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22 février 2013

[♭♫ ♫]le "vrai ou faux" médiatique ; la règle de leur jeu.

Sur le blog de CANAILLE LE ROUGE

 

Vendredi 22 février 2013

Toi qui aime t'intéresse à la vie politique (sûrement) et prend plaisir (peut-être) à jouer au billard, après avoir lu ce qui suit tu ne regardera plus une partie de snoocker de la même façon :

 http://www.topnews.in/files/Snooker-games.jpg

 

Un peu comme ces jeux envahissant le fenestron médiatique, la presse tout doucement met en place un de ces outils à formater les esprits qui, si personne ne les attrape dès maintenant bille en tête, va faire des ravages.

 

C'est un peu comme au Snoocker, cette forme de billard issu de l'esprit des officiers de l'armée des Indes de sa très gracieuse majesté.

Une bille blanche tape alternativement une rouge et une d'une autre couleur pour marquer les points et hop à chaque fois c'est dans la poche.

 

Le jeu est beau mais traduit dans l'affrontement idéologique il révèle sa drôle d'orientation.

La bille blanche c'est le journaliste-expert : un coup contre une rouge un coup contre une autre,
le cube de bleu qui graisse le procédé de la canne c'est l'argent des média qui contrôle tout dérapage,
la canne c'est le propriétaire des média et les mains et
la tête du joueur, la dernière toujours dans l'ombre, le commanditaire.

 

 

Regardons comment ça marche ? Ils portent un nom générique : "experts" et des déclinaisons genre "décodeur", "projecteur", "éclaireur", "décrypteur" etc. toujours de modestes lumières.

 

 

Dans Le Monde daté du 22 février l'exercice est emblématique et est titré :" Titan qui dit vrai " où pour sauver le soldat Montebourg on démontre que les ouvrier n'ont rien d'autre à faire que se ranger en bon ordre derrière le Maréchal de Verdun sur le Doubs.

 

Le décrypteur de Libé fonctionne à plein sur le même thème.

"On" appelle sur le tapis vert un expert en "qui dit vrai qui dit faux" (la boule blanche) et à chaque coup, un coup contre les rouges, un coup contre les autres mais comme au snoocker c'est en mettant les autres billes dans la poche que se fait le score : cogner du rouge pour engranger le droit de fréquenter et mettre en valeur les autres.

L'intérêt du jeu et surtout dans sa traduction politico-idéologique, c'est que chaque bille rouge mise en poche est éliminée de la table mais que, de droit, les autres couleur reviennent occuper la table pour participer au jeu.

Exemple le patron de chez Titan a-t-il raison de dire que les ouvriers sont des flemmards ? (Vous pouvez essayer avec Mali, UE, PSA ou autre ça marche toujours)

 

 

DÉCRYPTAGE Le réquisitoire du PDG de Titan contre l'industrie hexagonale est démenti par les chiffres.

Par DOMINIQUE ALBERTINI

De «soi-disants ouvriers» trop chers et oisifs, une industrie vouée à la disparition : dans sa désormais fameuse lettre à Arnaud Montebourg, le PDG de l'entreprise américaine Titan, Maurice Taylor, dresse un tableau apocalyptique du travail français. Au risque du ridicule, et surtout de l’approximation, comme le démontrent les données relatives aux marchés européens du travail. Le point.

Non (c'est la boule rouge) et qu'on développe sur productivité réel du travail etc. ensuite cette bille rouge entrée, on va jouer la rose à 5 points : bien sur avec la crise il faut bien faire des efforts et ainsi on entre les une après les autres en jouant le rappel pour se placer pour le coup suivant. Une rouge pour dire que les cadences c'est la direction qui ne donne pas de boulot suivit d'une couleur prune à quatre point vantant l'accord du 11 janvier.

La bille noir est très recherchée. Quand on se la met dans la poche c'est elle qui paie le plus : c'est le MEDEF.

Un MEDEF qui à chaque fois vaut 7 points ; c'est là qu'idéologiquement est validée le profit.

Ainsi avec un jeu de bille et une table idéologique bien de niveau, notre expert boule blanche y va de son complet : bille bleue les ouvrier votent FN, bille jaune la crise est mondiale faut accepter des sacrifices. Il y a même une verte pour dire que les usines poluent (ou, si besoins extérieurs, affirmer que les munitions à l'uranium appauvri sont propres).

Et une carambole sur rouge je marque couleur. Rappel de quelques noires dans la poche (c'est ce qui gonfle les contrats), chacun y va de sont couplet pour en faisant semblant de taper juste se mettre les points dans la poche en chassant les rouges.

 

Regarder à la une du Monde de Libé sur France 2 ou TFI la 5, 6, 7, etc., sur Canal ils ont des joueurs vedettes : l'ex barbouze colonel du SDECE recyclé guerrologue institutionnel, le journaliste économique qui s'entraîne dans les conférences rémunérée par le MEDEF ou les chambres de commerce, le syndicalistologue qui a pour particularité d'être comme la patronne de la CES de n'avoir jamais payé une cotisation, et ainsi de suite.

Des fois un journaliste sur un point difficile met son visage en lumière. On le retrouvera un peu plus tard avec un bureau à l'Elysée ou patron de chaine, directeur de journal. C'est qu'a force de cogner il faut savoir les récompenser, les faire passer de billes blanches dans la lumière à canne avant d'atteindre la tête via le poignet avant de calculer les coups et en estimer le coût.

Pour chaque espace du débat public du moment, le recrutement des billes blanches, la fourniture des cubes de bleu et de canne est ouvert, pour toutes les circonstances. Osons dire, c'est de circonstance, que le procédé est astucieux mais qu'il a ses limites. C'est lui qui fabrique les JP Gaillard , Elkabach et autres défricheurs, qui mainteanant produit en série les Fourest, Pujadas, Roux et autres, bardés de leurs cartouchières d'experts fournis par les grandes enseignes du prêt à penser.

 

 

Tous naviguent dans les studios tenus bien propre par d'un côté les incrustés de l'extrême droite transitant par presse et média et de l'autre les recyclés de 68 en fin de carrière. Club des apostats du mouvement hippie, les repentis du maoïsme, quelques ex du PCF déçus de ne pas avoir été futur en chef de sa fin. Ils y croisent, outre quelques voyageurs de première du tramway de Solferino, des missionnaires sertis de brillants de Dauphine Assas, Lyon, IEP ENA, et autres grandes écoles et facs de droit. Parfois, exotique un officier de réserve qui poursuit son active, ou un ex syndicaliste passé par Le Siècle, toutes et tous dames et messieurs "loyal", clown blanc d'un cirque ou la loyauté est envers le système qui les nourrit quitte à piétiner le reste de la planète.

 

Il fallait bien être officiers désœuvrés de l'armée des Indes pour reproduire entre deux expéditions sur tapis verts les pratiques technique de la guerre idéologique et de l'introduire de façon si sophistiqué dans le paysage médiatique.

C'était une façon pour Canaille le Rouge, à sa manière, de vous éclairer le dessous des cartes, histoire de démêler les questions de leurs champions.

 

 

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