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13 janvier 2013

PROCESSUS DE TRANSITION POLITIQUE EN SYRIE

Sur l'EXPRESSION DZ

 

Moscou insiste sur son lancement

Ces déclarations interviennent au lendemain d'une rencontre à Genève qui a réuni l'émissaire international, Lakhdar Brahimi, avec les représentants russe et américain.

La Russie a insisté hier sur le lancement d'un processus de transition politique en Syrie en rejetant toute ingérence extérieure, au lendemain de la rencontre à Genève de l'émissaire international, Lakhdar Brahimi, avec des représentants russes et américains. «Il faut (...) lancer un processus de transition politique en Syrie visant à inscrire dans la loi l'égalité de droits garantis pour tous les groupes ethno-confessionnels de ce pays», a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. «Comme par le passé, nous soutenons fermement en préalable que les questions concernant l'avenir de la Syrie doivent être résolues par les Syriens eux-mêmes, sans ingérence extérieure et sans que soient imposées de solutions toutes faites», a-t-il ajouté.

Ces déclarations interviennent au lendemain d'une rencontre à Genève entre le secrétaire d'Etat adjoint américain, William Burns, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, et le médiateur international de l'ONU et de la Ligue Arabe, Lakhdar Brahimi. A l'issue de ces pourparlers, qui ont duré plus de cinq heures, M.Brahimi a réaffirmé «la nécessité urgente» d'une solution politique, mais n'a pas fait état de progrès notables dans les discussions. Il a rapporté que les négociateurs étaient d'accord pour rechercher une «solution politique fondée sur le communiqué de Genève du 30 juin dernier», pierre angulaire de la position de la Russie qui prévoit la mise en place d'un processus de transition politique réunissant toutes les parties en conflit qui exercerait «tous les pleins pouvoirs exécutifs».

Ce document ne se prononce par sur le sort du président Bachar al-Assad, ce qui a suscité des interprétations divergentes au sein du Groupe d'action sur la Syrie qui a adopté ce plan, Washington estimant qu'il ouvre la voie à l'ère «post-Assad», tandis que Moscou et Pékin, affirment qu'il revient aux Syriens de déterminer leur avenir.

Vendredi, M. Brahimi a toutefois indiqué que les trois parties s'étaient mises d'accord sur le fait que l'expression «tous les pleins pouvoirs exécutifs signifie tous les pouvoirs de l'Etat», sans donner plus d'explications, ce qui pourrait signifier que cela ôterait tout pouvoir à M.Assad dans la pratique. Contacté par l'AFP, le ministère des Affaires étrangères s'est refusé à tout commentaire. «Nous partons du fait que ce document consensuel (le communiqué de Genève, ndlr) reste tout à fait pertinent et la seule plateforme pour surmonter la crise» en Syrie, se contente d'indiquer la diplomatie russe dans son communiqué. «A notre avis, la priorité est de faire cesser immédiatement toute violence et effusion de sang et d'acheminer l'aide humanitaire aux Syriens, y compris aux déplacés et aux réfugiés», a-t-elle encore déclaré. Moscou a aussi réaffirmé hier son soutien à la mission de paix de M. Brahimi et à la poursuite de pourparlers trilatéraux. La veille de la rencontre tripartite à Genève, la Syrie avait accusé Brahimi de «partialité flagrante», mettant en doute son maintien en tant que médiateur international.

 

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