Le boycott d'Israël prend de l'ampleur

Sur LE PETIT BLANQUISTE

18 janvier 2014

Le boycott d'Israël prend de l'ampleur

Lancée en 2005, la campagne Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) visant Israël commence à enregistrer de francs succès.

Ainsi, le fonds de pension néerlandais PGGM vient d'annoncer son désinvestissement des cinq principales banques israéliennes ; géré par un collège de syndicats, il représente deux millions d’adhérents et une réserve de 130 milliards d’euros destinée aux retraites des salariés du secteur de la santé.

En décembre 2013, aux États-Unis, l’American Studies Association (ASA), comptant plus de 5.000 membres et près de 2.200 bibliothèques et autres institutions souscrivant à ses publications, a décidé, à une majorité des deux-tiers, de boycotter les institutions académiques et culturelles d’Israël.

En mai 2013, la Fédération des Étudiants francophones de Belgique a demandé aux universités de mettre en place un gel des relations avec leurs consœurs israéliennes jusqu’à ce que les autorités de celles-ci reconnaissent officiellement les violations au droit international public commises par le gouvernement israélien.

En juillet 2011, l'Université de Johannesburg rompait ses liens avec l'Université israélienne Ben-Gurion ; un an plus tard, le gouvernement d'Afrique du Sud bannissait l'étiquette « made in Israël » sur les produits provenant des Territoires occupés.

Ces heureuses initiatives, et bien d'autres, tranchent avec la couardise dont font preuve des États comme la France, et aussi l'Union européenne.

Le lobby sioniste et ses relais médiatiques ne manquent pas d'assimiler ces actions de boycott à du « racisme » ; alors qu'elles ne sont qu'une réponse encore insuffisante à la politique d'oppression imposée au peuple palestinien ; aux annexions et à la colonisation des terres palestiniennes ;  et aux  agressions sanglantes et criminelles de l'armée israélienne.

Tzipi Livni, ministre de la Justice du gouvernement israélien, s'inquiète des effets sur l'économie israélienne de la campagne BDS qu'elle voit progresser « uniformément et exponentiellement » ; elle en responsabilise le Premier ministre, Netanyahu, qui lui semble aveugle au phénomène ! [1]

Une preuve de l'efficacité de cette action de solidarité internationale.

 

Avignon, juin 2013 : Marche appelant au boycott de Mehadrin et des entreprises agro-alimentaires israéliennes

[1]  http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4471199,00.html