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31 octobre 2013

Loi FIORASO et FRANCOPHONIE (mini dossier)

Loi Fioraso : quelles mesures dans le texte de loi ?

Entretiens croisés avec Pouria Amirshahi et Geneviève Fioraso

Plus de  quarante députés socialistes demandent la suppression d'une partie de la loi Fioraso

 

Le philosophe et académicien français Michel Serres lance un appel pour faire la grève de l'anglais

 

 

Défense de la francophonie : l'intervention remarquable de Pouria Amirshahi député PS contre la ministre PS

Sur MEDIAPART

 

Défense de la francophonie : l'intervention remarquable de Pouria Amirshahi, député PS, contre la loi scélérate de la ministre PS Geneviève Fioraso

 

Mars-avril 2013. L'intervention de Pouria Amirshahi contre la loi Fioraso commence par une affirmation fausse, exprimée par le titre :

« Non, la langue française n’est pas un frein à l’attractivité des universités »

Le décalage de cette affirmation par rapport à la réalité justifie en quelque sorte la loi scélérate de la ministre Geneviève Fioraso. Mais cette loi est, à juste titre, condamnée en ces termes :

L’article 2 du projet de loi d’orientation de l’Enseignement supérieur et de la Recherche – qui permet aux établissements de dispenser leurs enseignements entièrement en anglais - porte un coup terrible à la francophonie. En portant l’anglais comme condition de l’attractivité de nos universités, et en marginalisant le Français dans notre pays, c’est l’ensemble de l’espace francophone qui est fragilisé et affaibli

... Si la France veut être attractive, alors il est temps qu’elle contribue à la formulation d’une nouvelle ambition francophone. Bien des peuples amis sont disponibles, demandeurs et même parfois en avance sur ce chemin ! Parmi eux, l’Algérie, pourtant non membre de l’OIF, la Belgique, le Canada, le Maroc, la Côte d’Ivoire, la Suisse, le Sénégal, la Tunisie et bien d’autres encore. Il existe un espace francophone véritable, à la fois d’échanges scientifiques, culturels et diplomatiques. Il existe aussi une francophonie économique, tournée vers le développement et le partage de la valeur ajoutée entre le Nord et le Sud.

Cette condamnation de la loi Fioraso s'ajoute à celle qui est faite également par l'Académie Française :

« Déclaration adoptée par les membres de l’Académie française dans sa séance du jeudi 21 mars 2013 »

La politique linguistique adoptée par la ministre Geneviève Fioraso rappelle celle de Valérie Pécresse, épinglée dans le tract « Les 7 casseroles de Valérie Pécresse »,  qui lui avait valu « le prix de la carpette anglaise »

L'intervention de Pouria Amirshahi et celle de l'Académie Française pourraient rappeler le paragraphe intitulé « Bataille contre le franglais : « Aux fourches! », dans le tract intitulé : « c'est une gestion complètement godiche de la langue française qui est la cause de son déclin »

Mais, par le fait même qu'elles ouvrent un débat qui a toujours été étouffé, ces deux interventions ouvrent la porte à des réflexions plus approfondies et particulièrement porteuses

L'une est intitulée :

« Incompétence, incurie, suffisance et corruption dans la gestion de la langue française » dans les blogs Mediapart

Une autre est intitulée :

« Passage à l'ortograf : comment ça va concrètement se passer » sur le forum ABC de la langue française

 

Pouria Amirshahi est député de la 9ème circonscription, celle des français établis hors de France, responsable PS à la francophonie

 doc f443-d04  avril 2013

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