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10 mai 2013

Obama, marionnette des banksters

Sur le blog de SUPERNO

obama-pritzker

Obama vient de nommer madame Penny Pritzker comme secrétaire (ministre) au commerce. En France, indifférence générale. Un petit entrefilet dans Libé. Un article dans “Elle” sur le mode “Ouais, super, une femme !”

Et rien d’autre. Aujourd’hui, l’actu américaine occupe une partie des antennes françaises, mais c’est pour narrer un fait divers crapoteux sur lequel le niveau des commentaires est forcément assez limité.

Pendant ce temps-là, il y avait 100 « journalistes » à se presser devant le siège de la Ligue de Football Professionnel pour l’audition du directeur sportif du QSG qui aurait bousculé l’arbitre au cours d’un match. L’actu a ses priorités.

99% des gens ne sont donc même pas au courant de la nomination de madame Pritzker. Et sur les 1% qui restent, combien connaissent son véritable pedigree ? Encore une illustration concrète de ce système médiatique de merde, qui par le mensonge, la désinformation, et l’information orientée, arrive à canaliser la révolte populaire (en l’envoyant davantage sur le mariage homosexuel que sur le traité Merkozy ou l’ANI, par exemple) et à truquer les élections en choisissant les candidats.

Mince consolation, en France nous avons banksters.fr. Et figurez-vous que suite à l’appel publié ici, nous avons renforcé l’équipe de nouveaux traducteurs, dont Pogo (que je salutopassage), qui a la particularité d’avoir vécu 35 ans aux Etats-Unis. Il n’a pas seulement été le traducteur principal de cet article, mais c’est aussi lui qui l’a déniché, sur un site satirique : truth out.

Texte court en effet, site satirique, mais après l’avoir lu on comprend pourquoi Obama, même s’il est forcément « moins pire » que Bush (de la même manière que Hollandréou est, contrairement à ce que prétendent certains qui ont la mémoire courte, forcément « moins pire » que Sarkozy), n’a rien fait contre la finance et les banksters : il est leur créature et leur marionnette.

En France, on glose sur Cahuzac ou Fabius. Mais nous sommes vraiment de petits joueurs.

En lisant l’article, on découvre que cette Pritzker est en fait une saloperie de bankster au féminin, héritière milliardaire des hôtels Hyatt. Comme héritière milliardaire d’une chaîne d’hôtels, on connaissait déjà Paris Hilton, personnification de la bêtise et du consumérisme débridé d’une Amérique décérébrée. Mais qui a au moins fait preuve de bon goût une fois dans sa vie en s’abstenant de faire de la politique.

Ce n’est pas le cas de Penny Pritzker, qui fut la directrice de la première banque à faire faillite (en ruinant ses clients) à cause de produits financiers merdiques adossés à des crédits immobiliers subprimes. A ce titre, elle devrait croupir dans un cachot humide. Mais aux Etats-Unis, si on excepte Madoff, les banksters ne vont jamais en prison. Même sous Obama.

Et pour cause : on apprend que c’est à cette dame Pritzker qu’Obama doit sa carrière, que sans elle il n’aurait jamais été président des Etats-Unis, mais serait sans doute toujours un petit élu local des beaux quartiers de Chicago.

C’est toujours cette Penny Pritzker qui l’a mis en relation avec l’un des plus beaux salopards de la finance américaine, à savoir Robert Rubin, le ministre des finances de Clinton, le père de la dérégulation bancaire, celui qui a abrogé le « Glass-Steagall-Act » qui séparait de manière étanche les banques de dépôt pour pères de famille des banques d’affaires spéculatrices. Une fois cette loi abrogée, une fois Clinton remplacé par Bush, Rubin a tranquillement profité de sa loi sur-mesure pour prendre la tête du monstre Citigroup (qui a parfaitement illustré les méfaits de cette dérégulation : les pères de famille qui y avaient imprudemment placé leur pognon l’ont perdu, volatilisé par les spéculateurs de Citigroup, qui devra par ailleurs être sauvée du naufrage par les contribuables. Rubin, lui, a touché plus de 100 millions de dollars.)

Résultat de cette dérégulation, tout Wall Street s’est écroulé en 2008, coûtant plus de 10 000 milliards de dollars à l’Etat Américain, et précipitant le monde entier dans la mouise.

Et pourtant, ce sont ceux que l’auteur appelle les « caniches » de Rubin, Larry Summers et Tim Geithner, qui tiennent les finances américaines. Et qui vont donc être rejoints par Penny Pritzker, la « bonne fée » d’Obama.

Au moment où des procédures sont toujours en cours pour indemniser les propriétaires qui ont perdu leurs maisons, victimes des agissements des Rubin, Summers, Geithner, Paulson & Co, la nomination de Penny Pritzker est un signal fort, un doigt d’honneur qu’Obama leur envoie.

On célèbre Obama, premier président noir, un si bon orateur, avec de si belles idées, une femme si charmante et si aimante… Alors qu’il n’est que la marionnette d’une bande de malfrats de la finance qui sont les vrais donneurs d’ordre du gouvernement américain, et qui tiennent leur marionnette Obama par les roubignolles.

C’est beau, la politique.

Vous lirez donc cet article sur banksters.fr

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Commentaires
J
... il y a à peine 2 heures, j'expliquais à une amie d'enfance que les présidents américains étaient peu ou prou fabriqués par les financiers...<br /> <br /> D'ailleurs , chez nous même, je crois bien que les 2 derniers l'ont été par les medias... pour le dernier en place actuellement c'est avéré: http://blogdejocelyne.canalblog.com/archives/medias_et_elections_manipulees/index.html (à ne pas rater, le 2è document, vidéode P Carles...)
Répondre
A
Je ne pense pas que Obama serait devenu président des E.U s'il avait été l'héritier d'une histoire afro-américaine. Fils D'un père kényan qui l'a abandonner (sans faire de psychologisme,cela laisse des traces) grandissant hors du pays élevée par une mère dont certains dénoncent des liens avec la CIA ,Obama président métis, pas très étasuniens en Afrique serait appelé "petit blanc". nvit bien comment les racistes de Washington traite un président natif comme Morales,ou métis comme Chavez ou Maduro,à coup d'insultes raciales... clair que H. Clinton cela aurait été pire : une femme. Obama dans le scénario hollywoodien de la politique étasunienne répondait aux attentes du scénario après "Devine qui vient diner ce soir" on nous a jué "Devine qui va présider demain" <br /> <br /> Voici les financiers de sa première campagne après recoupement faits par "une officine spécialisée"<br /> <br /> University of California $1,591,395<br /> <br /> Goldman Sachs $994,795<br /> <br /> Harvard University $854,747<br /> <br /> Microsoft Corp $833,617<br /> <br /> Google Inc $803,436<br /> <br /> Citigroup Inc $701,290<br /> <br /> JPMorgan Chase & Co $695,132<br /> <br /> Time Warner $590,084<br /> <br /> Sidley Austin LLP $588,598<br /> <br /> Stanford University $586,557<br /> <br /> National Amusements Inc $551,683<br /> <br /> UBS AG $543,219<br /> <br /> Wilmerhale Llp $542,618<br /> <br /> Skadden, Arps et al $530,839<br /> <br /> IBM Corp $528,822<br /> <br /> Columbia University $528,302<br /> <br /> Morgan Stanley $514,881<br /> <br /> General Electric $499,130<br /> <br /> US Government $494,820<br /> <br /> Latham & Watkins $493,835<br /> <br /> Percent of Contributions Coded How to read this chart<br /> <br /> legend Coded $284,530,535 (73%)<br /> <br /> legend Uncoded $103,748,220 (27%)<br /> <br /> Total $388,278,755<br /> <br /> Mais dans sa campagne, il parlait avec des trémolos dans la voix, et la larme à l'oeil de la "petite vieille" qui lui avait envoyé un mandat de trois dollars (prélevés sur sa maigre pension) grâce à quoi il était dans la course...et on veut que je gobe son cinéma?
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