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6 novembre 2013

Feuilleton Navalny : les casseroles de NALVANY, héros du mainstream médiatique français ...

 

Sur ProRussia TV

 

Feuilleton Navalny : le héros du mainstream médiatique continue d'accumuler les casseroles

Durée : 3min 30sec | Postée : Il y a 2 mois | Chaîne : Le journal de VDLRUssie par chapitre



Après avoir échappé, provisoirement, à la prison, Alexeï Navalny est aujourd’hui accusé par la justice russe de recevoir des financements étrangers. Rappelons que cette pratique est interdite en Russie, afin d’éviter le financement massif des mouvements d’opposition par ceux qui veulent voir un changement de direction du Kremlin, à commencer par les Etats-Unis.

Déjà le 18 juillet dernier, Navalny avait été jugé pour détournement de fond. Les faits remontent à la période où il était membre de l’administration dans la province de Kirov.

Voilà qui est pour le moins paradoxal, quand on sait que Navalny, en tant que bloggeur et avocat, s’est donné pour but de dénoncer la (prétendue) corruption du système russe.
Pour quelqu’un, qui s’oppose au pouvoir et veut s’attaque au système, Navalny en a pourtant bien profité de ce système ! Comme le montre sa place au conseil d’administration d’Aeroflot, la compagnie aérienne nationale russe, obtenue sans doute, avec l’appui de son ami oligarque Alexandre Lebedev. A cela, on peut ajouter un salaire d’avocat très élevé et qui ne s’explique pas par le nombre de ses clients.
Sans oublier, ses participations dans le capital de nombreux grands groupes russes spécialisés dans l’énergie, tels que Lukoïl, Gazprom ou Rosneft… Cela est même un peu fort de café, quand on sait que début 2011, il avait qualifiait le parti de Russie Unie, dont est issu Vladimir Poutine, de « parti d’escrocs et de voleurs ». Voilà aujourd’hui, l’arroseur arrosé !

Navalny doit actuellement sa liberté, à l’intervention de relations bien placés et aux pressions qu’elles ont exercé sur le procureur, qui a lui-même était obligé de demander la libération de l’accusé. Le tout au lendemain de sa condamnation à 5 ans de réclusion, et non de camp comme il était question dans les journaux de la pensée unique. Il est donc exagérer d’affirmer que ce sont les manifestations de soutien à Navalny dans les rues de Moscou, le soir de son jugement, qui ont permis le report d’un jugement définitif. Malgré la présence de nombreuses personnalités appartenant à l’opposition dans la manifestation, celle-ci n’a réuni que 3000 individus dans une ville, rappelons-le, de 27 millions d’habitants.
 
Or, on sait que la justice russe et le Kremlin ne sont pas du genre à céder face à la pression de la rue. Alors qu’Alexeï Navalny se décrit lui-même comme un homme de la rue, un monsieur-tout-le-monde, et refuse les conventions du domaine politique, il est pourtant très apprécié des milieux libéraux, ceux-là même qui profitèrent de l’ère Eltsine pour piller le patrimoine économique russe et constituer leur fortune personnelle. L’acharnement des médias occidentaux à défendre Navalny, en le présentant en tant que victime politique du système, est dû au seul fait, que jusqu’à présent, il est le seul qui ait pu fédérer, un tant soit peu, l’opposition, fragmentée entre communistes staliniens, néo-nazis et ultra-libéraux, tous adeptes du capitalisme le plus forcené.
 
Mais sa nouvelle mise en cause pour financements étrangers, en provenance de 46 pays, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et le Canada, met en évidence le contrôle d’une partie de l’opposition à Vladimir Poutine, par les pays anglo-saxons et leurs alliés, qui ne souhaitent pas voir la Russie former un modèle alternatif au capitalisme sauvage et à la société de consommation.
On comprend mieux alors, les réactions offusquées et immédiates des pays occidentaux suite à son arrestation, fin juillet.

Alexeï Navalny, qui est aussi le candidat préféré des banlieues moscovites, issues de l’immigration, et qui souhaitait se présenter en héros normal de la Russie, est actuellement rattrapé par son rôle de businessman et celui de chouchou de la pseudo-élite libérale russe.
De plus si ces accusations de financements étrangers s’avéraient être exactes, elles deviendraient une nouvelle preuve de l’ingérence américaine dans les affaires russes.

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