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13 mars 2013

Non, le PS n’a pas bavé sur la dépouille d’Hugo Chavez ni craché sur Jean Jaurès

Sur LE GRAND SOIR

Militants et électeurs du PS, vous n’avez pas à avoir honte
Non, le PS n’a pas bavé sur la dépouille d’Hugo Chavez ni craché sur Jean Jaurès

Camarades militants socialistes de base, élus du terrain et vous : électeurs -Tout-sauf-Sarkozy, pratiquants du vote utile, pourquoi faudrait-il que vous assumiez les reniements, les trahisons, les bassesses, les calculs, les mensonges, les plans de carrière d’une camarilla d’ambitieux, préparés depuis leur adolescence à s’appuyer sur l’idéal de Jaurès pour faire la politique du MEDEF ?
Je vous connais, pour vous côtoyer. Elu à un échelon modeste, j’accomplis mon mandat auprès de socialistes dévoués au bien public.

Ecrivain, je participe à des rencontres avec des organismes gérés par des socialistes. Citoyen convivial, je fréquente et je reçois, chez moi, des citoyens de toutes les obédiences (plutôt de gauche), c’est-à-dire majoritairement des électeurs (et des adhérents) du PS.

Camarades militants socialistes de base, élus du terrain, électeurs, vous êtes mon entourage et je ne peux vous détester pour vos choix, dont je vous dis souvent qu’ils sont des erreurs, choses admises en République, même si nous sommes quelques-uns à vous avoir indiqué d’autres routes à suivre, en vous fournissant tous les panneaux indicateurs, dont celui qui indique « Impasse ». Ou l’autre panneau, là, devant l’avenue Foch : « interdit sauf aux riverains ». Nous l’avons fait si souvent que vous nous soupçonnez de souffrir d’une fixette. J’en vois, pour qui j’ai de la tendresse et qui me la rendent (ne m’ont-ils pas fait conseiller municipal ?), qui évitent de prononcer devant moi les mots : chômage, CDD, Cuba, Palestine, Venezuela, François Hollande, pape, de peur de déclencher ma logorrhée qui va plomber l’apéro dînatoire où la soirée dans un gîte de randonnée. Et je me retiens donc, avec le sentiment d’être le Ponce Pilate qui sait qui les a cognés derrière la tête (Pujadas et sa bande), qui est la sorcière qui a griffé la joue de leur môme dans son berceau (Parisot) et avec quels complices (la clique de Normal 1er), mais qui refuse de témoigner, et passe-moi plutôt le sauciflard, quelqu’un veut un gorgeon de Tariquet ? Regardez-moi ce coucher du soleil, vous avez vu le dernier Guédiguian ? Ils en disent du bien dans Télérama.

Aparté » : je crois que le grand qui m’a fait le plus pleurer, à l’école, c’est celui qui m’a dit que le père Noël n’existe pas. J’ai voulu qu’il meure, j’espère qu’il vit toujours.

Comment vous inciter, sans plomber l’ambiance, à vous poser deux questions : le Parti socialiste est-il de gauche ? Le mot « socialiste » est-il toujours pertinent pour désigner le parti de la rue de Solferino ?

VOUS êtes de gauche, de tout votre cœur et de toute votre âme. Mais quant au PS, à sa direction, la question se pose, aussi vrai que vous ne réussirez pas à finir les mots-croisés du Monde si je vous gonfle en même temps avec les turpitudes d’Hollandreou.

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Jouyet, Cahuzac, Besson, Allègre, Kouchner, Jaurès. Cherchez les 5 intrus

Le point sur lequel nous pouvons être d’accord, est que le PS est moins pire que l’UMP.

Vous votez pour le moins pire. J’en sais beaucoup, parmi vous, qui le font avec répugnance, dès lors qu’il ne s’agit plus d’élire des conseillers municipaux qu’ils connaissent, mais des députés, ces vertèbres soudées d’un parti de notables aspirant aux honneurs et aux privilèges. Vous êtes les porteurs d’eau qui remplissent le marigot où les éléphants du PS vont tremper leur trompe. Vous êtes les courtes-échelles de carriéristes sans idéal. Vous êtes les dévoués colleurs d’affiches menteuses. Vous êtes la parole fraîche des Saint-Jean Bouche d’Or à la langue fourchue. Vous êtes les amis des pauvres qui confient le manche aux complices des riches. Vous êtes les moteurs de luttes dans un bolide où le pilote freine, bloque ses roues et vire à droite. Vous êtes les cotisants qui font vivre une organisation où, au sommet, la plupart se sont enrichis ou s’enrichiront. Pendant parfois toute une vie, vous sacrifiez vos intérêts à une idée que vos chefs sacrifient par intérêt. Vous sacrifiez l’avenir de vos enfants à celui des leurs.

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Pellerin, Hollande, Fabius, Loncle, Shapira, Jaurès. Cherchez les 5 intrus.

Vous craignez plus pour la France que pour vous. Je vous entends : « Si en 2017 on a à choisir entre Sarkozy ou Marine Le Pen, Hollande s’étant jospinisé en troisième position, je vote Sarkozy ». Bis repetita…

Pourquoi faudrait-il que vous ayez honte si vous êtes trompés ou si, lucides vous êtes coincés par un système politique qui vous oblige à choisir entre droite et extrême droite ou (moindre mal) entre deux promotions de l’ENA ?

Vous me dites : Porqué no te caillas ? OK, je vous laisse regarder quelques déclarations faites par des dirigeants socialistes à l’occasion de la mort d’Hugo Chavez. Vous allez y trouver le pire et le meilleur.

Le pire.

Certes, dans un communiqué publié par l’Élysée, le Président François Hollande a salué « la mémoire d’un grand homme qui incarna la destinée de son pays et de son peuple, dans les épreuves les plus terribles du XXème siècle et la construction de la paix où il trouva toujours la France à ses côtés », mais c’était en octobre 2012, après l’annonce du décès de l’ancien roi du Cambodge, Norodom Sihanouk.

Sur Chavez, Pépère a assuré le service minimal : « Le Président défunt exprimait, au-delà de son tempérament et de ses orientations que tous ne partageaient pas, une volonté indéniable de lutter pour la justice et le développement ». Ah ? Il ne mettait pas son « tempérament » encore plus fougueux que celui de Jean-Marc Ayrault au service de l’injustice et de la stagnation ?

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La porte-parole du gouvernement a précisé que le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a exprimé aussi, lors du Conseil des ministres, ses « condoléances attristées » au peuple vénézuélien. Même pas à la famille et aux proches, forcément complices du mort. Fabius, ne l’oublions jamais, fut le Premier ministre qui donna l’asile au dictateur sanguinaire « Bébé Doc », réfugié en France avec le trésor d’Haïti qu’il avait pillé en fuyant la colère du peuple sur lequel il venait de faire tirer.

François Hollande, Jean-Marc Ayrault, n’étaient pas à Caracas pour les obsèques d’Hugo Chavez. Fabius aurait pu faire l’affaire. Mais cet homme franc dut décliner « à cause de son agenda » prétendit-il. Or, aucun rendez-vous n’y était programmé le jour dit, sauf une rencontre avec Fodé Sylla, l’ancien président de SOS Racisme !

Supposons (ma bonne volonté sera appréciée) que ce rendez-vous était plus important que tout. Il y a cinq ministres au ministère des Affaires étrangères : un ministre des Affaires étrangères, et quatre ministres délégués. Et la France a envoyé le ministre de l’Outre-Mer.

Le pire empire avec ce communiqué d’un député du PS :

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Le pire du pire est ici  :

Pierre Schapira, adjoint socialiste au maire de Paris en charge de l’international et de la francophonie, a (aurait ? On a peine à le croire) écrit mardi soir sur Twitter : « Chavez est mort. Paix à son âme. Mais libération pour les Vénézuéliens d’une dictature épouvantable. »

Passons au mieux :

Christiane Taubira @ChTaubira

« Amitié et respect au peuple du #Vénézuela qui dit son coeur brisé et ses craintes du retour hardi des injustices et exclusions ». #

BENOIT HAMON
MINISTRE DELEGUE AUPRES DU MINISTRE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES,
CHARGE DE L’ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE ET DE LA CONSOMMATION
Communiqué de presse
Paris, le 6 mars 2013. N° 448

« C’est avec une très grande tristesse que j’ai appris la disparition du Président Hugo CHAVEZ FRIAS. Personnalité politique hors normes, il a engagé une politique de réduction des inégalités qui lui a assuré un soutien sans faille des Vénézuéliens les plus modestes et permis d’être réélu deux fois à la tête de son pays Président de la République bolivarienne du Venezuela.

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A la demande du Président de la République, je me suis rendu au Venezuela en novembre 2012 pour renouveler notre cadre de coopération politique, économique et commerciale avec ce pays incontournable d’Amérique Latine. J’y ai rencontré Nicolas MADURO MOROS, vice-président du Venezuela qui conduira cette douloureuse phase de transition jusqu’à l’élection présidentielle dans les meilleures conditions démocratiques et dans l’intérêt supérieur du peuple vénézuélien. J’adresse mes sincères condoléances aux Vénézuéliens, à la famille d’Hugo CHAVEZ FRIAS et à tous ses compagnons de route qui ne manqueront pas de reprendre le flambeau de ses combats ».

Le mieux inattendu (et qui buzze) :

Victorin Lurel, le méconnu ministre des Outre-mer, qui représentait la France aux obsèques d’Hugo Chavez à Caracas, a confié son émotion à plusieurs medias :
« On peut ne pas être d’accord avec telle ou telle action de Hugo Chavez mais les gens sont fiers de ce qui a été fait en 14 ans de présidence .

Toute chose égale par ailleurs, Chavez c’est de Gaulle plus Léon Blum. De Gaulle parce qu’il a changé fondamentalement les institutions et puis Léon Blum, c’est-à-dire le Front populaire, parce qu’il lutte contre les injustices.

Moi je dis, et ça pourra m’être reproché, (...) que le monde gagnerait à avoir beaucoup de dictateurs comme Hugo Chavez puisqu’on prétend que c’est un dictateur. Il a pendant ces 14 ans respecté les droits de l’Homme » .

Le très bien

(Où il est prouvé qu’on peut avoir été au sommet du PS et s’en guérir).

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Au siège du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, ému, a lancé : « Ce jour est un jour de deuil pour nous. » Célébrant le bilan de l’ex-président vénézuélien, il a regretté que les « Européens méprisants et arrogants (…) se répandent en injures contre les figures progressistes de l’Amérique latine ». « Ce qu’est Chavez ne meurt jamais ». Déplorant les « commentaires lamentables » des médias , il a lancé  :« J’ai honte. Comment pouvez-vous être aussi infâmes et aussi bas ? »

Il a appelé « à ce qu’on observe au moins 24 heures de trêve dans la haine chaviste, antipauvres et antirévolutionnaires qui sévit sur les ondes et dans toute l’Europe ».
Il a ajouté : « Hugo Chavez a ouvert un nouveau cycle, celui de la victoire des révolutions populaires. Au Venezuela, contrairement à la France, l’Italie, on a fait reculer la pauvreté d’une manière spectaculaire. On a éradiqué l’illettrisme, on a multiplié par trois le nombre d’étudiants. » Et, pour les caciques du PS, il a ajouté : « Certains en France pourraient s’en inspirer ».

Hollande, Ayrault, Loncle, Shapira, plus atlantistes que l’ex-président Jimmy Carter.
USA : Sean Penn, Oliver Stone, Michael Moore et Danny Glover ont dit leur émotion et leur admiration pour Hugo Chavez.

L’ancien président américain Jimmy Carter a déclaré qu’on « se souviendrait du président Chavez pour son action en faveur de l’autonomie et de l’indépendance des gouvernements d’Amérique Latine, son formidable talent de communication, et son charisme. Sous son règne, le taux de pauvreté a été divisé par deux, et des millions de citoyens ont reçu des papiers leurs permettant de participer à la vie politique et économique de leur pays ».

Les copains et les coquins.

Je parlais plus haut «  d’une camarilla d’ambitieux préparés depuis leur adolescence à s’appuyer sur l’idéal de Jaurès pour faire la politique du MEDEF ».

Regardez la brochette « promotion Voltaire » de l’ENA qui a accédé aux manettes du Pouvoir, embauchée par François Hollande. Combien parmi eux ont fait l’ENA pour aider le peuple, pour faire avancer le socialisme ou tout simplement pour servir l’Etat ? Combien, leur diplôme en poche, ont tiré au sort pour savoir s’ils pencheraient à gauche ou à droite ? Et combien ont choisi la gauche parce que les places étaient prises à droite ?

Camarades militants socialistes de base, élus du terrain, électeurs pratiquants du vote utile, je le redemande : pourquoi faudrait-il que vous assumiez les reniements, les trahisons, les bassesses, les calculs, les mensonges, les plans de carrière de ces gens-là, qui vous méprisent, en plus.

Vous n’avez pas à avoir honte, pas plus que moi qui, si longtemps ai voté PS (surtout au second tour). Et comme je comprends ceux d’entre vous qui me soufflent enfin : «  Plus jamais le chantage au vote utile, Chirac nous l’a fait en 2007, Hollande en 2012. Mais en 2014, en 2017, c’est : Un vote à gauche, sinon, rien ».

Le seul vote utile est en effet un vote à gauche, à gauche DE L’APPAREIL du PS. Appareil qui n’est pas vous. Non, le PS n’a pas bavé sur la dépouille d’Hugo Chavez ni craché sur Jean Jaurès. Seuls ses apparatchiks l’ont fait.

Et Chavez a prononcé 3 mots (trois).

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Les trois mots les plus importants qu’il a prononcés dans sa vie sont : « Pour le moment ». Nous sommes en 1989. Le pouvoir vénézuélien pille la nation, affame le peuple et fait tirer sur les mécontents. 3000 morts. Cette sanglante répression est dirigée par le président du Venezuela, Carlos Andrès Perez, ex-vice-président de l’Internationale socialiste.

Un jeune officier, Hugo Chavez, révolté par les massacres, va déclencher en 1992 un coup d’Etat qui va échouer et lui coûtera deux ans de prison. Devant les caméras de télévision, Chavez assume la responsabilité du putsch, appelle à la fin des combats et déclare :

« Malheureusement, pour le moment, nos objectifs n’ont pas été atteints. Mais de nouvelles situations se présenteront où le pays pourra embrasser un destin meilleur. »

Retenons le message en l’adaptant : « Malheureusement, pour le moment, les objectifs de faire émerger une gauche forte, capable de convaincre les adhérents et électeurs socialistes, n’ont pas été atteints. Mais de nouvelles situations se présenteront où la France pourra embrasser un destin meilleur. »

Quand vous regardez le doigt de Hollande qui montre des vieilles lunes, Moscovici vous fait les poches.

Camarades militants socialistes de base, élus du terrain et vous, électeurs, il est grand temps de cesser de pratiquer le vote utile, ce réflexe qui consiste à vous passer vous-mêmes les menottes pendant que des bonimeteurs vous cambriolent.

Voilà, j’ai plombé l’ambiance, j’ai détourné l’attention du sublime spectacle d’un soleil énorme se couchant dans un ciel rouge. J’ai trop parlé, vous n’avez pas pu échanger QUE sur vos vacances passées ou futures, sur vos problèmes avec vos enfants, vous n’avez pas eu le temps de lire l’article de Libé sous le désopilant titre « Chavez, l’arme à gauche ».

Si vous auriez su que j’étais homme à soutenir que le père Noël n’existe pas et, j’en suis capable, que vos parents font l’amour, vous auriez pas v’nus.

Ou alors (rêvons), camarades militants socialistes de base, élus du terrain et vous, simples et fidèles électeurs du PS, vous direz, le choc amorti, tout bien pesé, qu’il est grand temps de cesser de croire aux légendes des cigognes approvisionnant les maternités ou aux naissances dans le potager. Jamais un bébé (viable) n’est sorti d’une feuille de chou (même vendue en kiosque) et on voit que les roses enserrées dans un poing sont stériles.

La nécessaire lutte des classes entre le PS d’en-bas et le PS d’en haut.
Je me suis contenté d’exposer une réalité. Merci de ne pas me le reprocher puisque je ne l’ai pas fabriquée, et merci de ne pas suivre ceux qui prétendent que Karl Marx a «  inventé » la lutte des classes. Ansi, Fleur Pellerin, ministre socialiste déléguée aux PME, à l’innovation et à l’Economie numérique a déclaré, « Je ne crois pas à la lutte des classes », Jérôme Cahuzac, ministre socialiste du budget a lancé à Jean-Luc Mélenchon, « La lutte des classes, (…) moi, je n’y ai jamais cru ». Et Warren Buffett 3ème homme le plus

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riche du monde de ricaner : « La lutte des classes existe, c’est un fait, et c’est la mienne, celle des riches qui mène cette guerre et nous sommes en train de la remporter » en entendant des membres socialistes d’un gouvernement socialiste contredire le plus grand des socialistes français, celui qui inspire ici le respect comme Chavez là-bas : « L’humanité n’existe point encore ou elle existe à peine. À l’intérieur de chaque nation, elle est compromise et comme brisée par l’antagonisme des classes, par l’inévitable lutte de l’oligarchie capitaliste et du prolétariat ». (Jean Jaurès 1er numéro de l’Humanité 18 avril 1904). Et les salariés de Mittal, Sanofi, PSA, Virgin, SFR, Goodyear, Renault, savent qu’il disait vrai.

De congrès truqués en cuisine électorale…

Il existe une lutte des classes inévitable entre ceux qui travaillent et ceux qui dirigent, les esclaves et leur maître, les manants et le seigneur, les salariés et leur patron, le PS d’en bas et le PS d’en haut.

Elle est perdue dans le PS depuis des décennies quand elle est menée sur le terrain choisi par les apparatchiks : les congrès arrangés, les messes trafiquées dans le Temple des combines où les physionomistes laissent surtout entrer les mous du genou, les élus, les salariés du PS ou des communautés qu’il dirige.

La lutte de classes interne sera gagnée par le peuple du PS s’il la mène aussi (pas uniquement) dans l’isoloir.

Au premier tour des présidentielles de 2012, selon l’IFOP, 30 % des électeurs du PS ont hésité à voter pour le candidat du Front de Gauche (coalition de partis de gauche : Parti communiste français (PCF), Parti de gauche (PG), Gauche unitaire (GU), République et socialisme(R&S), Convergences et alternative (C&A), Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), Gauche anticapitaliste (GA) et Alternatifs). Cela pesait neuf points de plus pour le F de G qui aurait atteint 20%, Hollande restant qualifié pour le second tour.

Cela ne changeait rien, Hollande était élu. Hollande était élu et cela changeait beaucoup.

Camarades militants socialistes de base, élus du terrain et vous, adeptes du vote utile, n’oubliez pas d’écouter Yves Montand vous dire ce poème immortel de Nazim Hikmet qui, en 1948 déjà, vous mettait en face de vos responsabilités. Car, si vous ne devez pas avoir honte à la place des sans vergogne, vous n’avez pas non plus à être sourds et aveugles ad vitam aeternam.

http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v...

Maxime Vivas
(Pour legrandsoir.info).

NB. Qualifiant Chavez de « dictateur », la présidente du MEDEF Laurence Parisot a accusé sur France 3 Victorin Lurel de « déshonorer notre pays » en s’exprimant comme il l’a fait. Elle a également reproché à Chavez de n’avoir pas su profiter de la richesse pétrolière de son pays.

La boucle se boucle ainsi : Chavez, président élu et réélu est un dictateur car il a confisqué la manne pétrolière à la Fedecámaras (le MEDEF vénézuélien) pour en donner aux pauvres. Le ministre socialiste qui n’épouse pas ce verdict du MEDEF et des médias « déshonore » la France.

Tandis que Hollande, Fabius, Shapira, Loncle, Cahuzac, Pellerin et Parisot contribuent à son rayonnement dans le tiers monde ? J’en oublie ?

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URL de cet article 19719
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