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7 septembre 2013

Qatar en Syrie : la France doit ouvrir les yeux !

 

Sur ATLANTICO

La rébellion syrienne tient maintenant tête au régime depuis un an et demie et fait mentir ceux qui, des deux côtés, par cynisme ou par idéologie, avaient prédit la défaite de l’un ou l’autre camp. Passons sur les communiqués officiels, forcément triomphateurs, de l’armée syrienne. Mais il faut faire ici une mention particulière à tous ceux qui, journalistes, universitaires ou politiques, décrivaient une armée syrienne libre aux quasi « mains nues », manquant cruellement d’équipement, démentant sur les plateaux télé ou dans la presse que des flots de matériel et d’armes affluaient par les frontières poreuses (et en particulier du Liban), pendant que les rebelles exhibaient leurs exploits sur Youtube, à grand renfort de chars T72 détruits.

De la même façon, ce ne sont que mépris et dénégations qu’ont récoltés ceux qui alertaient il y a plus d’un an déjà de l’infiltration massive des djihadistes dans le camp des rebelles. Il ne fallait pas brusquer les opinions publiques alors même que la mission des observateurs de la Ligue Arabe avait dans son rapport de janvier 2012 souligné l’armement performant des rebelles et que les armes continuent d’être vendues à des pays tiers qui les fournissent ensuite aux différents groupes armés.

 

Hard et soft power

Derrière ces gigantesques approvisionnements se trouve la formidable puissance financière du Qatar, davantage multinationale que pays, émirat héréditaire plutôt que démocratie et qui joue un rôle déterminant depuis deux ans qu’a débuté le « printemps arabe ». En Libye, le Qatar a financé l’achat d’armes par les rebelles à des pays tiers comme la France, puis a fait intervenir ses Mirages et ses forces spéciales.

Mais le Qatar, c’est aussi le soft power : la chaîne Al-Jazeera a été en pointe dans la mobilisation de la rue arabe et musulmane contre le régime de Damas, et ce à plusieurs niveaux : dans le traitement médiatique du conflit en lui-même (y compris à coup de « fakes » retentissants) mais aussi par les prêches enflammés dont certains prédicateurs tels que le sheikh Al Qaradawi ont le secret, et qui se sont retrouvés dans les studios climatisés de la chaîne à faire du combat contre Bachar el Assad une œuvre pieuse, renouant avec des accents que l’on croyait réservés au régime iranien dans ses diatribes contre Israël

En Syrie, c’est le voisin iranien, menaçant et tout proche qui est visé par les puissances sunnites du Golfe.

Et sur le moyen terme, c’est aussi une façon, comme pour l’Arabie Saoudite, encore plus exposée à ce danger, de différer la survenue d’un « printemps arabe » domestique, qui viendrait déstabiliser des régimes dont on peut dire qu’ils ne possèdent, à l’heure actuelle, aucun mécanisme démocratique ni préoccupation en termes de droits humains : l’exportation du terrorisme a souvent été de la part de ces pays un moyen d’assurer l’ordre intérieur. Quant à la situation à Bahreïn, dont peu de médias se soucient, elle est l’illustration même de ce que feront ces pays chez eux en cas de révolte populaire : envoyer les chars et réprimer les manifestations......

Lire la suite: t http://www.atlantico.fr/decryptage/qatar-syrie-france-doit-ouvrir-yeux-frederic-pichon-454870.html#GfDHhgdmzpKpcFOJ.99

Qatar en Syrie : la France doit ouvrir les yeux ! Trop longtemps, la France s'est méprise sur les intentions des rebelles syriens et de leurs soutiens arabes, au premier rang desquels le Qatar. Au point de ne pas envisager le risque d'un nouvel Afghanistan. Islamisme et realpolitik Publié le 20 août 2012 RSS 8 122 59 0 242 1 2 Page suivante La rébellion syrienne tient maintenant tête au régime depuis un an et demie et fait mentir ceux qui, des deux côtés, par cynisme ou par idéologie, avaient prédit la défaite de l’un ou l’autre camp. Passons sur les communiqués officiels, forcément triomphateurs, de l’armée syrienne. Mais il faut faire ici une mention particulière à tous ceux qui, journalistes, universitaires ou politiques, décrivaient une armée syrienne libre aux quasi « mains nues », manquant cruellement d’équipement, démentant sur les plateaux télé ou dans la presse que des flots de matériel et d’armes affluaient par les frontières poreuses (et en particulier du Liban), pendant que les rebelles exhibaient leurs exploits sur Youtube, à grand renfort de chars T72 détruits. De la même façon, ce ne sont que mépris et dénégations qu’ont récoltés ceux qui alertaient il y a plus d’un an déjà de l’infiltration massive des djihadistes dans le camp des rebelles. Il ne fallait pas brusquer les opinions publiques alors même que la mission des observateurs de la Ligue Arabe avait dans son rapport de janvier 2012 souligné l’armement performant des rebelles et que les armes continuent d’être vendues à des pays tiers qui les fournissent ensuite aux différents groupes armés. Hard et soft power Derrière ces gigantesques approvisionnements se trouve la formidable puissance financière du Qatar, davantage multinationale que pays, émirat héréditaire plutôt que démocratie et qui joue un rôle déterminant depuis deux ans qu’a débuté le « printemps arabe ». En Libye, le Qatar a financé l’achat d’armes par les rebelles à des pays tiers comme la France, puis a fait intervenir ses Mirages et ses forces spéciales. Mais le Qatar, c’est aussi le soft power : la chaîne Al-Jazeera a été en pointe dans la mobilisation de la rue arabe et musulmane contre le régime de Damas, et ce à plusieurs niveaux : dans le traitement médiatique du conflit en lui-même (y compris à coup de « fakes » retentissants) mais aussi par les prêches enflammés dont certains prédicateurs tels que le sheikh Al Qaradawi ont le secret, et qui se sont retrouvés dans les studios climatisés de la chaîne à faire du combat contre Bachar el Assad une œuvre pieuse, renouant avec des accents que l’on croyait réservés au régime iranien dans ses diatribes contre Israël. En Syrie, c’est le voisin iranien, menaçant et tout proche qui est visé par les puissances sunnites du Golfe. Et sur le moyen terme, c’est aussi une façon, comme pour l’Arabie Saoudite, encore plus exposée à ce danger, de différer la survenue d’un « printemps arabe » domestique, qui viendrait déstabiliser des régimes dont on peut dire qu’ils ne possèdent, à l’heure actuelle, aucun mécanisme démocratique ni préoccupation en termes de droits humains : l’exportation du terrorisme a souvent été de la part de ces pays un moyen d’assurer l’ordre intérieur. Quant à la situation à Bahreïn, dont peu de médias se soucient, elle est l’illustration même de ce que feront ces pays chez eux en cas de révolte populaire : envoyer les chars et réprimer les manifestations. 1 2 Page suivante
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s yeux ! Trop longtemps, la France s'est méprise sur les intentions des rebelles syriens et de leurs soutiens arabes, au premier rang desquels le Qatar. Au point de ne pas envisager le risque d'un nouvel Afghanistan. Islamisme et realpolitik Publié le 20 août 2012 RSS 8 122 59 0 242 1 2 Page suivante La rébellion syrienne tient maintenant tête au régime depuis un an et demie et fait mentir ceux qui, des deux côtés, par cynisme ou par idéologie, avaient prédit la défaite de l’un ou l’autre camp. Passons sur les communiqués officiels, forcément triomphateurs, de l’armée syrienne. Mais il faut faire ici une mention particulière à tous ceux qui, journalistes, universitaires ou politiques, décrivaient une armée syrienne libre aux quasi « mains nues », manquant cruellement d’équipement, démentant sur les plateaux télé ou dans la presse que des flots de matériel et d’armes affluaient par les frontières poreuses (et en particulier du Liban), pendant que les rebelles exhibaient leurs exploits sur Youtube, à grand renfort de chars T72 détruits. De la même façon, ce ne sont que mépris et dénégations qu’ont récoltés ceux qui alertaient il y a plus d’un an déjà de l’infiltration massive des djihadistes dans le camp des rebelles. Il ne fallait pas brusquer les opinions publiques alors même que la mission des observateurs de la Ligue Arabe avait dans son rapport de janvier 2012 souligné l’armement performant des rebelles et que les armes continuent d’être vendues à des pays tiers qui les fournissent ensuite aux différents groupes armés. Hard et soft power Derrière ces gigantesques approvisionnements se trouve la formidable puissance financière du Qatar, davantage multinationale que pays, émirat héréditaire plutôt que démocratie et qui joue un rôle déterminant depuis deux ans qu’a débuté le « printemps arabe ». En Libye, le Qatar a financé l’achat d’armes par les rebelles à des pays tiers comme la France, puis a fait intervenir ses Mirages et ses forces spéciales. Mais le Qatar, c’est aussi le soft power : la chaîne Al-Jazeera a été en pointe dans la mobilisation de la rue arabe et musulmane contre le régime de Damas, et ce à plusieurs niveaux : dans le traitement médiatique du conflit en lui-même (y compris à coup de « fakes » retentissants) mais aussi par les prêches enflammés dont certains prédicateurs tels que le sheikh Al Qaradawi ont le secret, et qui se sont retrouvés dans les studios climatisés de la chaîne à faire du combat contre Bachar el Assad une œuvre pieuse, renouant avec des accents que l’on croyait réservés au régime iranien dans ses diatribes contre Israël. En Syrie, c’est le voisin iranien, menaçant et tout proche qui est visé par les puissances sunnites du Golfe. Et sur le moyen terme, c’est aussi une façon, comme pour l’Arabie Saoudite, encore plus exposée à ce danger, de différer la survenue d’un « printemps arabe » domestique, qui viendrait déstabiliser des régimes dont on peut dire qu’ils ne possèdent, à l’heure actuelle, aucun mécanisme démocratique ni préoccupation en termes de droits humains : l’exportation du terrorisme a souvent été de la part de ces pays un moyen d’assurer l’ordre intérieur. Quant à la situation à Bahreïn, dont peu de médias se soucient, elle est l’illustration même de ce que feront ces pays chez eux en cas de révolte populaire : envoyer les chars et réprimer les manifestations. 1 2 Page suivante
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Qatar en Syrie : la France doit ouvrir les yeux ! Trop longtemps, la France s'est méprise sur les intentions des rebelles syriens et de leurs soutiens arabes, au premier rang desquels le Qatar. Au point de ne pas envisager le risque d'un nouvel Afghanistan. Islamisme et realpolitik Publié le 20 août 2012 RSS 8 122 59 0 241 1 2 Page suivante La rébellion syrienne tient maintenant tête au régime depuis un an et demie et fait mentir ceux qui, des deux côtés, par cynisme ou par idéologie, avaient prédit la défaite de l’un ou l’autre camp. Passons sur les communiqués officiels, forcément triomphateurs, de l’armée syrienne. Mais il faut faire ici une mention particulière à tous ceux qui, journalistes, universitaires ou politiques, décrivaient une armée syrienne libre aux quasi « mains nues », manquant cruellement d’équipement, démentant sur les plateaux télé ou dans la presse que des flots de matériel et d’armes affluaient par les frontières poreuses (et en particulier du Liban), pendant que les rebelles exhibaient leurs exploits sur Youtube, à grand renfort de chars T72 détruits. De la même façon, ce ne sont que mépris et dénégations qu’ont récoltés ceux qui alertaient il y a plus d’un an déjà de l’infiltration massive des djihadistes dans le camp des rebelles. Il ne fallait pas brusquer les opinions publiques alors même que la mission des observateurs de la Ligue Arabe avait dans son rapport de janvier 2012 souligné l’armement performant des rebelles et que les armes continuent d’être vendues à des pays tiers qui les fournissent ensuite aux différents groupes armés. Hard et soft power Derrière ces gigantesques approvisionnements se trouve la formidable puissance financière du Qatar, davantage multinationale que pays, émirat héréditaire plutôt que démocratie et qui joue un rôle déterminant depuis deux ans qu’a débuté le « printemps arabe ». En Libye, le Qatar a financé l’achat d’armes par les rebelles à des pays tiers comme la France, puis a fait intervenir ses Mirages et ses forces spéciales. Mais le Qatar, c’est aussi le soft power : la chaîne Al-Jazeera a été en pointe dans la mobilisation de la rue arabe et musulmane contre le régime de Damas, et ce à plusieurs niveaux : dans le traitement médiatique du conflit en lui-même (y compris à coup de « fakes » retentissants) mais aussi par les prêches enflammés dont certains prédicateurs tels que le sheikh Al Qaradawi ont le secret, et qui se sont retrouvés dans les studios climatisés de la chaîne à faire du combat contre Bachar el Assad une œuvre pieuse, renouant avec des accents que l’on croyait réservés au régime iranien dans ses diatribes contre Israël. En Syrie, c’est le voisin iranien, menaçant et tout proche qui est visé par les puissances sunnites du Golfe. Et sur le moyen terme, c’est aussi une façon, comme pour l’Arabie Saoudite, encore plus exposée à ce danger, de différer la survenue d’un « printemps arabe » domestique, qui viendrait déstabiliser des régimes dont on peut dire qu’ils ne possèdent, à l’heure actuelle, aucun mécanisme démocratique ni préoccupation en termes de droits humains : l’exportation du terrorisme a souvent été de la part de ces pays un moyen d’assurer l’ordre intérieur. Quant à la situation à Bahreïn, dont peu de médias se soucient, elle est l’illustration même de ce que feront ces pays chez eux en cas de révolte populaire : envoyer les chars et réprimer les manifestations.
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Commentaires
J
Cela m'a également surprise!<br /> <br /> Même celui ci http://blogdejocelyne.canalblog.com/archives/2013/09/07/27971414.html que je ne connaissais pas, semble (?) appeler à la modération ... tout en restant un soutien déterminé à l'idée de domination du monde par les USA bien sûr. A noter qu'il semble rester à distance de l'AIPAC... donc des extrémistes, soutiens forcenés à Israël malgré ses crimes répétés et incessants ...
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B
Même Atlantico s'y met, à craindre les puissances du Golfe ? Curieux....
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