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18 avril 2014

MEDIAS DESINFORMATION et Robert MENARD , CIA, etc...

 

Sur le blog d'Anne Wolff

Par Jean Guy Allard


 

 

 

Il a prétendu représenter la liberté de la presse pendant toutes ces années pendant lesquelles il dirigea Reporters Sans Frontière (RSF) qu’il avait créé, moyen par lequel il s’est consacré à attaquer Cuba et les pays progressistes. Il a nié énergiquement être un agent nord-américain et des grandes corporations alors que de nombreuses preuves s’accumulaient contre lui le démontrant. Robert Ménard maintenant fait tomber définitivement le masque en se faisant élire comme maire de la ville française de Bézier, avec le soutien total du Front National, le parti d’extrême-droite gaulois. 

RSF, façade de la NED nord-américaine, de la CIA et de plusieurs géants français des communications, continue à être cité comme une référence en matière de liberté d’expression par divers organes de la presse internationale qui dénient la complicité criminelle de RSF avec Washington dans ces opérations de désinformation.

Les liens de Ménard avec des organismes de renseignement nord-américain, alors qu’il régnait littéralement comme secrétaire général de son organisation, ont atteint des niveaux d’une surprenante grossièreté. Pendant qu’il déchaînait des campagnes de propagandes contre Cuba, avec une hystérie inégalée, il se permettait d’effectuer des voyages à Miami et d’y célébrer bruyamment ses attaques contre l’île avec des éléments de la mafia cubano-américaine la plus identifiée à la CIA.

“Les campagnes d’information que nous réalisons pour les touristes qui vont à Cuba sont conçues par notre agence, Saatchi & Saatchi”, se vantait Ménard, sans préciser que Saatchi & Saatchi sont subsidiés par Publicis, la première agence publicitaire de France, la troisième du monde qui réalise des campagnes millionnaires pour l’US Army, Bacardi et jusqu’au Mossad israélien (service d’espionnage hébreux).

Le site Web nord-américain Counterpunch, a publié en août 2007 un articles des enquêteurs Diana Barahona et Jeb Sprague, où est mise en évidence l’alliance entre RSF et le Département d’État US à travers des contrats conclus avec la National Endowment for Democracy (NED) et l'International Republican Institute (IRI) deux des intermédiaires utilisé depuis l’administration de Ronald Reagan pour détourner des fonds publics vers des organisations étrangères.

Depuis des années, Ménard avait associé RSF à cette mafia des hiérarques de la Presse continentale appelée Société Intercontinentale de Presse (SIP, une vieille créature de la CIA dont le siège et à Miami et porte le nom de son « refondateur », l’agent Jules Dubois, illustre membre du renseignement nord-américain.

A l’heure de la défaite du coup d’état contre le Président Hugo Chávez, en avril 2002, la représentante de RSF, Maria José Pérez Schael, fit l’apologie des putschistes dans la presse locale et en 2004, RSF fit campagne contre la « Loi de Responsabilité Sociale en Radio et Télévision de la République Bolivarienne du Venezuela », défendant clairement les intérêts des grands médias commerciaux, en particulier ceux du magnat Gustavo Cisneros.

En 2008, après 23 ans, l’apparemment inamovible fondateur de Reporters Sans Frontières (RSF), Robert Ménard, annonça à la surprise générale qu’il abandonnait sa charge de secrétaire général de l’organisation controversée. Le défenseur suprême de la Liberté de la Presse acceptait de signer un contrat millionnaire avec l’Émir du Qatar… pays qu’il dénonçait jusque-là comme un véritable enfer pour les journalistes.

Ses amours avec l’émirat ne durèrent pas même un an. Celui qui prêchait la haine de Cuba et du Venezuela avec des subsides du Département d’État, réapparu à Paris en juin 2009, se réincarnant comme défenseur des droits de l’extrême-droite.

En d’autre temps Robert Ménard avait étudié dans un collège catholique et songeait au sacerdoce. Ensuite il fut successivement militant trotskyste et anarchiste.

A présent il s’exhibe avec des mouvements d’extrême-droite et en avril 2011 il publia « Vive Le Pen », un éloge du Front National (FN) d’extrême-droite caractérisé par son discours anti-immigrants et les sorties antisémites de son fondateur, Jean-Marie Le Pen, père de l’actuelle dirigeante du parti.

La revue française, Le Nouvel Observateur, dans un portrait qui retrace le parcours de Ménard jusqu’à son élection à Bézier, signale ce fait curieux, l’auto-proclamé militant de la liberté de la Presse s’est associé à Omar Harfouch un « turbulent play-boy libano-ukrainien » prétendument ami de Mouammar Kadhafi, qui soutint RSF avant de se consacrer à autre chose… le concours de Miss Europe.

L’importante publication française souligne également que Ménard en 2001 préféra ignorer le journaliste Sami Al-Haj, arrêté par les troupes nord-américaines en Afghanistan et emprisonné dans le camp de concentration de Guantanamo. Il ne prêta attention au cas de son collègue qua quand il ne put plus faire autrement, en 2006.

Dans les cas de l’assassinat des journalistes, Tars Protsyuk de Reuters et de José Causo de la télévision espagnole, Ménard alla jusqu’à affirmer que ce fut par hasard qu’un tank étasunien ouvrit le feu contre l’hôtel de Bagdad dans lequel ils se trouvaient.

Caméléon qui privilégie avant tout son compte bancaire, Ménard révèle une fois de plus la vraie nature de son « combat » pour la liberté. Entendrons-nous un de ces jours les agences de presse qui font référence à RSF comme source indiscutable d’information en matière de communication, dénoncer le sale travail de cet autre outil de désinformation de la CIA ?

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TWITTER:  @AllardJeanGuy

Alcalde fascista: así termina el ex capo de Reporteros sin Fronteras | CONTRAINJERENCIA

 

La guerre de 4ème génération

 

La définition d’un modèle d’ingérence et d’intervention qui a été appliqué au monde à partir de la Seconde Guerre Mondiale pour déstabiliser les nations et faire tomber les gouvernements non affiliés aux intérêts des pays centraux (E.U. et Union Européenne) se radicalisa en 1989 quand depuis le Pentagone des officiers de l’Armée et l’Infanterie de Marine des USA produisirent un document intitulé « Le visage changeant de la guerre jusqu’à la quatrième génération ». A partir de là fut développée une théorie de la Guerre de Quatrième Génération associant le concept de Guerre Asymétrique à celui de « la lutte contre le terrorisme » que décrétera le gouvernement de George W. Bush.

En 1991, deux ans après ce premier document, le professeur Martin Van Creveld de l’Université Hébraïque de Jérusalem publia le livre « La transformation de la guerre » qui synthétise et complète la théorie de la guerre de Quatrième Génération. Dans ce modèle prévaut la substitution des bases militaires traditionnelles par d’autres cachées et des entrepôts ; Le contrôle de la population se fera non plus à travers une occupation militaire mais bien par un mélange de propagande et de terreur. Il prédit en plus la disparition des systèmes de combat traditionnels (armée contre armée) et sa transformation en conflit de basse intensité (également nommés Guerres Asymétriques).

Dans la Guerre de Quatrième Génération “Les tactiques et stratégies militaires sont remplacées par des tactiques et stratégies de contrôle social, au moyen de la manipulation de l’information et de l’action psychologique de manière à diriger le comportement social des masses. Les cibles ne sont pas physiques (comme dans l’ordre militaire traditionnel) mais psychologique et sociales. L’objectif ne vise plus la destruction d’éléments matériels (des militaires, soldats, infrastructures civiles, etc.) mais le contrôle du cerveau humain. Les grandes unités militaires (marine, aviation, tanks, sous-marins, etc.) sont remplacées par un grand appareil médiatique composé par les grandes rédactions et les studios de radio et télévision. Le bombardement militaire est remplacé par le bombardement médiatique. Les slogans et les images remplacent les bombes, les missiles et les projectiles du domaine militaire. L’objectif stratégique n’est alors plus la conquête et le contrôle des espaces physiques (populations et territoires, etc.) mais bien l’appropriation et contrôle du comportement social de masse.

La formule de la guerre de 4ème génération a été employée dans le monde entier dès avant sa formulation théorique (par exemple au Chili en 1973), mais au cours des dernières années et face aux échecs successifs de la méthode de la guerre conventionnelle pour occuper des pays (Irak, Afghanistan) cette forme d’intervention est devenue la forme préférée des interventions impériales. Elle a été utilisée contre l’Iran, la Syrie et la Lybie et dans notre Amérique Latine contre le Honduras, le Paraguay, la Bolivie, l’Equateur et le Venezuela avec des degrés de succès divers.

 

 

Por Miguel Guaglianone 

 

Extrait de VENEZUELA/ De la “violencia civil” al terrorismo | ecopopular 

Traduction Anne Wolff

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Commentaires
A
L'organisation d'une élection demande beaucoup d'attention et de savoir faire pour que les protocoles de votes soient biens respectées
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