l’île de beauté était une île ouverte aux seuls iliens, et qu’eux seuls y avaient des dégrèvements d’impôts et de taxes, s’y installe pour échapper à Méchanfix de Metropolix, le percepteur des riches et des pauvres. Un pain de Plastix et le voila quémandant protection chez Peticonardix. Pétarix étant à cette époque occupé dans ses caves, c’est Peticonardix lui-même qui décide de le protéger, et de contraindre ceux du Maquix avec une déclaration qui va rester dans l’histoire : « du haut de mes talonnettes, un mètre vous contempte ! ».

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Il y a 7 mois

La fête du travail prend une dimension particulière cette année. Demain, les syndicats et le FN, (...)

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A ce stade je ne peux que préciser que les scribes de Peticonardix, dont l’inégalable Henriguainix, étaient plus forts en provocations qu‘en histoire ou en grammaire, alors le verbe « contempter », pensez donc ! Un contempteur, cela contempte !

Sa saillie énoncée, Peticonardix rentre à Lutèce, avec le sentiment du devoir accompli. Il est devenu, lui, le protecteur des gens fisc-harcelés et des sur-hérités. Ainsi nait sa devise « il vaut mieux faire payer les pauvres, ils sont plus nombreux ». Il modifie donc la loi sur les impôts en créant l’ISF, l’Impôt des Sans Fric, et son Bouclier Frical. Il décide aussi de marquer l’histoire en faisant pacifier la Côte d’Ivoire, la Lybie, et aussi en offrant aux Emirs du Qatar le statut de « France – Paradis fiscal pour les islamistes richissimes ».

Quelques années plus tard le trio est bien abimé.

Une étrangère, Angimerkix, a pris les rênes de l’Europe ;

Un noir, Obamix, commande les Etazunix, et même les chinois ont choisi Xi JinPix comme chef du reste du monde.

Peticonardix a encore divorcé, épousant une immigrée milliardaire, Carlabrunix, surnommée Ocarlitabellabrunix-tchix-tchix, devenue française par fonction, bref une « malgré elle ». La Fripouille s’est barré en Normandie (pas la vraie, mais celle où on boit de la cervoise tiède et où on roule à gauche même quand on n’est pas bourré). Pétarix s’est reconvertit dans le « jaja » et le scooter, n’étant plus en mesure de tenir la bière sans une poche en plastique en bandoulière, ni d’enfourcher une Ducati ni même une Malagutti. C’est pourtant ce même Pétarix qui va tenter d’obtenir du bon peuple la réélection de Peticonardix, en expliquant qu’on peut compter sur lui (Peticonardix) car il l’a aidé à résoudre de sérieux problèmes à l’étranger.

Las, un Faux Mage venu de Hollande, un certain Prolix, promet au bon peuple des Gaulles une vie normale, sans rien, et encore mieux : sans rien de plus, si ce n’est un carambar mensuel de prime. Sa devise « Je ferai pareil, mais sans les ors ni les apparats » met le feu aux urnes. Le peuple, qui n’a plus rien dans sa gamelle, est séduit. Enfin un gros qui maigrit pour devenir son chef et qui ne se sent pas obligé de se marier pour se taper des gonzesses. Un mec, quoi ! Un vrai, un Jules, un Macho … mais pas trop (comme disait Luis Rego) !

C’est le début de la fin pour ce triumvirat nickelé (en un seul mot). Dès lors les ennuis commencent :

-la guerre de succession qui oppose Fillonus à Coppeus à la tête du parti de la droite décomplexée (en un seul mot) se solde par deux moribonds et un vaudeville, devenant la droite Buissonnière ;

-l’angleterre devient le paradis des ratés et des traitres, méritant de nouveau son surnom de Perfide Albion,

-la Belgique Wallonne, qui a déjà un nombre important de poivrots, recueille un exilé capable de devenir son champion du monde. Le Mimoun de la boutanche, le Adamo des zingues. Son ami Gal Elmalix, le Dalida de l’œillade a beau le soutenir, de commun accord avec Catherine Pastrèsnovus, le Toutparix est en flammes. Tour à tour s’engagent dans la Légion Pétarienne : Debbouzix le Chaouix, Arthurix le milliardaire proche oriental, et même le grand Johnnix de retour de ses montagnes helvètes. En face une légion de comédiens obscurs, sans grade, le lumpenprolétariat du cinéma, se rebelle. Inconnus mais propres !

La messe est dite, Pétarix peut et doit changer de nom. Peut-être, rendant son passe-porc, pourrait-il devenir le sieur Vandeputtarix ?

Mais la raison reprend le dessus, comme dans tout village gaulois :

-Jakchirix se reprend et accepte, après avoir lu « la zizanie », de ne plus utiliser l’appellation « Peticonardix », il revoit désormais régulièrement celui qui est devenu à ses yeux Tullius Detritus, celui par qui le bordel arrive, l’horrible visage de la discorde. Ils supervisent ensemble l’action du faux Mage Prolix, aidés en cela par le scribe Giscardix, celui qui aurait eu une liaison avec une noble anglaise.

-24-12-2012, les Mayas et les illuminés ayant raté leur fin du monde, c’est enfin Noël, les français sont réunis en famille, ils ont tué le cochon ou la dinde, le village gaulois continue sa vraie vie. Bonnes fêtes à tous !

Toute ressemblance avec des personnages existant (ou méritant d’exister selon la phraséologie de Laurenfabix) ne serait que fortuite, inopinée voire troublante. Et tout homme politix qui se sentirait lésé car oublié dans cette courte histoire ne pourra s’en prendre qu’aux animateurs du Grand Magix Politix Circus ! Clowns un jour, clowns toujours !

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