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6 mai 2013

Les Armées Secrètes de l’OTAN - Film en 3 parties.

 Sur EDITIONSDEMILUNE

Incroyable... mais vrai !

Le livre de Daniele Ganser diffusé à la télévision française !


Le livre Les Armées secrètes de l'OTAN a inspiré le réalisateur Emanuel Amara qui en a fait un excellent documentaire (de 52 minutes). Ce film a déjà été diffusé en Belgique le 2 février 2011 sur La Une, la première chaîne de télévision nationale de la RTBF; il a également été diffusé début mars en Suisse (pays natal et de résidence du professeur Ganser) sur la TSR, la première chaîne de télé en langue française.
En France, programmé sur une chaîne de télévision publique (France5), de moindre audience, mais tout de même, en prime time, il a été diffusé le dimanche 1er mai, à 20h30.

***
Cliquez ici pour lire la présentation sur le site Internet de la RTBF.

Le mercredi 2 février 2011 sur La Une (RTBF) à 21h55
1950-1990: Le scandale des armées secrètes de l'OTAN


Après la seconde guerre mondiale, la CIA et le MI6 ont mis en place, dans toute l'Europe de l'Ouest, des armées secrètes destinées à être activées en cas d'invasion soviétique. Ces réseaux, dirigés par l'OTAN et souvent adossés à des groupes d'extrême droite, furent appelés Stay Behind.

Bientôt, de chaque côté du Rideau de Fer, l'Europe s'installait dans le statu quo, et la probabilité d'une offensive soviétique devenait infime. Pourtant, les réseaux Stay Behind ne furent jamais démantelés. Au contraire, ils allaient user de leur force pour interférer, en temps de paix, dans les processus démocratiques nationaux. Chaque fois que la gauche menaçait d'accéder au pouvoir, le bras armé de l'OTAN pouvait intervenir.

À plusieurs reprises, cet usage de la force est allé jusqu'au terrorisme et la mort de civils innocents. Pire, dans certains cas, les forces de police et les services de sécurité ont préféré protéger les coupables afin de préserver leur capacité de combat. Grâce à ces protections, le réseau Stay Behind a pu jouir du secret le plus total.


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Cliquez ici pour lire la présentation sur le site Internet de France5.

ou là, pour lire cette présentation en format PDF (page 10 du Magazine de France5).


Pendant la guerre froide, l’OTAN a organisé avec l’accord des grandes démocraties occidentales des armées de l’ombre afin d’empêcher l’essor du communisme hors du bloc soviétique. Ce film, présenté dans La Case du siècle, lève le voile sur ce réseau structuré et puissant. Enquête sur l’un des secrets politico-militaires les mieux gardés depuis la fin de la seconde guerre mondiale.


Le 24 octobre 1990, le scandale éclate au grand jour. L’ancien chef du gouvernement italien Giulio Andreotti révèle au monde entier l’existence d’une armée secrète européenne. Une structure paramilitaire, placée sous commandement de l’OTAN et des Etats-Unis, et responsable de manipulations, d’attentats et d’assassinats. Avec l’aide de l’historien suisse Daniele Ganser, auteur du livre Les Armées secrètes de l’OTAN — Réseaux Stay Behind, opération Gladio et terrorisme en Europe de l’Ouest, le réalisateur Emanuel Amara offre un éclairage sur la guerre secrète qui se livra en Europe de l’Ouest, témoignages et documents à l’appui.

Fondée en avril 1949 pour faire face à la menace communiste, l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord crée en Europe une armée secrète baptisée « Stay Behind » (rester derrière). L’objectif : renforcer le dispositif militaire pour mener une guerre de résistance dans chaque pays en cas d’invasion soviétique. Le siège de cette organisation s’installe à Paris. Depuis la Libération, la France abrite déjà plusieurs bases américaines où la CIA conduit la lutte anticommuniste. Mais, en avril 1961, quatre généraux de l’armée française tentent, avec le soutien de l’agence de renseignement américaine, un coup d’Etat contre l’indépendance de l’Algérie. Pour le président Charles de Gaulle, qui a toujours eu des relations conflictuelles avec les Etats-Unis, l’ingérence américaine dans les affaires françaises devient intolérable. En octobre 1966, la France quitte l’OTAN, et le siège de l’Alliance atlantique déménage à Bruxelles.

Dans leur guerre contre les communistes, les Américains sont allés jusqu’à recruter des nazis et des fascistes dans l’Allemagne et l’Italie d’après-guerre. Historien des services secrets, Erich Schmidt-Eenboom raconte : « En Allemagne, une partie considérable des membres de l’armée secrète, environ 25 %, était constituée des hommes de l’ancien service de renseignement de la SS, l’Office central de la sécurité du Reich. Le personnel ainsi que le réseau d’agents et d’indicateurs étaient noyautés par les anciens SS. On s’est appuyé sur eux pour créer l’armée secrète allemande. » Cette alliance avec des groupuscules d’extrême droite a eu des conséquences particulièrement tragiques dans ces pays. Le 2 août 1980, une bombe explose dans une salle d’attente de la gare de Bologne. Le bilan est lourd, 85 morts et plus de 200 blessés. La police italienne soupçonne d’abord les Brigades rouges, un groupe terroriste gauchiste très actif. Les véritables exécutants de l’attentat, néofascistes, sont condamnés après 15 années d’enquête. Pour les commanditaires, la piste remonte jusqu’à Licio Gelli, le chef d’une loge maçonnique P2, l’armée secrète italienne Gladio et des responsables des services secrets italiens. Pour Aldo Giannuli, historien de la commission d’enquête sur Gladio : « C’est effectivement un cas de terrorisme d’Etat. Un cas de guerre secrète, d’opérations clandestines qui a eu lieu pendant ces années. Un prix, un très lourd tribut que nous avons dû payer pour la guerre froide. »

Une double stratégie

Un mois et demi plus tard, un attentat pendant la Fête de la bière à Munich marque profondément l’opinion publique allemande. L’enquête établit que la bombe a été posée par Gundolf Köhler, mort dans l’explosion et membre de la milice Hoffmann, un groupuscule d’extrême droite. La police découvre rapidement des liens entre le terroriste et un certain Heinz Lembke, qui s’occupe d’un arsenal souterrain. Des caches d’armes faisant vraisemblablement partie du dispositif Stay Behind allemand. Après son arrestation, l’homme, qui avait annonçé son intention de révéler toute la vérité, sera retrouvé pendu dans sa cellule. Le colonel Klaus Fichner, ancien membre du service de contre-espionnage de la Stasi, explique : « En fait, ces armées secrètes avaient une double stratégie. En cas de conflit ouvert et d’occupation d’un pays membre de l’OTAN, elles devaient organiser une résistance. Une deuxième stratégie s’est développée avec les années. Il s’agissait de créer des tensions politiques à l’intérieur des pays de l’OTAN et d’étouffer par tous les moyens les mouvements de gauche. » Depuis les révélations de 1990, seuls l’Italie, la Belgique et la Suisse ont commandité une commission d’enquête afin de tenter de faire la lumière sur ces armées secrètes.

- Amandine Deroubaix (France5)


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Nous avons trouvé sur Internet cet article sur AgoraVox.tv
Nous mettons donc également en ligne sur le site le documentaire diffusé par la RTBF, en remerciant son auteur.


1950-1990: Le scandale des armées secrètes de l'OTAN - Première Partie


1950-1990 : Le Scandale des Armées Secrètes de... par Super_Resistence .

1950-1990: Le scandale des armées secrètes de l'OTAN - Deuxième Partie

 


1950-1990 : Le Scandale des Armées Secrètes de... par Super_Resistence

 1950-1990: Le scandale des armées secrètes de l'OTAN - Troisième Partie


1950-1990 : Le Scandale des Armées Secrètes de... par Super_Resistence

 

 

 

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