Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Visiteurs
Depuis la création 1 378 944
Newsletter
28 octobre 2013

MUNICIPALES PARIS - Mais à quelle heure ?

 

Sur LETANG MODERNE

Dimanche 27 octobre 2013

Mais à quelle heure ?

Les conspirations du printemps tissent dans le silence l’ombre dégoutante d’une vieille maison percluse…

Il n’est plus le moment ni de dire ni de taire. Il n’y a plus une minute à perdre, éparpillée chaque seconde est un temps perdu, chaque minute n’y retrouve pas ses petits, et les aiguilles tournent dans le vide d’une pendule sans repères. La trahison ne se porte jamais en sautoir et la désillusion ne s’habille pas en Prada.

L’éternel mouvement de l’humanité n’est pas qu’un élan vers un idéal sacré, il est une discipline qui refuse la marche arrière, lorsqu’un ou deux des nôtres se métamorphose sans saisir l’essentiel du moment, on ne lui demande pas de se ressaisir. On l’abandonne à la triste mélopée du temps qui passe ! Nous on poursuit l’objectif, sans le saisir, sans s’en dessaisir.

Sublime certitude que nous ne nous déliterons pas dans l’abandon des obscures vagues, dans lesquelles chacune de nos valeurs est roulée, lessivée, confondue…

Il n’est pas bien malin celui que ses ennemis font roi, à son tour et bien avant son heure, il lui faudra bien périr dans les plus effroyables tourments des couleuvres et des boas qu’il devra bien avaler lorsque midi pile viendra à sonner.

C’est déjà l’heure ami, du grand Paris et des métropoles superbes où ni toi, ni moi, n’auront le droit de cité. À la niche !

De suite et sans quatre heures. À la niche, les gueux. Sans bruit et sans fureur !

Ce n’était donc pas assez de notre propre martyre de porter seul la lueur éternelle d’un temps meilleur que sans pitié, sans un regard, pour une minute de douceur à ce point tu t’égares, pour un château en en Espagne, pour devenir à ton tour, ne serait-ce qu’une seconde, un petit noble Castillan, sans autre titre spécifique, héritier par le sang de cette noblesse sans ancêtres, un Hidalgo, un traitre !

Imprudents que nous étions, de ne pas comprendre cette convoitise éternelle, imprudents que nous étions, tout attendris, quand dans le même temps que nous jetions des étincelles, que nous soufflions sur les braises, accroché à l’aiguille des trotteuses, tu pétrissais le limon obscur de l’obstruction, l’œil oblique et le teint livide, tu négociais un arrêt du temps, une pause dans le grand mouvement, une parenthèse dans la grande échappée !

Tu ne briseras rien de notre heure qui arrive, bien sur tes rapines nous retardent, fadent notre espoir et grisent notre audace. Mas le vaste dessein du peuple qui reprend une à une ses places résistera à tes petits larcins !

Nous voulions partager la flamme, nous serons obligés de te ravir le feu. Nous arracherons à tes mains sales ton sceptre usurpé. Petite noblesse de nulle part, bien polie avec les puissants et bien obscure avec les nôtres nous irons quand même de conquêtes en conquêtes !

Quel bonheur que ton pétard éclata dans l’eau ! Il était le temps sans qu’il ne soit l’heure, va -z -y  mon Ravachol du politburo, encore un attentat de la sorte, et le Front de Gauche était délivré !

Tic-tac, Tic-tac….. 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Derniers commentaires
Archives
Publicité