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7 octobre 2013

PC-PS - Les deux vainqueurs de Brignoles dansent sur la mélasse!

 

Sur LETANG MODERNE

Lundi 7 octobre 2013

Jean était à la pèche et Sophie a profité des derniers rayons de soleil prés de la fontaine. C’est charmant Brignoles, écartelé aux derniers rayons d’azur, Brignoles est une ville d’accueil et de fontaines. Depuis le  douzième siècle on ne se laissait pas avoir par les coups du sort. On prévoyait, on inventait, on organisait ! Oui mais c’était avant !

Maintenant on baisse les bras, on est désespéré. On ne va même plus voter.

Depuis un petit moment déjà, le maquis n’exhale plus les parfums de romarin, de thym, de lavande, de ciste. Sous les chênes verts et les chênes lièges, à l’ombre des châtaigniers, les bruyères  et les arbousiers sentent la merde !  

Et l’extrême droite en fait son miel. Les bourdons dansent !

Ils ne sont pas allés voter. Ils ne sont pas allés voter, les nôtres d’abord.Et pourtant ils connaissent tous le risque, ils les ont tous vu  les bourdons roder autour des fontaines, avec leur face de cailloux et leurs grésillement xénophobes mais ils ne sont pas allés  voter parce que depuis des semaines et des mois  ceux qui résistent vaillamment depuis des années contre le Front National ont entendu les sales discours d’Emmanuel Valls, les lourds silences des responsables solfériniens.

Ils ont regardé le soleil d’automne et en pensant à la belle saison qui s’échappe se sont dit :

« A quoi bon ?»

Bisbilles locales et  candidats illisibles. L’un PCF, soutenu par la hiérarchie solférinienne, l’autre EELV soutenu par les solfériniens locaux, ont fait le reste.

Le bourdon danse tranquille, les nôtres en ont assez de ces mécanos  improbables ! Ceux qui ne voulaient pas voter à droite dans cette élection devaient avoir le cœur bien accroché : le maquis renâcle une odeur pestilentielle.

Maintenant, il n’y a plus personne pour croire aux sornettes du gouvernement, plus personnes pour penser qu’il faut s’unir derrière la bannière solférinienne  pour battre la droite et l’extrême droite, le rassemblement ne vaut que si il est porteur de contenus clairs, précisément en rupture avec les politiques d’austérités.

Les finesses  sémantiques des  rassemblements contre nature, des alliances électorales qui marient les carpes et les lapins sont tout simplement massivement rejetées !

Toutes les droites  dansent ce matin, et cette buse de David Assouline peut bien appeler au Front Républicain, il n’y a que lui qui ne comprend pas  que celui ci est vide de sens dés lors que les thèses du FN sont portées au sommet de l’Etat par le ministre de l’intérieur Himself !

 Et que Buisson fait la ligne de l’UMP…

Plus que jamais nous avons la responsabilité de  rassembler le monde du travail, rassembler ceux qui veulent la retraite à 60 ans, ceux qui veulent une politique qui tourne clairement le dos à l’austérité.

Les contours de ce rassemblement sont pourtant très nets. Il suffit juste  de s’affranchir des postures incompréhensibles par les gens !

Puisque ce gouvernement mène une politique de l’offre assumée, puisque ce gouvernement amplifie la sordide chasse aux roms, puisque ce gouvernement étrangle les collectivités en saignant les dotations de fonctionnement aux communes, puisque ce gouvernement est le gouvernement au service des entreprises et non des salariés, puisque les députés du Front de Gauche  ne voteront pas le budget de l’Etat :  

Nous sommes donc l’opposition, la seule opposition aux politiques d’austérités !

Lorsque la droite et l’extrême droite appellent à la sanction,  nous sommes les seuls à appeler une autre politique, c’est là que se trouve la marge de reconquête.

Ceux qui partiront faire liste commune avec les amis de Valls et de Moscovici  devront avoir le cœur bien accroché pour défendre le gouvernement.

Définitivement les municipales ne sont pas affaires locales. La mélasse est un sirop très épais et très visqueux. Faites en couler une goutte à Brignoles que la merde se répand jusqu’à Paris  avant d’inonder tout le pays.

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