Municipales : «Mélenchon ne souhaite pas beaucoup me parler», avoue Laurent

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Publié le 07.01.2014, 10h20 | Mise à jour : 11h36

Le secrétaire national du PCF a avoué que le contact était rompu avec Jean-Luc Mélenchon, du Parti de gauche, alors qu'ils sont tous deux dans le Front de gauche.(AFP/Fred Dufour)

Le patron des communistes le reconnaît : ses relations avec son homologue du Parti de gauche, avec qui il est pourtant allié au sein du Front de gauche, sont glaciales. «Jean-Luc Mélenchon ne souhaite pas beaucoup me parler en ce moment. Et moi je le regrette», reconnaît sur BFMTV/RMC mardi Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.  

 Au cœur de la discorde entre les deux hommes : le ralliement des communistes à Anne Hidalgo, la candidate socialiste à la maire de Paris. 

Depuis leur manifestation commune «pour une révolution fiscale» le 1er décembre, les rapports entre les deux principaux partis du Front de gauche n'ont cessé de se détériorer. Dernier exemple en date :  le parti de gauche a suspendu sa participation  au Parti de la gauche européenne (PGE) parce qu'il venait de réélire à sa tête... Pierre Laurent. «On ne souhaitait pas avoir à la présidence quelqu'un qui est engagé dans les campagnes municipales, à Paris notamment, derrière le PS», avait alors justifié François Delpaierre, le secrétaire national du PG.

«Le Front de gauche va aller à la bataille aux européennes»

L'avenir du Front de gauche est-il compromis ? Pierre Laurent ne veut pas y croire. «Le Front de gauche continue à fonctionner nous nous réunissons tous les lundis matins. Ça ne se réduit pas aux relations personnelles entre Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent.» D'autant que le mouvement mise beaucoup sur les élections européennes. Le chef des communistes l'assure :  «On a un désaccord sur les municipales dans un certain nombre de villes, ce n'est pas ça qui va empêcher le Front de gauche d'aller à la bataille aux européennes.»

VIDEO. Pierre Laurent sur BFMTV/RMC

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