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23 décembre 2013

Vladimir Poutine mérite mieux qu’une politique boutiquière

Sur L'HUMANITE

 

 

Vladimir Poutine mérite mieux qu’une politique boutiquière

C'est un monde, la chronique de José Fort. "Quoi qu’on puisse penser du personnage et de sa politique, le sous-estimer, le mépriser, tenter de le marginaliser relève de l’analyse à courte vue et d’une incompétence coupable en matière de relations internationales".

C’est vrai. Vladimir Poutine n’entraîne pas spontanément la sympathie, encore moins la confiance. L’ancien des services (KGB) de l’URSS experte en son temps dans le choix des cadres très spécieux, arrivé au pouvoir grâce à Boris Elstine orfèvre en changement de casaque, manipulateur de génie, tsar à l’ancienne ouvert aux progrès technologiques, est un sacré malin, un calculateur formé à la meilleure école, un stratège de haut vol. Quoi qu’on puisse penser du personnage et de sa politique, le sous-estimer, le mépriser, tenter de le marginaliser relève de l’analyse à courte vue et d’une incompétence coupable en matière de relations internationales. C’est dans ce marigot que se complaît actuellement l’Europe, particulièrement la France, et les Etats-Unis.

Prenez quelques uns des derniers événements internationaux sur lesquels il ne s’agit pas ici de porter de jugement.

  • La Syrie? Alors qu’il n’y a pas si longtemps les Rafales et le porte avions USS faisaient chauffer les moteurs, le statut quo est la règle aujourd’hui entre le régime de Bassar al Assad et les fous d’Al-Quaida tandis que les forces démocratiques et laïques sont la cible des deux précités. Les gesticulations de Laurent Fabius n’ont pas modifié d’une semelle la position de Poutine.
  • L’Ukraine? Les envoyés «européens» et nord-américains paradant sur la place de Kiev n’ont pas changé d’un pouce la situation, Poutine sortant grand vainqueur de cet épisode avec en prime des largesses à faire pâlir d’envie.
  • La BRICS? La structure réunissant la Russie, la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du sud constitue une énorme force économique et politique en mouvement. Elle fait et fera parler. Poutine n’y joue évidemment pas un rôle de second couteau.

Dans ces conditions négliger la Russie, ralentir les relations avec Moscou, multiplier les déclarations peu amènes et se glorifier de limiter la représentation gouvernementale française  à l’inauguration des jeux de Sotchi relèvent d’une politique étrangère à la petite semaine. Certains diraient boutiquière.

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