Municipales : FdG proposez nous autre chose que le PS

Sur PENSEE LIBRE

5 octobre 2013

Les socialistes sont dans « le cadre » néo libéral, comme l’a si bien dit l’économiste Frédéric Lordon, et n’en sortiront pas. Ils nous le démontrent chaque jour.

Rien à attendre de ces notables de la politique professionnelle. De plus, c’est au niveau de ces élections que sont formés les prochains dirigeants socialistes. Leur seul but : Avoir un poste, une place. Toujours plus haut, et pour longtemps !  Il faut leur couper l’herbe sous le pied, les virer de leurs fonctions qui les mènent à la notabilité, sans mauvais jeu de mot.

Ce sont eux qui nous ont fait perdre les élections de 1995, 2002, 2007, et qui, en 2012, avaient déjà désigné le grand socialiste de gauche, Dominique Strauss Kahn, ex patron du FMI, qui comme chacun sait, est un organisme à vocation charitable, selon saint fric, « je me sers..et vous vous partagerez le peu qui reste. »

Toute sa garde rapprochée est présente autour de François Hollande, et même tapis, tiens ça c’est marrant, dans l’ombre, à l’image de Martine Aubry, fille de Jacques Delors, dont nous pouvons apprécier, l’Europe sociale  et fiscale, qu’il nous avait promis lors de la campagne sur Maastricht; Martine Aubry, le second fer au feu, selon la bonne vieille stratégie de François Mitterrand, expert en promesses de gauche, pour faire une politique libérale, puis néo libérale, sous un drapeau rose de plus en plus délavé. Un orfèvre en la matière, mais il avait du métier, qu’ il faut bien lui reconnaître. Les 35 heures de la Maire de Lille, une première loi pour l’un, une seconde loi pour l’autre, puis, après, je me tire, débrouillez vous avec ça, me sont resté en travers de la gorge.

Et je ne suis pas le seul.

Pas d’accord avec le PS, c’est la condition fondamentale pour que notre électorat, d’aujourd’hui, et d’hier, recommence à croire en cette gauche dont le projet fit rêver des générations de militants, et de français. Qu’ont ils fait de leurs promesses de 2012  ? Une fois élus ils ont fait jouer le fait majoritaire, comme par le passé.

Écoutez Marine Le Pen, elle a, comme Nicolas Sarkozy en 2012, trouver les mots qu’ils faut pour convaincre, je ne parle pas de sa campagne anti-immigration, naturellement, véritable fond de commerce des droites, mais des solutions qu’elles piquent à la gauche, alors que nous savons bien que ces solutions lui sont idéologiquement contraires. L’extrême droite n’a jamais résolu les problèmes sociaux, ni en France, ni ailleurs, cela se saurait.

Dis moi qui tu fréquentes, je te dirais qui tu es. Simple non ?

Leur numéro de cirque à plusieurs voix, Valls, Duflot, Ayrault, et Hollande, ne me font plus rire.

Ces pitres ne pensent qu’à 2017. Point !

Front de Gauche, OUI, à vous de proposez vos solutions, et de dire les choses, sans ménager personne.

Commentaire croisé sur Mediapart par Lionel.