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5 décembre 2013

Le FN raconté de l’intérieur par ses déçus

Sur PENSEE LIBRE

 

 

Au Front national, il y a les militants sulfureux que Marine Le Pen exclut pour illustrer sa stratégie de « dédiabolisation ». Et puis il y a les transfuges qui claquent la porte, troublés de découvrir que le FN n’est pas le mouvement « normalisé » et modernisé que dépeint sa présidente.

Le parti a démontré ces derniers mois l’impossibilité de faire un véritable ménage dans ses rangs (lire notre article). Il prouve aujourd’hui la fragilité de ses « prises de guerre » à gauche et à droite. Dimanche, un reportage du « Supplément » de Canal Plus (à voir ici) révélait le grand bluff des recrutements du souverainiste Paul-Marie Coûteaux, présenté comme le chasseur de têtes du « Rassemblement bleu marine ».

Parallèlement, plusieurs ralliés au FN ont fait marche arrière. Certains partent en dénonçant la radicalité de sa base. D’autres ont été poussés vers la sortie et critiquent un parti « quasi militaire », « pas démocratique » et « sexiste ». Certes, ils ne sont qu’une poignée et cherchent, pour certains, un coup de projecteur médiatique. Mais tous racontent un pan du Front national, de l’intérieur. Témoignages.

  • Nadia et Thierry Portheault (Haute-Garonne)

« C’est le pot de terre contre le pot de fer. » Cette nuit, Thierry Portheault n’a pas dormi, il a passé des heures « à regarder les lois sur Internet ». « J’ai envie de tout dire, mais on a l’impression qu’on va contre une machine invincible. » Après leur témoignage sur le Front national, livré à la Voix du Midi et largement relayé, le parti a répliqué dans les médias et annoncé une plainte pour diffamation contre lui et sa femme, qui était il y a un mois encore candidate FN à Saint-Alban. Alors, avec leur avocat, les époux ont commencé à constituer un dossier de défense solide.

Le récit de ces deux Toulousains a sérieusement esquinté la stratégie de Marine Le Pen. Avec cette idée phare : « Quand on rentre dans le magasin, on voit l’ambiguïté permanente entre la vitrine Marine Le Pen et l’arrière-boutique », résume Nadia Portheault à Mediapart. Le couple a passé plusieurs mois à « militer à fond » dans le « magasin FN ». Lui est routier, en arrêt depuis un an suite à un accident de travail. Issu d’une « famille d’anciens résistants », « de droite », « gaulliste », il a milité au RPR puis à l’UMP. Elle est mère au foyer et a grandi dans une « famille communiste »« d’origine algérienne ».

L’un comme l’autre ponctuent leurs phrases de « ça peut paraître bête, mais… ». Comme d’autres déçus du FN, ils ont « cru » au discours de Marine Le Pen sur le « rassemblement de tous les Français » et « de toutes les religions ». « On me dit que j’ai été naïf, mais alors il y a 22 % de naïfs en France », dit-il. Thierry a voté Sarkozy en 2007 et a été « déçu car il a divisé la France ». Il se décrit comme un « amoureux de l’Afrique », un continent où il a vécu des années (au Cameroun, Gabon, Congo-Brazzaville et en Centrafrique), et qu’il s’est même fait tatouer sur le bras. Sa « ligne », répète-t-il, c’est « la politique de (Nelson) Mandela » « L’esprit de rassemblement, le vivre ensemble, l’égalité pour tous. J’ai cru que Marine Le Pen portait ce discours, que le FN avait changé. »

« À la télé, Marine Le Pen dit haut et fort qu’elle n’a plus rien à voir avec les néonazis, j’ai pensé que le ménage avait été fait », justifie aussi Nadia. Elle qui élève leurs deux enfants raconte avoir été séduite par les propositions du FN sur le « salaire maternel ». « Être mère au foyer est mal perçu dans la société, et le congé parental est très bas. Marine Le Pen proposait de laisser choisir les femmes entre travailler et élever les enfants, grâce à un salaire maternel remonté à 900 euros. » Nadia a aussi cru voir en la présidente du FN une femme « plus humaine et moins politicienne », comme « Ségolène Royal en 2007 ». Elle voulait « qu’on sorte des politiciens vieux et blancs, qu’on ait une femme ou un Noir président ».

Le couple a rapidement déchanté. « Je me suis aperçu qu’il y avait encore des gens de l’OAS, des néonazis, et tout le temps des blagues contre les Arabes. C’est simple, c’est soit contre les Juifs, soit contre les Arabes, soit contre les « pd », relate Thierry. Il y a Marine Le Pen sur l’estrade, mais en bas, on ne parle pas suffisamment de ce qu’on va faire sur le plan social. » Pendant une heure et demie, le couple déroule des anecdotes par dizaines, avec force détails.

Ils évoquent ce responsable frontiste et son frère, militant au FN, « nostalgique de Hitler », « passionné par les Panzer », se vantant d’être « un descendant de SS », d’« avoir porté un tatouage de croix gammée » et « cassé la tête à un Noir qui l’a fait chier ». « Lors d’une réunion militante chez nous, il nous a dit « une balle dans la tête à tous, les Arabes ! » » rapporte Thierry. « Mon frère m’a dit que vu tes origines, toi et tes enfants, vous êtes bons pour le four », aurait lancé le responsable frontiste à Nadia. Ils racontent aussi ce militant policier, « royaliste », qui explique que « quand on sera au pouvoir, on mettra une guillotine sur la place du Capitole et les Arabes en avant ».

Le couple n’a surtout pas apprécié que l’on explique à Nadia « qu’il valait mieux être candidate sous son nom d’épouse que sous son nom de jeune fille, Djelida », ajoute Thierry.  Mais de tout cela, « le FN a été averti, ils n’ont pas été pris en traître », explique-t-il. L’ex-UMP évoque les courriers qu’il a envoyés à Marine Le Pen (lire leur lettre du 11 octobre), mais aussi ceux d’un autre militant frontiste, tous restés « sans réponse ».

Aujourd’hui, Thierry explique que cet épisode a « totalement remis en cause (son) idéologie ». « J’avais plutôt des idées à droite, par rapport au travail. Mais ce n’est plus une question de partis politiques, j’irai où il y aura le « vivre ensemble ». Je veux m’engager contre le racisme. En étant passé au FN, j’ai vu toute la haine qu’il véhicule. »

« À Marseille, le FN reste sur la ligne de Le Pen père »

  • Anna Rosso-Roig (Bouches-du-Rhône)

Elle répète qu’elle « y (a) cru ». Que « (son) entourage (lui) disait que ce c’était que de la com », mais qu’elle n’a « écouté personne ». « J’ai fait un choix malencontreux et pas éclairé. Je me suis laissé éblouir », admet-elle aujourd’hui à Mediapart. Issue d’une « famille de gauche », passée par la CGT puis le PCF et le Front de gauche, candidate à Marseille aux municipales de 2008 et aux législatives de 2012, Anna Rosso-Roig s’est tournée vers le « Rassemblement bleu marine » (RBM) en novembre 2012.

Sept mois de militantisme plus tard, elle a abandonné l’idée d’une liste avec Stéphane Ravier, le secrétaire départemental du FN. « Le RBM, ce n’est pas ce que l’on croit. La vitrine est très belle, les gens qu’ils recrutent donnent une bonne image, mais ce n’est que du faux ! »

À l’origine de son rapprochement avec le FN, un « long moment de flottement à l’été 2012 ». « L’arrivée de Mélenchon, ce positionnement à deux vitesses face au PS, le mariage pour tous, tout cela ne me convenait plus », énumère-t-elle en évoquant aussi « un événement personnel » déclencheur : « L’un de mes proches a été victime d’une agression impliquant une personne d’origine étrangère. J’en ai eu marre de l’impunité, j’ai fait un amalgame », reconnaît-elle.

En novembre 2012, elle assiste à un meeting du FN à Marseille. C’est Steeve Briois, le secrétaire général du parti, qui tient le micro. « Et là surprise, il n’y avait pas de propos racistes, mais un discours édulcoré de A à Z, que de l’économie, la Marseillaise à la fin, des gens comme les autres dans la salle. Cela me semblait bien. » Elle pousse la porte de la section FN locale. « Le secrétaire de section du FN m’a dit “on veut rassembler tout le monde”, “on aimerait que les femmes s’impliquent en politique”. J’ai pensé : “Et en plus ils sont féministes !” »

« Ce qui m’a séduit, c’est l’idée de rassembler tous les Français autour d’un projet commun, et la fin de l’impunité. Si vous lisez leur charte, vous vous dites “c’est une charte de gauche !”. Ils parlent d’intégration et de rassemblement, il n’y a rien de raciste ou xénophobe. D’ailleurs Gilbert Collard m’avait dit : « Moi le racisme, je n’arrive pas à le conceptualiser ». »

De novembre à mai, elle milite avec les frontistes. « Avec le PCF, on était tout le temps sur le terrain, alors qu’au FN, on militait moins, on allait voir les commerçants, on tractait, mais jamais de porte-à-porte. Au PCF, on avait des réunions à thèmes qui alimentaient le programme. Au FN, on avait beaucoup de festif, mais des réunions de fond je n’en ai pas vues. Intellectuellement, je suis restée sur ma faim. Le rôle d’un élu FN, c’est “construire des places de parkings et éviter la construction de HLM” », dit-elle en citant cet article de Marsactu.

L’ex-candidate du Front de gauche explique avoir « sincèrement pensé que Marine Le Pen avait des idées différentes de son père : elle est avocate, je me suis dit qu’elle respectait les droits fondamentaux, et puis c’est une femme moderne ». Elle a aussi cru à une « rénovation du FN », comme « ça a été le cas dans beaucoup de partis ». « Mais à Marseille, le FN reste sur la ligne Le Pen père : immigration, immigration, immigration. Avec l’arrivée de Marine Le Pen, tout cela je ne l’avais pas réalisé. Dans les discours, ils parlent de racailles de quartier, d’immigration, mais ils se tiennent car ils veulent attirer les gens de gauche. »

La transfuge de la gauche a surtout déchanté avec les militants et cadres locaux du FN, « qui se situent dans la vraie France Jean-Marie Le Pen » et lui disaient souvent « Ah non, ce sont trop des idées de gauche ça ». « Les immigrés étaient au centre de leurs préoccupations, et l’islam n’en parlons pas. » Plusieurs épisodes l’ont choquée. « Lorsque le jeune a été poignardé à la gare par un déséquilibré, Stéphane Ravier a organisé un rassemblement avec des pancartes sur les “racailles”. Il faisait passer pour de la délinquance ce qui était le fait d’un déséquilibré ! Puis il y a eu son “dérapage” sur Canal Plus sur le viol. Il a aussi dit que l’islam n’était pas compatible avec la République. »

Lors de son ralliement, elle avait justifié son choix par la « montée des intégristes ». Aujourd’hui, elle précise : « J’ai dit que la religion, tant qu’elle n’est pas intégriste, n’est pas dangereuse, au contraire. » Elle a été choquée de voir récemment « un vieux monsieur agresser verbalement et très violemment trois filles voilées dans le métro. Il leur criait:“Ici on est en France, qu’est-ce que c’est que cette tenue? C’est moi qui vous nourris !” ».

Anna Rosso-Roig raconte surtout l’impossibilité de monter une antenne du “Rassemblement bleu marine” à Marseille car « pour le FN local, c’est un (Bruno) Mégret bis ». « Lorsque j’ai voulu adhérer au RBM, on m’a répondu : “Nous le RBM, on ne sait pas, on n’a pas les papiers, adhérez au FN.” Puis à chaque fois que j’ai demandé des renseignements pour développer le RBM, on me considérait comme une concurrente. Le secrétaire de section m’a dit : “Tu sais, tu ne seras pas candidate si tu ne prends pas ta carte au FN.” Ici, c’est la ligne Ravier ou rien. Il n’y a pas de discussion possible. Gilbert Collard lui-même n’a pas pu s’implanter à Marseille, il a été accueilli toutes griffes dehors. »

Autre « slogan » du FN selon elle, la féminisation du parti : « Il n’y a aucune place faite aux femmes au FN, c’est très machiste. »

Lorsqu’elle a vidé son sac dans Libération, l’état-major du FN a tenté de minimiser avec différentes versions (ici ou), expliquant qu’elle souhaitait une place éligible, ou qu’elle avait « basculé du côté des catholiques traditionalistes » et « tenait des propos incohérents ». « Ces tentatives de discrédit, c’est le FN dans toute sa splendeur, juge-t-elle. Contrairement à eux, je ne suis pas dans une course aux mandats, car moi je ne vis pas que de la politique : je travaille dans une entreprise privée et j’ai repris des études (une thèse qu’elle bouclera l’année prochaine, ndlr). » Elle assure qu’elle ne retournera pas au Front de gauche car elle « ne fai(t) jamais de retour en arrière ». Mais elle pointe du doigt « une crise d’idéologie des partis » : « Les gens sont assez perdus. Beaucoup de mouvements de la société civile se créent. »

« La liste des indésirables » du FN

  • Christiane et Éric Bonnegent (Bouches-du-Rhône)

Eux aussi en sont revenus du “Rassemblement bleu marine”. Mais sans pour autant renier les idées du Front national. Elle pense toujours que « le FN n’est pas d’extrême droite », qu’il « faut arrêter l’immigration » car « c’est plus dur d’être dans la rue à Paris qu’en Tunisie » et que « la France est devenue un pays pauvre ». Lui explique être « dégoûté du FN-Marseille mais pas du FN ». Ce qu’ils reprochent au Front national, c’est son « organisation quasi militaire » et « pas du tout démocratique ».

Conseillère d’arrondissement à Marseille, Christiane Bonnegent a rejoint le Front national à l’arrivée de Marine Le Pen, en 2010, après vingt ans à droite (Démocratie libérale puis UMP). Candidate FN aux cantonales de 2011, elle s’est vu retirer en avril 2012 son investiture de suppléante à la législative dans la 6e circonscription. Non pas pour ces propos polémiques postés en 2011 sur Facebook, mais parce qu’elle est allée « quémander » auprès du secrétaire départemental de l’UMP « un accord électoral » entre leurs deux formations. C’est ce que lui a reproché le secrétaire départemental du FN, Stéphane Ravier, dans un courrier où il estime que cela va « à l’encontre de notre position officielle » et « brouille le message et l’action du Front national ».

Dans cette lettre, il l’informe qu’elle ne fait plus partie des « militants et sympathisants souhaités par les instances du mouvement ». En décembre 2012, Steeve Briois lui explique à son tour dans un courrier que sa demande d’adhésion est refusée car elle figure « sur la liste des indésirables de notre mouvement ».

« C’est la seule fédération de France qui ne choisit pas son secrétaire départemental ! dénonce Christiane Bonnegent. Stéphane Ravier fait émerger des gens qui n’ont aucune compétence mais qui se taisent. Avec cela, le FN ne risque pas de gagner les élections, surtout à Marseille ! » Elle aussi décrit un « parti sexiste » où l’on « demande juste aux femmes de se taire ». « Aux cantonales de 2011, j’ai fait 47,5 %, seule et sans aucune aide. Ils m’ont remplacée par une femme de 74 ans. Stéphane Ravier n’aime pas les femmes, ou il les aime en cuisine. »

L’ex-candidate frontiste estime qu’« au FN, ils ne savent pas militer, aller à la rencontre des Français sur les marchés. De temps en temps, ils appellent les journalistes pour aller tracter ». Son mari Éric, cadre dans une société de transports et militant de terrain, raconte qu’il se levait « à 3 h 30 du matin pour aller coller pour le FN avant (son) boulot. On a fait adhérer beaucoup de gens. Puis on a été abandonnés du parti », enrage-t-il.

Tous deux mettent en cause « l’influence » de Jean-Marie Le Pen, « trop extrémiste » et « encore beaucoup trop actif » au sein du parti. « Le FN ne pourra pas prospérer, le président d’honneur se sert de sa vieille garde et continue à travailler, comme à Marseille. Quand Marine Le Pen dit “On crée un Rassemblement Bleu Marine”, lui dit “le RBM, c’est pour les mous !”, raconte-t-elle. Aujourd’hui les anciens sont encore majoritaires malheureusement. »

« Il n’y a pas de RBM en réalité. Même Gilbert Collard s’est fait pousser vers la sortie à Marseille, il est parti dans le Gard », estime Éric Bonnegent. « Le problème du FN, c’est d’avoir des gens comme Stéphane Ravier à leur tête qui se revendiquent de Jean-Marie Le Pen. Son discours en comité restreint n’a rien à voir avec celui dans les médias. Il a des idées extrêmes, sur le racisme notamment. Un jour, on tractait sur le marché, une personne d’origine maghrébine tenait un stand. Ravier a dit « on fait du tri sélectif sur le marché, ne lui donne pas ». »

Aujourd’hui, le couple veut continuer à militer. Ils ont été contactés par une autre section du FN-13. Christiane Bonnegent, elle, veut surtout « faire en sorte que les socialistes ne récupèrent pas Marseille » et compte rejoindre « un mouvement de la société civile », peut-être une liste « Famille pour Tous ».

  • Arnaud Cléré (Somme)

« Il gère bien son buzz », raconte un confrère qui l’a interviewé. Après avoir été exclu de l’UMP pour avoir conclu une alliance avec le Front national à Gamaches (Sommes), Arnaud Cléré avait adhéré au SIEL de Paul-Marie Coûteaux, composante du Rassemblement bleu marine. Mais le 24 novembre, il a rétropédalé en annonçant qu’il arrêtait « toute collaboration avec les personnes issues du Front national sur (sa) liste ».

Arnaud Cléré a demandé sa réintégration à l'UMP sur son compte Twitter.

 

Comme d’autres ralliés déçus du FN, cet agriculteur de 35 ans explique qu’il a « fait une erreur, celle de penser que le FN était un parti fréquentable. Quand on voit Marine Le Pen à la télévision, on ne peut pas imaginer à quoi ressemble l’arrière-boutique », détaille-t-il à Rue89. Arnaud Cléré évoque un « élément déclencheur » : « une réunion, mi-octobre, à Hénin-Beaumont » réunissant « des têtes de liste et quelques colistiers du nord de la France », où il a « vu des tatouages de croix gammées sur deux ou trois personnes. Sur leurs bras »« Je pensais que ce genre de personnage n’existait plus au Front national et malheureusement je l’ai vu de mes yeux », dit-il à l’AFP. Il explique aussi avoir « très vite été choqué par les propos homophobes et xénophobes des militants » qui « parlent sans arrêt de “pd”, de “pd”, de “pd”, ça me fait froid dans le dos ».

Dans un courrier adressé à Jean-François Copé, l’agriculteur a demandé sa réintégration en rappelant qu’il était « gaulliste dans l’âme » et qu’il avait milité « depuis l’âge de 16 ans » au RPR puis à l’UMP. À nouveau, le Front national a répliqué vivement, en dénonçant une « opération de communication de Jean-François Copé » et en annonçant des poursuites.

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