VIDEO. Un bastion pro-Chavez se prépare au pire.
VIDEO. Chavez : «Etat de santé stable mais délicat», selon son gendre
Publié le 03.01.2013, 12h28 | Mise à jour : 20h27
L'état de santé du président vénézuélien Hugo Chavezcontinue de faire l'objet d'hypothèses contradictoires et de rumeurs. Opéré pour la quatrième fois le 11 décembre, à La Havane (Cuba), d'un cancer de la zone pelvienne, l'avenir d'Hugo Chavez suscite inquiétude et interrogations dans son pays. D'autant qu'aucun communiqué médical n'a été publié depuis sont départ à Cuba.
Le gouvernement a recours à de brefs communiqués diffusés dans les médias officiels pour informer la population.
Il est censé prêter serment dans une semaine
Mercredi, le principal parti d'opposition a réclamé la vérité sur la santé de Chavez. «Il est essentiel que le gouvernement agisse de façon à ce qu'on lui fasse confiance. Il est essentiel qu'il dise la vérité» sur l'état de santé du président, qui doit prêter serment pour un nouveau mandat le 10 janvier, a déclaré le secrétaire général de la Table de l'unité démocratique (MUD), Ramon Guillermo Aveledo.
Le gendre du président vénézuélien s'est donc exprimé mercredi soir à propos de la santé d'Hugo Chavez. Jorge Arreaza, qui est également ministre des Sciences et des Technologies, a expliqué sur Twitter que l'état de santé de Chavez était «stable» mais toujours «délicat». Il n'a toutefois pas fourni plus de précisions.
Le vice-président, Nicolas Maduro, avait pour sa part expliqué dimanche que l'état de santé de Chavez se dégradait. Il avait évoqué «de nouvelles complications apparues à la suite de son infection respiratoire».
Le Brésil préoccupé
Réélu le 7 octobre, Chavez est censé prêter serment jeudi la semaine prochaine. Les informations sur sa santé semblent compromettre la tenue de la prestation. Dans le cas d'une incapacité d'un président en exercice, il revient au vice-président ou au président de l'Assemblée d'assurer l'intérim et de convoquer des élections sous 30 jours. Avant son départ pour Cuba, Chavez a transmis une partie de ses pouvoirs à son vice-président Nicolas Maduro.
Plusieurs pays de la région s'inquiètent de la situation et de ses conséquences politiques. Sous couvert d'anonymat, un source au sein du palais présidentiel brésilien a notamment déclaré mercredi à l'AFP que «le gouvernement suit avec préoccupation la situation du président» Chavez