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13 janvier 2013

Des militants palestiniens s'installent sur le site "E1"

 Sur l'EXPRESSION

PROJET DE COLONISATION ISRAÉLIEN EN CISJORDANIE

Plus de 200 Palestiniens refusaient toujours hier après-midi d'obtempérer à un ordre israélien de quitter un campement installé la veille sur le site d'un projet de colonisation juive particulièrement controversé en Cisjordanie occupée. «Des membres de l'administration civile israélienne en Cisjordanie nous ont dit ce matin que nous avions une heure pour évacuer les lieux», a indiqué une des organisatrices du campement, Abir Copty, en début de matinée. «Nous n'avons pas l'intention de partir de nous-mêmes». L'armée israélienne, présente aux abords de la colline où est installé le campement, a dressé des barrages autour du site, ont constaté des journalistes de l'AFP. Le négociateur palestinien Saëb Erakat a déclaré que l'armée israélienne l'avait arrêté à un des barrages lui ordonnant de reprendre la route de Ramallah et l'empêchant de rejoindre le camp. Ce dernier, composé d'une vingtaine de tentes, se trouve dans la zone ultra-sensible E1, où le gouvernement israélien a récemment relancé un projet de colonie. La police israélienne a distribué vendredi des ordres d'expulsion aux militants palestiniens, déclarant le secteur «zone militaire interdite» aux civils. Mais les Palestiniens ont obtenu, par l'intermédiaire de leur avocat, une injonction de la Cour suprême israélienne gelant l'ordre. «Cette injonction gèle toute évacuation pour six jours à partir de l'installation du campement, vendredi», a indiqué une militante, Irene Nasser, à l'AFP. «L'administration civile israélienne en Cisjordanie considère que cette injonction ne concerne que les tentes, pas les personnes. C'est la raison pour laquelle ils ont essayé de nous faire partir ce matin», a-t-elle ajouté. Le campement, baptisé «Bab al-Chams» (La porte du soleil), situé entre Jérusalem-Est occupée et la colonie israélienne de Maalé Adoumim, se veut une réplique palestinienne des colonies sauvages israéliennes. Des responsables palestiniens, notamment Moustafa Barghouti, membre du Conseil législatif palestinien, ont rendu visite aux campeurs dans la matinée pour les encourager, a constaté un correspondant de l'AFP. Dans une atmosphère bon enfant, les militants tentaient de se réchauffer en buvant du thé et du café. Ils brandissaient des drapeaux palestiniens et scandaient des slogans comme «La Palestine est libre» ou «A bas l'occupation» israélienne. «C'est beau de construire ici un village sans l'autorisation d'Israël. Nous sommes ici pour rester», a déclaré un militant, originaire de Ramallah, qui a souhaité conserver l'anonymat. Une centaine de Palestiniens, portant des couvertures, de la nourriture et de l'eau sont arrivés en début d'après-midi par autobus en provenance de Ramallah. D'autres venant aussi de Hébron devaient les rejoindre dans la journée, ont indiqué des militants palestiniens sur Twitter.

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