Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Visiteurs
Depuis la création 1 378 952
Newsletter
4 septembre 2013

MUNICIPALES - Il faut des listes autonomes à Paris

Sur LIBE

Mélenchon veut des listes autonomes à Paris

3 septembre 2013 à 18:58
Le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, s'exprime le 25 août 2013 à Saint-Martin d'Hères, au dernier jour des Estivales du Front de Gauche.
Le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, s'exprime le 25 août 2013 à Saint-Martin d'Hères, au dernier jour des Estivales du Front de Gauche. (Photo Jean-Pierre Clatot. AFP)
Le coprésident du Front de gauche veut que son parti ait ses propres listes aux prochaines élections municipales dans la capitale.

Le coprésident du Parti de gauche (PG) Jean-Luc Mélenchon a défendu avec force mardi la constitution de listes autonomes du Front de gauche à Paris pour les municipales, critiquant la «danse du ventre» du PC, qui hésite encore entre une alliance avec le PS et avec le PG.

«J’ai peu de goût à me mêler des élections municipales, pour la raison que c’est à d’autres de mener la bataille. Mais (...) Paris pour nous est le cratère du Front de gauche, c’est là où il doit se donner à voir», a déclaré Mélenchon au cours d’une conférence de presse aux côtés de la candidate du PG à la mairie de Paris Danielle Simonnet, et de l’ancienne conseillère de Paris Clémentine Autain, membre du Front de gauche, venue apporter son soutien «personnel» à Mme Simonnet.

Les militants parisiens du PC, l’une des deux composantes principales du Front de gauche avec le PG, doivent se prononcer sur la stratégie de leur parti à la mi-octobre. Ils devront trancher entre deux options: l’alliance avec le PS dès le premier tour des municipales, comme en 2001 et en 2008, ou l’alliance avec le PG, en cohérence avec les dernières élections nationales.

Contrairement au PC parisien, qui souligne la dimension avant tout locale de l’élection parisienne, Mélenchon s’est attaché à mettre en exergue sa dimension nationale et la nécessité là plus qu’ailleurs d’une «cohérence» politique.     «Il y a un devoir d’honnêteté: on ne peut pas faire une manifestation contre le ministre le samedi, et aller voter pour lui le dimanche. Le ministre ou ses avatars, c’est-à-dire tous ceux qui le soutiennent», a-t-il expliqué.

De plus, les élus Front de gauche «seront plus nombreux» s’ils sont autonomes que s’ils négocient avec le PS une alliance dès le premier tour. Enfin, la constitution de listes autonomes permettra selon M. Mélenchon de mobiliser un électorat sinon tenté par l’abstention. «Il n’existe aucun enthousiasme aujourd’hui en faveur des "solfériniens" et de leurs avatars locaux», a-t-il ironisé.

Alors que sept des neuf composantes du Front de gauche se sont prononcées pour des listes autonomes à Paris, Mélenchon a dit ne pas douter que les militants communistes «trancheront dans le sens de l’autonomie et de la fraternité».

Il a en revanche critiqué la «danse du ventre» des dirigeants parisiens du PC. «Ce n’est pas très habile d’aller de l’un à l’autre, d’aller voir les socialistes puis de venir voir les autres camarades en disant "celui qui donne le plus aura notre main". Nous ne voulons pas être un deuxième choix, nous voulons être le choix du coeur».

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Derniers commentaires
Archives
Publicité