Fin de campagne électorale au Venezuela, bataille des images
À la veille de l'élection présidentielle vénézuélienne destinée à trouver un successeur à Hugo Chavez, retour en images sur la fin de la campagne qui a vu s'affronter les deux principaux candidats, Nicolas Maduro et Henrique Capriles.
La campagne électorale éclair pour trouver un successeur à Hugo Chavez s’est achevée jeudi avec des rassemblements de masse. Les candidats se sont livrés à une bataille des mots et de l’image qui ne laisse rien au hasard. Nicolas Maduro s’est présenté comme le fils d’Hugo Chavez, tandis que le jeune leader de l’oposition Enrique Capriles Radonsky joue, lui, inlassablement la carte de la réconcilation nationale.
Nicolas Maduro : "Je suis l’Indien au bras fort"
Le 6 avril, dans la province d’Amazonas, Nicolas Maduro se pare d’une coiffe et rappelle à ses supporters les origines indiennes de ses deux grands-mères. Comme Hugo Chavez, l’ex-ministre des affaires étrangères n’a de cesse de rappeler qu’il est métis, à l’image de la grande majorité des Vénézueliens.
Henrique Capriles Radonski : "Je ne suis pas l’opposition, je suis la solution"
Il se présente comme un social démocrate et un admirateur du Brésilien Lula. Le camp chaviste affirme qu’il n’est rien d’autre qu’un oligarque déguisé en colombe. Lors de cette deuxième campagne en six mois, ce sont les mots de Jean-Paul II qui reviennent à chacun de ses discours : "N’ayez pas peur, il faut en finir avec la lutte et entamer la réconciliation".
Diego Maradona : Le chavisme peut-il exister sans Chavez ?
"Il n’est plus là physiquement, nous allons continuer avec Nicolas." Diego Maradona est apparu aux côtés d’Hugo Chavez à d’innombrables occasions. Jeudi soir à Caracas, il venait soutenir son successeur désigné. Sa chemise rouge était aussi marquée d’un "Cristina 2015", l’ancienne gloire du football argentin prêtant également son image à la présidente argentine et à tous les leaders de gauche d'Amérique du Sud.