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9 septembre 2013

SYRIE. Assad affirme ne pas être derrière l'attaque chimique

Publié le 08-09-2013 à 17h38 - Mis à jour à 17h57

Selon des écoutes de l'armée allemande révélées par "Bild" dimanche, Bachar al-Assad n'a vraisemblablement pas approuvé personnellement l'attaque chimique du 21 août.

 

Bachar al-Assad, le président syrien. AFP

Bachar al-Assad, le président syrien. AFP

 

Le président Bachar al-Assad a affirmé à la chaîne américaine CBS qu'il n'était pas à l'origine de l'attaque chimique du 21 août, a rapporté dimanche 8 septembre le journaliste de CBS qui l'a interviewé à Damas. "Il a nié avoir quelque chose à voir dans cette attaque", a affirmé le journaliste Charlie Rose sur CBS, alors que Washington menace Damas de frappes militaires, accusant le régime syrien d'avoir perpétré cette attaque.

"La chose la plus importante qu'il ait dite, c'est 'qu'il n'y a pas de preuve que j'ai utilisé des armes chimiques contre mon peuple'", a ajouté le journaliste américain. Des extraits de l'interview avec le dirigeant syrien devaient être diffusés lundi matin par la chaîne puis l'intégralité lundi soir sur une autre chaîne, PBS.

Le président syrien a aussi "dit qu'il ne savait pas nécessairement s'il y allait avoir une frappe" en Syrie mais que les Syriens s'y "étaient préparés du mieux qu'ils le pouvaient", selon Charlie Rose. 

Assad n'aurait pas approuvé personnellement l'attaque chimique

Selon des écoutes de l'armée allemande révélées par "Bild" dimanche aussi, Bachar al-Assad n'a vraisemblablement pas approuvé personnellement l'attaque chimique du 21 août. De hauts gradés de l'armée syrienne "réclament régulièrement depuis environ quatre mois des attaques chimiques au palais présidentiel à Damas (mais) ces demandes ont été toujours refusées, et l'attaque du 21 août n'a vraisemblablement pas été approuvée personnellement par Bachar al-Assad", écrit le "Bild am Sonntag".

L'édition dominicale du quotidien populaire s'appuie sur des écoutes effectuées par un navire espion de l'armée allemande, le Oker, stationné près des côtes syriennes. Par ailleurs, "Bild am Sonntag" écrit que le président des services secrets allemands (BND), Gerhard Schindler, a récemment affirmé devant la commission de la Défense du Parlement allemand qu'Assad pouvait encore se maintenir longtemps en place. La sanglante guerre civile en Syrie "pourrait encore durer des années", aurait-il dit devant les élus.

En outre, l'Inspecteur général de l'armée allemande, Volker Wieker, aurait expliqué devant la même commission, que l'influence d'Al-Qaïda au sein de la rébellion grandissait rapidement. L'Armée syrienne libre, soutenue par l'Occident, aurait perdu le contrôle militaire et le flot de déserteurs de l'armée régulière la rejoignant serait désormais nul, notamment parce que les forces proches d'Al-Qaïda fusilleraient ces derniers.

Le président américain Barack Obama et son administration ont intensifié leur campagne pour persuader les élus du Congrès, qui font leur rentrée lundi, d'une intervention en Syrie. Barack Obama les a exhortés à ne pas fermer les yeux après les attaques du 21 août qui ont fait plusieurs centaines de morts. Le président doit enregistrer lundi des interviews avec trois grands réseaux de télévision et les chaînes PBS, CNN et Fox News, puis s'adresser mardi à la nation.

 



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