(Enquête Antoine PEILLON) - Ces "600 milliards qui manquent à la France"
Le journaliste Antoine Peillon a enquêté en France et en Suisse dans les milieux bancaire, judiciaire et policier. Il lève le voile sur un vaste système d'évasion fiscale.
Antoine Peillon, au coeur de l'évasion fiscale par FranceInfo .
Des valises de billets qui passent les frontières, des diamants cachés dans des tubes de dentifrice. Derrière ces images folkloriques se dessine un système sophistiqué. Selon Antoine Peillon, les avoirs français dans les paradis fiscaux atteignent la somme astronomique de 600 milliards d'euros.
Pour son enquête, le journaliste a rencontré des magistrats, des policiers et surtout des cadres de banques qui décrivent, de l'intérieur et anonymement, les circuits de l'évasion fiscale.
La Suisse est en première ligne. Antoine Peillon décrypte les méthodes de la banque UBS, mastondonte de la finance. Il met aussi en cause l'attitude des Etats. La France s'est engagée à lutter contre les paradis fiscaux. Mais selon le journaliste, les résultats ne sont pas à la hauteur des promesses.
"Ces 600 milliards qui manquent à la France" paraît aux éditions du Seuil.
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La surveillance rapprochée du frère de Vincent Peillon étonne les policiers parisiens
Par Delphine Legouté| 31/05/12 - 11:46
Depuis le 24 mai, des rondes régulières ont lieu jusqu'à l'entrée du domicile de ce journaliste, "frère de", qui a enquêté sur l'évasion fiscale et reçu plusieurs menaces. Les fonctionnaires de police s'étonnent de ce traitement inhabituel.
Six patrouilles par jour
Nous ne faisons pas habituellement dans la surveillance rapprochée des domiciles des particuliers. Même pour les célébrités ou les gens riches. C'est du jamais-vu.
D'après Le Parisien du 30 mai, les policiers du Ve arrondissement de Paris s'étonnent du traitement inhabituel reçu par le frère de Vincent Peillon, Antoine Peillon. Ce journaliste spécialiste de l'évasion fiscale a récemment enquêté en France et en Suisse dans les milieux bancaire, judiciaire et policier. Après avoir retrouvé sa porte fracturée et reçu des menaces, il bénéficie depuis le 24 mai de la surveillance rapprochée des fonctionnaires de police de son arrondissement.
Le Parisien explique que cette surveillance consiste à faire des rondes jusqu'à l'entrée de son domicile:
Près de six patrouilles se déplacent chaque jour jusque dans le hall d'entrée d'Antoine Peillon.
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Antoine PEILLON sur FRANCE INTER LE 6/4/2013
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