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13 avril 2013

Fin de campagne électorale au Venezuela, bataille des images

Sur france 24

 

Fin de campagne électorale au Venezuela, bataille des images
© AFP

À la veille de l'élection présidentielle vénézuélienne destinée à trouver un successeur à Hugo Chavez, retour en images sur la fin de la campagne qui a vu s'affronter les deux principaux candidats, Nicolas Maduro et Henrique Capriles.

Par David GORMEZANO (texte)
 

La campagne électorale éclair pour trouver un successeur à Hugo Chavez s’est achevée jeudi avec des rassemblements de masse. Les candidats se sont livrés à une bataille des mots et de l’image qui ne laisse rien au hasard. Nicolas Maduro s’est présenté comme le fils d’Hugo Chavez, tandis que le jeune leader de l’oposition Enrique Capriles Radonsky joue, lui, inlassablement la carte de la réconcilation nationale.

Nicolas Maduro : "Je suis l’Indien au bras fort"

 
PSUV (Parti socialiste unifié du Vénezuela)

Le 6 avril, dans la province d’Amazonas, Nicolas Maduro se pare d’une coiffe et rappelle à ses supporters les origines indiennes de ses deux grands-mères. Comme Hugo Chavez, l’ex-ministre des affaires étrangères n’a de cesse de rappeler qu’il est métis, à l’image de la grande majorité des Vénézueliens.

 

Henrique Capriles Radonski : "Je ne suis pas l’opposition, je suis la solution"

 
AFP

Il se présente comme un social démocrate et un admirateur du Brésilien Lula. Le camp chaviste affirme qu’il n’est rien d’autre qu’un oligarque déguisé en colombe. Lors de cette deuxième campagne en six mois, ce sont les mots de Jean-Paul II qui reviennent à chacun de ses discours : "N’ayez pas peur, il faut en finir avec la lutte et entamer la réconciliation".


Diego Maradona : Le chavisme peut-il exister sans Chavez ?

 
AFP

"Il n’est plus là physiquement, nous allons continuer avec Nicolas." Diego Maradona est apparu aux côtés d’Hugo Chavez à d’innombrables occasions. Jeudi soir à Caracas, il venait soutenir son successeur désigné. Sa chemise rouge était aussi marquée d’un "Cristina 2015", l’ancienne gloire du football argentin prêtant également son image à la présidente argentine et à tous les leaders de gauche d'Amérique du Sud.

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Commentaires
A
Voilà un complément tout frais de ce matin qui ne passe pas sur mon blog et ce n'est pas la première fois que cela arrive et c'est toujours des articles qui concernent le Venezuela...<br /> <br /> Je n’ai pas beaucoup de temps, voici les dernières nouvelles concernant les manœuvres de déstabilisation de l’oligarchie vénézuélienne et de ses alliés du nord pour discréditer des élections dans lesquels ils partent présent. L’opération relampago a commencé à 7h30 GMT (3h heure locale). Elle consiste en une opération tweeter de discrédit jeté sur les résultats électoraux, avant même que les votes l’aient commencé. Je sais que c’est quasi impossible, mais ce serait rigolo que Capriles gagne mais que son élection soit remise en question par sa propre campagne, mais le brave peuple du Venezuela qui déjà avait démonté les matrices d’opinion de l’extrême droite en 2002, lors du coup d’état, ne se laisse pas avoir par la démagogie interrompue par de brusque accès de haine du candidat Capriles, participant actif à ce coup d’état vite avorté, grâce à l’incroyable faculté d’autoorganisation du peuple pour défendre sa révolution. Depuis avril 2002 le peuple du Venezuela est bien conscient qu’il aurait un jour à défendre la révolution sans la présence d’Hugo Chavez - comme il l’a fait avec succès ces jours-là - et s’y est préparé. L’opération relampago se double d’un appel à la mobilisation qui ne présage rien de bon. Les petites frappes des groupes d’extrême droite entraînées notamment dans le cadre d’Opror, comme la « Main Blanche » ont montré leur agressivité et leur violence de manière sporadique tout au cours de la campagneL’opposition oligarchique c’est également réunie dans l’état de Bolivar avec Elisabeth Hofmann, seconde secrétaire de l’ambassade US pour planifier le processus de déstabilisation, en particulier ses aspects médiatiques, mais aussi la poursuite des sabotages des installations électriques. . Ils prévoient la mobilisation de 86 OOO personnes pour protester contre les soi-disant fraudes électorales cette nuit.<br /> <br /> <br /> <br /> Résumé de Comando antichavista prepara la "Operación Relámpago" para deslegitimar elecciones del 14- A
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A
Voilà un complément tout frais de ce matin qui ne passe pas sur mon blog et ce n'est pas la première fois que cela arrive et c'est toujours des articles qui concernent le Venezuela...<br /> <br /> Je n’ai pas beaucoup de temps, voici les dernières nouvelles concernant les manœuvres de déstabilisation de l’oligarchie vénézuélienne et de ses alliés du nord pour discréditer des élections dans lesquels ils partent présent. L’opération relampago a commencé à 7h30 GMT (3h heure locale). Elle consiste en une opération tweeter de discrédit jeté sur les résultats électoraux, avant même que les votes l’aient commencé. Je sais que c’est quasi impossible, mais ce serait rigolo que Capriles gagne mais que son élection soit remise en question par sa propre campagne, mais le brave peuple du Venezuela qui déjà avait démonté les matrices d’opinion de l’extrême droite en 2002, lors du coup d’état, ne se laisse pas avoir par la démagogie interrompue par de brusque accès de haine du candidat Capriles, participant actif à ce coup d’état vite avorté, grâce à l’incroyable faculté d’autoorganisation du peuple pour défendre sa révolution. Depuis avril 2002 le peuple du Venezuela est bien conscient qu’il aurait un jour à défendre la révolution sans la présence d’Hugo Chavez - comme il l’a fait avec succès ces jours-là - et s’y est préparé. L’opération relampago se double d’un appel à la mobilisation qui ne présage rien de bon. Les petites frappes des groupes d’extrême droite entraînées notamment dans le cadre d’Opror, comme la « Main Blanche » ont montré leur agressivité et leur violence de manière sporadique tout au cours de la campagneL’opposition oligarchique c’est également réunie dans l’état de Bolivar avec Elisabeth Hofmann, seconde secrétaire de l’ambassade US pour planifier le processus de déstabilisation, en particulier ses aspects médiatiques, mais aussi la poursuite des sabotages des installations électriques. . Ils prévoient la mobilisation de 86 OOO personnes pour protester contre les soi-disant fraudes électorales cette nuit.<br /> <br /> <br /> <br /> Résumé de Comando antichavista prepara la "Operación Relámpago" para deslegitimar elecciones del 14- A
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J
Très détaillé et instructif, ton texte... je le copie comme article avec réf. bien sûr. Merci!!!
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A
Un peu réducteur comme article. Qui élude les aspects importants de cette campagne dont un des candidats refuse de signer les accords électoraux et se voyant plus que probablement perdant appelle ses supporters à semer le chaos après les élections. Ce qu’ils font déjà, les groupes d’extrême-droite de la « main blanche » entre autres multipliant les actes de violence et de vandalisme, alors que plusieurs équipes de paramilitaires infiltrés et revêtus des uniformes de l’armée du Venezuela ont été capturés sur le territoire au cours des derniers jours et que des équipes de saboteurs ont provoqués des pannes générales d’électricité à travers le pays. Ou souille de « Viva el cancer ! » les représentations de Chavez.<br /> <br /> Capriles peut bien appeler son équipe de campagne Simon Bolivar, et se parer d’autres attributs bolivariens, le peuple n’est pas dupe. Entre les déguisements de fêtes des chavistes qui mènent une campagne joyeuse, retournant avec humour les attaques haineuses de l’opposition et la triste mascarade des opposants qui adorent montrer leur derrière nus en signe de protestation, il y a un monde de différence. Lorsqu’au début de la campagne, l’opposition tente de dénigrer Maduro, ancien chauffeur d’autobus (mais aussi militant dès l’enfance, accompagnant Chavez depuis le début des années 90, ministre des affaires étrangère acteur incontournable de la construction régionale pendant 6 ans, vice-président, puis président en fonction), ce dernier se ressaisit de ce qui pour l’opposition est une insulte mais pour le peuple, la garantie que c’est bien l’un des leurs qui se propose de le représenter, un des slogans de campagne sera » Nicolas le Conducteur », et c’est au volant d’un bus qu’il arrive au meetings de campagne. Alors que Capriles, lui, se déplace dans un jet appartenant à ses sponsors étasuniens et commettant maladresses – difficile de dissimuler le racisme et l’élitisme quand ils font partie intrinsèque de votre personnalité - après maladresses semble toujours d’avantage perdre les pédales.<br /> <br /> L’alliance de l’opposition, la MUD s’est fissurée au cours de cette brève campagne et différents groupes s’en sont démarqués, les uns rejoignant le parti du peuple, les autres affirmant qu’ils refusent de se joindre au tentatives de déstabilisation qui s’y prépare, et que sans virer de bord, ils refusent d’être mêlés à la nouvelle tentative de coup d’état qu’y s’y prépare. <br /> <br /> Rappelons que Capriles fut un acteur de la tentative de 2002, au cours de laquelle il avait violé toutes les règles en pénétrant de force à l’intérieur de l’ambassade cubaine. Rappelons que l’ex-chouchou de Miami, Washington et du fasciste Uribe, avait vu au cours de la campagne de 2012 son programme de destruction immédiate des acquis de la révolution au bénéfice de politiques ultra-libérale, et que la démagogie avec laquelle il essaye de rectifier le tir ne leurre pas plus le brave peuple du Venezuela, qu’il ne fut leurré en 2012 par les mensonges des putschistes et de leurs médias toujours amplement dominants.<br /> <br /> Il ne leurre même pas ses commanditaires qui voudraient bien s’en débarrasser et menaçaient de l’éliminer en faisant porter le chapeau au peuple bolivarien. <br /> <br /> Aujourd’hui le candidat de l’opposition promet le retour de la démocratie et de l’argent dans les poches, mais tous savent bien que cela serait promesses non tenues et que ce que le peuple a à perdre, c’est sa dignité retrouvée, c’est l’accès à la santé, mais aussi à la culture qui lui donne les moyens de prendre toujours d’avantage en mains son destin.<br /> <br /> Si Nicolas Maduro qui aime chanter, danser et jouer des percussions peut apparaître à certain comme un candidat folklorique, jamais en manque d’humour de la veine la plus populaire, il ne faudrait pas pour autant négliger les talents politiques dont il a fait preuve tut au cours de sa carrière et particulièrement au cours des derniers mois. Il ne faudrait pas minimiser non plus le fait que plus qu’un homme de pouvoir, il est un homme de conciliation, désigné par Chavez comme son successeur pour mener à bien le projet d’état communal et que depuis il ne cesse de prouver qu’il est l’homme de la situation. Rien à dire, « chapeau bas ! », il faut de solides épaules pour prendre la succession de Chavez. Il faut des nerfs d’acier pour assumer sans vaciller le fait d’être devenu une des cibles privilégiées des assassins aux ordres de l’Empire du Nord.<br /> <br /> Rappelons aussi le soutien apporté à Maduro par la Via Campesina et le Mouvement des Sans Terre, partenaires privilégiés du gouvernement bolivarien dans la mise en œuvre du programme de Souveraineté Alimentaire dans un pays libre d’OGM et de droit intellectuels. N’en déplaisent à Monsanto, affameur de peuple et co-auteur du coup d’étatqui a destitué Lugo au Paraguay.<br /> <br /> Voici donc en vrac, quelques éléments qui me sont apparus au cours de cette campagne. Personne ne doute aujourd’hui que Maduro,et donc le petit peuple, ne remporte haut la mains les élections de demain. C’est en ce qui concerne ce qui se passera après que nous pouvons avoir des inquiétudes légitimes. L’empire du Nord dans son entreprise de néo-colonisation, ne peut se permettre un nouvel échec, en Amérique Latine en général, au Venezuela en particulier et tous les gros comploteurs de l’extrême-droite (PP espagnol inclus) se sont retrouvés ces derniers jours en Argentine dans l’état de Rosario pour préparer la déstabilisation des régimes rebelles. A suivre, de très près.
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