Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Visiteurs
Depuis la création 1 378 950
Newsletter
10 avril 2014

Quatorze secrétaires d'Etat complètent le gouvernement de Valls

 Sur LE PARISIEN

 

 

 Quatorze secrétaires d'Etat complètent le gouvernement de Valls

Sébastien Lernould, Gaël Lombart, C.M. | Publié le 09.04.2014, 06h51

 

Le Premier ministre Manuel Valls, à l'Elysée, le 4 avril 2014 | AFP/Lionel Bonaventure

 

Gouvernement Valls, acte II. Au lendemain du discours de politique générale du Premier ministre, à qui les députés ont accordé leur confiance, quatorze secrétaires d'Etat ont été nommés ce mercredi pour compléter le «gouvernement de combat» voulu par François Hollande.
Parmi eux, Harlem Désir, jusqu'ici premier secrétaire du Parti socialiste, dont la nomination aux Affaires européennes est vivement critiquée par l'opposition, mais aussi au PS, après la déroute du parti de la majorité aux élections municipales. Cinq anciens ministres du gouvernement de Jean-Marc Ayrault font par ailleurs leur retour : Fleur Pellerin, Frédéric Cuvillier, Geneviève Fioraso, Valérie Fourneyron et Kader Arif. 


>> QUESTION DU JOUR : Comprenez-vous la nomination de Harlem Désir ?

Au total, l'équipe resserrée, qui respecte la parité hommes-femmes, comprend 30 membres, contre 37 dans l'équipe précédente. Tous ces ministres et secrétaires d'Etat seront réunis un jeudi sur deux à Matignon autour de Manuel Valls.

Pour marquer cette nouvelle étape du quinquennat, le chef de l'Etat avait déjà remanié dans la matinée son entourage proche à l'Elysée. Le secrétaire général de l'Elysée, Pierre-René Lemas, a annoncé sa démission et son remplacement par Jean-Pierre Jouyet, un ami du président et ex-ministre de Nicolas Sarkozy. Avec Michel Sapin aux Finances, François Rebsamen au Travail, Stéphane Le Foll porte-parole du gouvernement, François Hollande a fait monter autour de lui ses grognards pour cadenasser et resserrer l'exécutif.

Manuel Valls a par ailleurs participé ce mercredi à sa première séance de questions au gouvernement à l'Assemblée en tant que Premier ministre.


>> Retrouvez les événements de la journée :

19h42. Un candidat pour le poste de premier secrétaire du PS ? 
L'entourage d'Emmanuel Maurel, l'un des principaux animateurs de l'aile gauche du PS juge «vraisemblable» que ce dernier présente sa candidature au poste de premier secrétaire du PS lors du conseil national du parti. La décision devrait être prise sous 48 heures. Au Congrès du parti, en 2012 à Toulouse, sa motion était arrivée en deuxième avec plus de 13% des voix. Son courant, «Maintenant la gauche» réclame «la mise en place immédiate d'une direction collégiale temporaire chargée d'organiser la campagne européenne». «Le PS appartient à ses militants qui ne sauraient être pris en otage dans des jeux d'appareils qui finissent par les décourager et nous affaiblir collectivement» écrit le courant dans un communiqué.


EN SAVOIR PLUS. La nomination d'Harlem Désir au secrétariat d'Etat aux Affaires européennes fait des remous


19h28. N
ommé aux Affaires européennes, Harlem Désir répond à ses détracteurs. Devant le Bureau national du PS, Harlem Désir a affirmé avoir fait savoir à François Hollande, le soir du deuxième tour des municipales, qu'il «souhaitait remettre (son) mandat entre les mains des militants et des responsables du Parti socialiste au lendemain de celles-ci». Celui qui devient secrétaire d'Etat aux Affaires européennes assure «prendre toute (sa) part dans la dure défaite que nous venons de subir lors des élections municipales».

Six suppléants vont entrer à l'Assemblée nationale
Les six députés nommés mercredi secrétaires d'Etat vont être remplacés dans un mois par leurs suppléants et, d'ici là, vont rester formellement parlementaires sans avoir le droit de participer aux votes dans l'hémicycle. Jean-Marie Le Guen (PS, Relations avec le Parlement) sera remplacé par Anne-Christine Lang comme députée de Paris, Annick Girardin (PRG, Développement et Francophonie) par Catherine Pen à Saint-Pierre-et-Miquelon, Christian Eckert (PS, Budget) par Jean-Marc Fournel en Meurthe-et-Moselle, Axelle Lemaire (PS, Numérique) par Christophe Premat pour représenter les Français de Grande-Bretagne et d'Europe du nord, Ségolène Neuville (PS, Handicapés et Exclusion) par Robert Olive dans les Pyrénées-Orientales, Thierry Braillard (PRG, Sports) par Gilda Hobert dans le Rhône.
Ces changements ne bouleverseront pas les équilibres politiques au Palais Bourbon, ces suppléants étant de la même couleur politique que leurs députés. Une incertitude plane toutefois pour Gilda Hobert : cette ancienne militante socialiste, exclue du PS en 2012 pour avoir soutenu Thierry Braillard, a déclaré mercredi, sur le site de La Tribune de Lyon, ne pas encore savoir si elle rejoindra le groupe radical de gauche ou celui du PS.


18h50. Le futur premier secrétaire du PS le sera jusqu'au prochain congrès du PS prévu en 2015.
«Ce nouveau premier secrétaire devra ensuite aller devant le vote des militants» car «c'est notre culture démocratique» a déclaré Harlem Désir lors du Bureau national du PS, selon son discours transmis à l'AFP. Il «est bon qu'une nouvelle équipe prenne le relais», «une équipe de combat comme il y a un gouvernement de combat pour un nouvel élan» estime-t-il.

18h45. Nommé secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Désir a proposé le nom de Cambadélis pour lui succéder à la tête du PS. Le nom du député de Paris circulait avec beaucoup d'insistance depuis quelques heures. «En vue du Conseil national (NDLR. parlement du parti) qui aura lieu mardi, en accord avec Guillaume Bachelay (NDLR. le numéro 2 du parti), je propose la candidature de Jean-Christophe Cambadélis», a déclaré Harlem Désir lors du Bureau national du PS, selon son discours transmis à l'AFP. Le Conseil national «élira un nouveau premier secrétaire. Il conduira alors notre parti et d'abord pour la campagne des élections européennes».

18h30. 
Marine Le Pen (FN) raille un «gouvernement technique comme les précédents». La présidente du Front national juge que «la promotion-sanction de Harlem Désir au poste de secrétaire d'Etat (NDLR.aux Affaires européennes) est sûrement le clou de ce spectacle sans intérêt: les Français savent désormais que François Hollande et Manuel Valls considèrent le gouvernement comme le placard doré des apparatchiks socialistes en échec».

18h25. Yves Jégo (UDI) s'étonne qu'Harlem Désir entre au gouvernement. «C'est un bien mauvais message envoyé par la France à nos partenaires de l'Union et le signe de notre perte d'influence au sein des instances européennes. Comment peut-on, en effet, comprendre que celui qui a notamment perdu les élections municipales pour le PS se voie ainsi clairement recasé au gouvernement afin de libérer le poste de premier secrétaire du PS» s'étonne le député UDI de Seine-et-Marne. «C'est un signe de plus de l'euro-mépris du Parti socialiste», écrit-t-il dans un communiqué.

18 heures.
Marie-Noëlle Lienemann (PS) dénonce un déni de démocratie interne. «Je trouve un peu étrange qu'on organise le gouvernement de la France en fonction de jeux internes au Parti socialiste». «Il me semble qu'il faut savoir séparer les choses: la vie du PS et l'organisation de l'Etat et du gouvernement», indique-t-elle sur BFMTV.

17h55. 
«Tout ça pour ça» raille le vice-président du FN, Florian Philippot sur Twitter.





17h52.
 Le «smiley» de Najat Vallaud Belkacem. Sur Twitter, la ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, accueille avec un «smiley» Thierry Braillard, nommé secrétaire d'Etat aux Sports.



17h20. VIDEO. Axelle Lemaire, nouvelle secrétaire d'Etat chargée du Numérique, réagit à sa nomination


17h10. VIDEO. Frédéric Cuvillier : «Je travaillerai avec grand plaisir avec Ségolène Royal»


>>Retrouvez en images la composition du gouvernement Valls : 16 ministres et 14 secrétaires d'Etat.

16h58. Voici la liste des quatorze secrétaires d'Etat
qui viennent compléter le «gouvernement de combat» de Manuel Valls.

Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargé des relations avec le Parlement.
Fleur Pellerin, secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, au Développement du tourisme et aux Français de l'étranger.
Harlem Désir, secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes.
Annick Girardin, secrétaire d'Etat au Développement et à la Francophonie.
Frédéric Cuvillier, secrétaire d'Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche.
Geneviève Fioraso, secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur et à la Recherche.
Christian Eckert, secrétaire d'Etat au Budget.
Valérie Fourneyron, secrétaire d'Etat au Commerce, à l'Artisanat, à l'Economie sociale et solidaire.
Axelle Lemaire, secrétaire d'Etat chargée du Numérique.
Kader Arif, secrétaire d'Etat aux Anciens combattants et à la Mémoire.
André Vallini, secrétaire d'Etat chargé de la Réforme territoriale.
Laurence Rossignol, secrétaire d'Etat à la Famille et aux Personnes âgées.
Ségolène Neuville, secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion.
Thierry Braillard, secrétaire d'Etat aux Sports.

16h45. Le secrétaire général de l'Elysée, Pierre-René Lemas s'avance sur le perron de l'Elysée. Il va annoncer la liste des secrétaires d'Etat venant compléter l'équipe gouvernementale.

VIDEO. La liste des quatorze nouveaux secrétaires d'Etat annoncée à l'Elysée



16h15. L'Elysée doit annoncer à 16h30 la liste des secrétaires d'Etat. Cette annonce sera faite par le secrétaire général de l'Elysée sortant, Pierre-René Lemas.«Il y aura une douzaine de secrétaires d'Etat. Pas plus je pense, paritaire toujours», a déclaré Manuel Valls ce matin sur BFMTV et RMC. Ces secrétaires d'Etat compléteront la liste des 16 ministres nommés la semaine dernière.

16h10.
 Les questions au gouvernement, c'est fini.

16h05.
 Manuel Valls : «La Corse c'est la France, c'est la République, les Corses ont le droit à la sécurité». Le premier ministre répond au député Corse Paul Giaccobi qui l'interrogeait sur l'assassinat de Jean Leccia, haut-fonctionnaire tué par balles le 24 mars. «Il est intolérable que les élus subissent de telles pressions. La Corse c'est la France, c'est la République, elle appartient à notre Nation. Elle a ses spécificités. Tout doit être fait pour retrouver les assassins de Monsieur Leccia» affirme le Premier ministre. «Ensemble nous ne céderons jamais aux terrorismes et aux mafias.»

15h55. Jean Lassalle, député MoDem des Pyrénées-Atlantiques à Manuel Valls : «J'ai aimé quand vous avez dit que la langue politique est une langue morte». Puis il rend hommage à...Ségolène Royal «la seule présidente de région connue.»

15h51. Manuel Valls félicite les nouveaux maires. Au passage le Premier ministre rappelle que la loi sur le non-cumul des mandats s'appliquera en 2017. Il confirme en outre que le débat sur la réforme pénale aura lieu au mois de juin.

VIDEO. Valls rappelle aux députés maires (UMP) que le non-cumul approche


15h42.
 La députée UMP Anne Grommerch, élue maire de Thionville (Moselle), salue les habitants de sa ville avant de prendre la parole.



15h39.
Ségolène Royal répond à une question. «La lutte contre le réchauffement climatique est une ardente obligation.» «La feuille de route est claire : elle consiste à mettre en mouvement les territoires, à préparer le projet de loi.»

15h25. La deuxième réponse de Benoît Hamon : 
«Notre choix politique est de mettre en œuvre en 2 ans la réforme des rythmes scolaires» répète-t-il.«Je le redis, à la rentrée 2014 il y aura généralisation de la réforme des rythmes scolaires». Il s'engage aussi sur la promesse de la création des 60 000 postes dans l'Education Nationale.

15h22. Lionnel Luca (UMP) revient sur les rythmes scolaires : «La réforme des rythmes scolaires a pesé lourd dans votre échec aux municipales» dénonce le député-maire UMP de Nice (Alpes-Maritimes).

15h15. Standing ovation pour Jean-Luc Moudenc.
 Le député-maire UMP de Toulouse, qui a fait basculer la ville à droite, est vivement applaudi par ses collègues sur les bancs de l'Assemblée avant de prendre la parole.

VIDEO. Cazeneuve annonce une baisse des cambriolages début 2014



15h13. Le petit lapsus de Michel Sapin. «Merci monsieur le président de la République. Pardon, monsieur le Président de l'Assemblée nationale» (ndlr. Claude Bartolone) dit le ministre des Finances et des comptes publics en prenant la parole.

VIDEO. Sapin confond Bartolone avec le président de la République



15h09. La réponse du ministre de l'Education, Benoît Hamon : 
«4000 communes ont accepté les rythmes scolaires mis en place par mon prédécesseur. Pour la rentrée 2014, 92% des communes ont déjà fixées leur organisation. Notre priorité c'est la réussite de tous les élèves». Il se dit toutefois «ouvert aux adaptations au cas par cas», mais «la priorité c'est la réussite de tous les élèves» répète le ministre de l'Education.

15h07.
 Yves Jégo (UDI) interpelle le Premier ministre sur les rythmes scolaires. «Laissez aux maires le pouvoir de décision sur les rythmes scolaires!» propose le député UDI de Seine-et-Marne.

15h00.
 Les questions au gouvernement débutent après six semaines de trêve.

Le Conseil des ministres sans téléphones portables

Finis les SMS lors du Conseil des ministres ! François Hollande a demandé aux ministres mercredi de déposer leurs téléphones portables à l'entrée du salon avant de siéger, afin qu'ils «se concentrent pleinement» sur les dossiers. Une décision confirmée par le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, lors du point de presse à l'issue de la réunion hebdomadaire. «Chacun maintenant aura à discuter et à écouter ce qui se dit et n'aura plus à pianoter sur ce magnifique outil», a-t-il conclu, précisant qu'il avait confié son propre téléphone à un officier de sécurité, ses collègues ayant eux aussi tous laissé leurs appareils «à l'entrée». François Hollande lui-même s'est-il plié à cette règle ? «Je n'ai pas été vérifier», a plaisanté le ministre de l'Agriculture.


14h27. La Commission européenne salue les annonces de Valls. «Nous saluons l'engagement renouvelé du gouvernement français de redresser les comptes publics et la poursuite des objectifs décidés par la France et ses partenaires européens» en matière de réduction des déficits, déclare Simon O'Connor, porte-parole en charge des Affaires économiques.

14h13. Nomination de Jouyet : le patron du PCF ose un jeu de mot.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF s'amuse de l'arrivée de Jean-Pierre Jouyet aux côtés de François Hollande. Sur twitter, il se lâche et écrit qu'«un ancien ministre de Sarkozy à l'Elysée, c'est la monarchie de Jouyet.» Pour rappel, la monarchie de Juillet a succédé à la Restauration en 1830. Louis-Philippe a été alors intronisé roi des Français. Son règne s'est achevé avec la révolution de 1848 qui a permis d'instaurer la IIe République.



13h11. Christiane Taubira sur le départ
 ? Selon Le Figaro.fr, la garde des Sceaux «devrait quitter la Chancellerie après avoir achevé la réforme pénale», «d'ici trois mois». C'est Jean-Jacques Urvoas, un proche de Manuel Valls qui pourrait la remplacer au ministère de la Justice, indique le site d'informations.

13h04. Départ de Désir du PS : une responsable PS dénonce un 
«déni de démocratie.» «Si le départ d'Harlem Désir était confirmé, et que son remplacement le soit autrement que dans les conditions prévues par les statuts, cette décision serait un déni de démocratie interne» écrit dans un communiqué Juliette Méadel, secrétaire nationale du PS à l'industrie. Harlem Désir devrait entrer mercredi au gouvernement comme secrétaire d'Etat, il serait remplacé à la tête du PS par Jean-Christophe Cambadélis.

12h43.
«Amitié et compétences.» Voilà pourquoi François Hollande a nommé Jean-Pierre Jouyet secrétaire général de l'Elysée, explique Stéphane Le Foll, le porte-parole du gouvernement durant son point presse. «Le choix du président de la République est logique.» 

12h36. Hollande veut à Matignon et à l'Elysée une équipe «quasiment fusionnelle».
 «Dès lors qu'une nouvelle équipe s'installait à Matignon, je souhaitais qu'il y ait une nouvelle équipe à l'Elysée», a expliqué le président de la République interrogé par lemonde.fr sur l'arrivée de Jean-Pierre Jouyet au poste de secrétaire général de l'Elysée. Le chef de l'Etat veut que  Matignon et l'Elysée travaillent de façon «totalement imbriquée», avec une équipe «quasiment fusionnelle», une «véritable unité de commandement».

12h25. Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, fait le compte-rendu du conseil des ministres.  

12h20. Manuel Valls entame son mandat avec un capital de 58% de confiance, selon le baromètre Ifop-Paris Match à paraître jeudi. Son prédécesseur, Jean-Marc Ayrault, a achevé le sien à 28% d'opinion favorable. Selon cette enquête d'opinion, l'action de François Hollande reçoit 26% d'approbation contre 23% en mars. Toutefois, le taux de ceux qui désapprouvent l'action du chef de l'Etat reste massif : 74%.

12h10. Royal valide le cap donné par Valls sur la réforme territoriale. «La simplification administrative est attendue depuis longtemps en France et demande du courage» assure la présidente de la région Poitou-Charente à la sortie du Conseil des ministres alors que Manuel Valls a dit mardi vouloir réduire de «moitié» le nombre de régions françaises. «Je vais d'abord consulter les élus de la majorité et de l'opposition. Je souhaite que ces débats dépassent les clivages politiques.»

VIDEO. Réduction des régions: Royal «va consulter les élus» de Poitou-Charentes et d'Aquitaine


12h04. Les ministres quittent l'Elysée.  

11h45. Mélenchon tacle la nomination de Jouyet.
L'arrivée du proche de François Hollande au poste de secrétaire général de l'Elysée n'est pas du goût du coprésident du parti de gauche. «Jouyet a négocié le traité de Lisbonne pour Sarkozy.  Hollande a signé le traité Sarkozy. Les trompeurs sont au pouvoir», écrit-il sur Twitter.


11h30. Le Conseil des ministres se tient à l'Elysée.
La nomination de Jean-Pierre Jouyet au poste de secrétaire général de l'Elysée doit être officialisée à cette occasion.


(AFP/Ian Langsdon)

10h51. Le départ de Désir n'est pas officiel qu'il crée déjà des remous.
Harlem Désir devrait en toute logique être remplacé par Jean-Christophe Cambadélis à la tête du PS. Une décision qui aurait été prise par l'Elysée et Matignon...sauf que le «premier secrétaire du PS doit être élu par les militants», comme le rappelle sur Twitter Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice socialiste de Paris placée à l'aile gauche du parti. 


10h18. Pierre-René Lemas annonce son remplacement par Jean-Pierre Jouyet. 
«J'ai présenté ma démission au président de la République qui l'a acceptée et je vais être remplacé par Jean-Pierre Jouyet», déclare-t-il à l'AFP. Le secrétaire général de l'Elysée sortant explique qu'il «considérait qu'après le départ du Premier ministre et le remaniement, il était légitime qu'(il) propose sa démission au président» et que celui-ci avait «estimé qu'il valait mieux changer d'équipe et de secrétaire général».


Pierre-René Lemas, remplacé au poste de secrétaire général de l'Elysée (AFP/Eric Feferberg)

Jouyet, un proche de Hollande
Jean-Pierre Jouyet, 60 ans, est un proche de François Hollande dont il fut le condisciple à l'ENA. Il avait été nommé secrétaire d'Etat aux Affaires européennes après l'élection de Nicolas Sarkozy en 2007, qui en avait fait l'un des piliers de sa stratégie d'ouverture. Il avait quitté le gouvernement de François Fillon en décembre 2008 pour devenir président de l'Autorité des marchés financiers, avant sa nomination à la Caisse des dépôts.


10h15. Désir remettrait sa démission ce soir . 
Selon Eric Hacquemand, journaliste au «Parisien», le Premier secrétaire du PS remettra sa démission ce soir après son entrée au gouvernement.



>>
A LIRE. Parti socialiste : Cambadelis pour remplacer Désir ?

10h09. Alain Juppé déplore le 
«flou» sur le financement du programme de Valls. Devant des journalistes à Bordeaux, le maire UMP de la ville salue une «clarification en ce qui concerne les allègements fiscaux sur les entreprises» considérant que «donner de la visibilité même si c'est à très long terme est une bonne chose. Mais il y a les grandes oubliées, les classes moyennes, qui pourtant sont un élément essentiel de l'activité économique de notre pays, estime-t-il. Et, il n'y a rien sur les économies et la façon dont ces mesures vont être financées». Il déplore, «le flou qui reste complet sur le financement de ce programme».

9h36. Michel Sapin veut 
«trouver le bon rythme» pour réduire le déficit. «On ne diminue pas les déficits si la croissance n'augmente pas», indique Michel Sapin sur Radio Classique. «Le terme qui a été utilisé hier par le Premier ministre est le bon : il faut trouver le bon rythme», explique-t-il. Avec plus de croissance financée par des économies, il y aura une diminution de notre déficit», assure-t-il, semblant ainsi rejoindre le camp de ceux qui demandent un sursis à Bruxelles. «Nous ne changeons rien à nos objectifs, nous ne changeons rien à nos engagements, nous ne changeons rien par rapport à nos partenaires».

Déficit public : Le difficile objectif de 3% en 2015
C'est LE sujet qui empoisonne les relations entre Paris et Bruxelles depuis de nombreuses années. La France a l'obligation d'avoir un déficit public en dessous de 3% du PIB en 2015. Sauf que l'objectif est difficilement atteignable : même si la tendance est à la baisse depuis plusieurs années, en 2013, la France n'a pas réussi a faire mieux que 4,3%. Paris devrait, une nouvelle fois, réclamer un peu plus de temps à la Commission européenne pour y arriver. Sauf que Bruxelles, aujourd'hui, ne veut rien entendre.



9h02. L'avenir de Harlem Désir à la tête du PS en suspens.
Selon le «Canard Enchaîné,» Harlem Désir, tenu pour responsable en partie de la débâcle aux élections municipales, doit être exfiltré de la direction du PS. Il serait remplacé par Jean-Christophe Cambadélis, actuel numéro 2. Le Premier secrétaire du PS pourrait être nommé cet après-midi secrétaire d'Etat, mais Manuel Valls refuse de le confirmer sur BFMTV. 


Harlem Désir, numéro 1 du PS, pourrait être nommé secrétaire d'Etat (AFP/Eric Feferberg)

8h58. Valls : les 11 Mds€ qui manquent seront trouvés 
«sur les autres dépenses de sécurité sociale». Le Premier ministre Manuel Valls précise que sur les 50 Mds€ d'économies à réaliser d'ici 2017, outre les 10 milliards demandés à l'assurance maladie, 11 milliards devraient l'être sur «d'autres dépenses de sécurité sociale». Mardi, il avait annoncé l'équivalent de 39 milliards d'euros d'économies.

8h55. La réforme pénale sera discutée à l'Assemblée nationale 
«avant l'été».Sur BFMTV, le Premier ministre confirme que la réforme de Christiane Taubira n'est pas enterrée et fixe comme priorité «la lutte contre la récidive».

VIDEO. L'édito du Parisien : «Avec Valls, un nouveau ton»


8h45. Jean-Pierre Jouyet, nouveau secrétaire général de l'Elysée. 
Le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), succédera à Pierre-René Lemas, selon une information du «Nouvel Observateur» et du «Monde». Un peu plus tôt, Stéphane Le Foll, a refusé de «confirmer ou infirmer» cette nomination.

8h43. Valls : 
«Nous vivons au-dessus de nos moyens». Ces dernières années, «les Français ont eu le sentiment qu'on leur faisait beaucoup d'efforts mais qu'ils ne savaient pas pourquoi», affirme le Premier ministre sur BFMTV. «Nous vivons au-dessus de nos moyens, nous avons accepté un niveau d'endettement insupportable, une dette publique qui nous empêche d'agir», déplore-t-il, ajoutant qu'«il nous faut poursuivre la baisse des déficits publics. Nous allons préciser notre trajectoire budgétaire dans les prochains jours.» Mais il ne précise si la France va demander un délai à Bruxelles pour la réduction du déficit.



08h40. Valls : l
'ancien «gouvernement n'est pas allé assez vite». C'est pour ça que le président de la République nomme un nouveau gouvernement dont «la mission est d'aller beaucoup plus vite», affirme Manuel Valls.

08h38. Manuel Valls 
«rencontrera tous les partenaires sociaux vendredi pour aller dans le détail des mesures annoncées»«Nous voulons créer les conditions pour que l'économie française soit performante».

8h35. Valls : les nominations des secrétaires d'Etat annoncées dans l'après-midi.
Le Premier ministre confirme la nomination d'une douzaine de secrétaires d'Etat, dans l'après-midi», dans une configuration «paritaire». Interrogé sur BFMTV sur d'éventuelles modifications de son discours de politique générale par François Hollande, il explique que «nous avons travaillé ensemble. Il peut porter des modifications et faire des suggestions», souligne-t-il. «Il l'a rendu parfois plus clair, plus net».

VIDEO. Valls sur BFMTV : «Une douzaine de secrétaires d'Etat»


8h18. Gattaz reste flou sur les contreparties. En échange d'allègements de charges, les entreprises doivent créer des emplois. C'est l'objectif du pacte de responsabilité. Mais le patron du Medef refuse toujours de donner des chiffres. «Nous allons nous mobiliser,  discuter des objectifs d'embauche, voir les poches d'embauche», se contente-t-il de dire.

8h17. Gattaz regrette l'absence 
«de mesures sur la simplification.» «Il faut crédibiliser ce pacte» de responsabilité, créer «un environnement de confiance» juge Pierre Gattaz sur France Info. Mais il déplore que le Premier ministre n'ait pas annoncé «de mesures sur la simplification. Il faut avoir des mesures concrètes, urgentes.»

VIDEO.
 Pierre Gattaz sur France Info


8h15. Gattaz :
 « Je reste sur ma faim sur la baisse de la fiscalité». Invité de France Info, le président du Medef «salue le discours » de Manuel Valls qui a multiplié les engagements en faveur des entreprises. «Par contre je reste sur ma faim sur la baisse de la fiscalité. Nous (les entreprises françaises) avons 50 milliards de trop par rapport à nos concurrents allemands.» Selon lui, en 2015, la baisse ne sera que d'un milliard d'euros.  

8h03. Fillon : supprimer les charges pour les salariés au Smic, «une politique qui a atteint ses limites». «Nous avons besoin d'améliorer la compétitivité française. La plupart des entreprises qui exportent ont des salaires supérieurs au Smic», explique l'ex-Premier ministre. «Je reconnais que c'est une politique menée depuis très longtemps, y compris par des gouvernements auxquels j'ai appartenu, mais ce n'est plus à la hauteur de la gravité de la crise», affirme-t-il.

EN SAVOIR PLUS. UMP : la guerre Copé-Fillon repart sur fond de factures

7h57. Supprimer une région sur deux : 
«Pas sérieux», selon Fillon. Aux commandes du pays, «nous avions proposé une fusion progressive des régions et des départements», rappelle François Fillon. «S'il faut regrouper certaines régions», c'est une «bonne idée», précise-t-il, citant l'Alsace et la Normandie. Mais considérer que l'objectif est juste de réduire de moitié le nombre de régions, ce n'est «pas sérieux, pas réaliste», ce sont juste «des trucs», estime-t-il.

VIDEO.
 François Fillon sur RTL


7h55. Fillon : les baisses de charges et d'impôts promises par Valls seront inefficaces.
L'ancien Premier ministre déplore «des mesures dispersées qui en soit vont dans la bonne direction, mais qui n'auront aucun effet (…) sur la croissance et le chômage». François Fillon craint le manque d'efficacité de mesures distillées «de manière homéopathique jusqu'en 2020». Il évoque néanmoins un discours «bon sur la forme»,« qui marque le tournant social démocrate qui était annoncé, qui signifie que le gouvernement (précédent) s'est trompé».

VIDEO. Décryptage. Manuel Valls a tenu «un discours de combat»


7h53. Une douzaine secrétaires d'Etat nommé aujourd'hui.
 Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, confirme sur i>Télé que c'est ce mercredi que les noms des secrétaires d'Etat seront annoncés. Ils seront bien une douzaine. «C'est ce qui est indiqué. Oui, une douzaine», assure-t-il.

>> Revivez les événements de la journée de mardi

VIDEO. Après son discours, Valls soutenu à gauche... et critiqué à droite


A l'offensive, Manuel Valls a obtenu la confiance des députés

Un ton percutant, un style incisif, un enthousiasme affirmé. Lors de son discours de politique générale mardi, qui s'est conclu par un vote de confiance des députés à son gouvernement, Manuel Valls a marqué la différence avec son prédécesseur Jean-Marc Ayrault, dont la monotonie était souvent raillée. Une rupture sur la forme, mais aussi sur le fond. Le nouveau Premier ministre a déplacé encore un peu le curseur idéologique de l'exécutif en annonçant avant tout des mesures en faveur des entreprises et parfois défendues... par la droite.

Le zéro charge pour les employeurs d'un salarié payé au Smic ? Une réforme promise par Nicolas Sarkozy. Plus largement, le Premier ministre a détaillé une série d'allègements d'impôts et de cotisations patronales. Un geste tout de même vers les salariés : Valls promet dès l'an prochain une baisse des cotisations salariales pour les salaires au SMIC (soit un gain de 500€ net par an) et un allègement de la fiscalité pour les revenus plus modestes.

Le Premier ministre veut s'extraire des dossiers qui ont empoisonné Jean-Marc Ayrault. La réforme des rythmes scolaires ? Alors que la précédente équipe s'arc-boutait sur le texte législatif, le Premier ministre plaide pour un «assouplissement». Mais il est prêt aussi à affronter de nouveaux sujets explosifs : mardi, il a par exemple annoncé sa volonté de réduire par deux le nombre de régions et de supprimer les départements. Une idée défendue par... Jean-François Copé.

 

LeParisien.fr

 

<btn_noimpr>

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tous les articlesDANS LE JOURNAL LE PARISIEN

  • (LP/Delphine Goldsztejn.)

    La nomination de Désir provoque un tollé

  • (LP/Olivier Corsan.)

    Cambadélis déjà contesté

  • Les 14 secrétaires d'Etat

  • (Reuters/Philippe Wojazer.)

    Le chamboule-tout de Hollande


 

 

 

 

 

 

Réagir à l'article

Réagir avec mon compte You / le Parisien

Réagir sans compte

ou Inscrivez-vous gratuitement pour publier vos réactions

Je déclare avoir pris connaissance et avoir approuvé la Charte de modération et j'accepte que ma réaction soit publiée dans le Parisien / Aujourd'hui en France.*
*Champs obligatoires
  • 10/04/2014 - 10h47

    Houste la droite

  • 10/04/2014 - 09h17

    Harlem Désir au gouvernement.... ha ha ha ha ha !! Décidément, la France est bel et bien un navire en perdition complète. Et ces politiciens socialistes ne s'en rendent même pas compte tant ils s'auto-intoxiquent les uns les autres de leurs âneries.

  • 10/04/2014 - 09h16

    Moi ce qui me dérange c'est la nomination d'Axelle Lemaire qui réside en Angleterre et qui ne veut surtout pas déménager en France . J'aimerai savoir ou est ce qu'elle paye ses impôts ????? Comme si en France nous n'avons pas de personnes responsables pour remplir cette fonction ....... C'est vraiment navrant ......

  • 10/04/2014 - 08h04

    Une pensée pour les habitants de Boulogne sur mer, Au slogan 'J'aime Boulogne' (cf campagne des municipales) il faut ajouter 'mais je préfère les ors de la république'. Pu maire et toujours ministre !

  • 10/04/2014 - 07h59

    N'écoutez pas le faux pauillac c'est un mytho qui cherche a me piquer mon pseudo,d’après ce que je sais de lui c'est un fonctionnaire aigris qui rêvent de voir les fonctionnaires augmenter en nombre, pour lui le salut de la France passe par les bienfaits de l'état providence,quand vous tomber sur un commentaire orienté a gauche c'est le faux pauillac.

  • 10/04/2014 - 07h41

    Hollande met au GVRT ceux dont il veut se débarrasser comme Désir...VALLS a du souci à se faire !!

  • 10/04/2014 - 07h32

    la marionnette du PS Desir promu ! les socialistes sont en train de découvrir le vrai visage de Valls. Desir au gouvernement c'est un véritable scandale.

  • 10/04/2014 - 07h02

    Un gouvernement de "contrats aidés" en y rajoutant quelques peines de probation chères aux gauchos......(lol)

  • 10/04/2014 - 00h45

    Comment se fait il que soit toujours les memes qui soient ministres depuis 30 ans ? Fabius...!!!!!!?N'y a t'il pas de jeune en France capable d'être ministre? Et ou sont les ministres issue de l'imigration?

  • 09/04/2014 - 23h02

    Bxm parlons plutot des français les français (a part vous et moi n'est ce pas qui en sommes parfaitement capable)" ne sont pas capables d'affronter les défis de la construction européenne et de la mondialisation". , Voila qui est mieux. Je trouve que nos elus ont trop souvent trop bon dos et que la France a la part trop belle dans cette affaire ...N'est ce pas nous qui les elisons apres tout, nos elus ne nous represente t'ils pas ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DEVIS GRATUIT Avec DevisProx

 

DEVIS GRATUIT

Moins d'impôts
grâce à la loi Duflot

J'EN PROFITE

En vidéos

  • L'hommage de Bernard Cazeneuve à Dominique Baudis

  • Manuel Valls à Gennevilliers: entouré d'une «équipe soudée»

  • Maud Versini très contente du soutien de Valérie Trierweiler

  • PS : Cambadélis souhaite un vote des militants

  • Hamon : la réforme des rythmes scolaires pourra être aménagée

ANNONCES SHOPPING Par LeGuide.com

  • {{item.title}}

    Maillots de Bain

    Découvrir
  • {{item.title}}

    Stickers décoratifs

    Découvrir
  • {{item.title}}

    Abris de Jardin

    Découvrir
  • {{item.title}}

    Maillots de Bain

    Découvrir

Nous suivre

Suivre le Parisien sur Twitter

Top des recherches à 18H45

Kiosque numérique

L'actualité politique vous intéresse ?

Donnez votre avis et gagnez des cadeaux

Participer

Participer

L'intégralité du Parisien

à partir de 1

 

j'en profite

Articles les + recommandés

A lire aussi

FLASH ACTUALITÉ

Programme Télé Tout le programme >

Précédent
Suivant

Quel sera votre programme TV ce soir ?

Consulter

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Derniers commentaires
Archives
Publicité