Le nouveau Premier Ministre Français adoubé par le Bilderberg Group ( fondé et présidé par David Rockeffeller) ne travaille pas aux interets des Français et de la Françe , mais dans l' interet des grands de ce monde qui travaillent en coulisse, à la réalisation de ce projet Planétaire sous influence décisionnaire des USA , un Gouvernement Mondial Féderal.

Sly

 

 

 

Fusionner les régions, supprimer les départements : ce que propose Valls

Le Monde.fr |    08.04.2014 à 17h27• Mis à jour le08.04.2014 à 17h57    |Par     

 

 
François Hollande l'avait annoncé, lors de sa conférence de presse du 14 janvier, Manuel Valls l'a confirmé, mardi 8 avril, lors de son discours de politique générale à l'Assemblée nationale : l'acte III de la décentralisation aura bien lieu.

Le nouveau premier ministre avance des mesures radicales pour simplifier le « millefeuille territorial », comme la suppression des conseils départementaux à l'horizon 2021, la réduction de moitié du nombre de régions françaises d'ici au 1er janvier 2017 et la suppression de la clause de compétence générale afin que les compétences des régions et des départements soient spécifiques et exclusives.

  • Une diminution de moitié du nombre de régions

Les exécutifs régionaux pourront donc fusionner. L'objectif est de doter ces territoires d'une taille proche du modèle des « Länder » allemands et de faire de ces collectivités chargées du développement économique des moteurs de la reprise économique et de la création d'emplois.

Interrogé par Le Monde, Alain Rousset, président de la région Aquitaine et président de l'Association des régions de France, déclarait en janvier que « la taille des régions françaises, comparée à celle des régions européennes, est largement dans la moyenne », soulignant qu'il existe « déjà aujourd'hui des coopérations interrégionales dans de nombreux domaines. [...] Le grand enjeu est donc d'avoir des compétences strictes et identifiées. Les sources d'économie ne se trouveront pas en redessinant la carte de France, mais dans la clarification des compétences de chaque collectivité. »

Toutefois, si les régions refusent de fusionner, le gouvernement redessinera une nouvelle carte des régions. « Elle sera établie pour le premier janvier 2017 », a annoncé Manuel Valls.

  • Une suppression des départements en 2021

Concernant les départements, le premier ministre a déclaré vouloir « engager le débat » avant de proposer purement et simplement leur « suppression à l'horizon 2021 ».

Il prend ainsi le contre-pied de Marylise Lebranchu, ministre de la décentralisation, qui garantissait la pérennité de cette institution territoriale : « Arrêtons de chiffonner notre millefeuille et de vouloir supprimer des feuilles au hasard. C'est un raisonnement simpliste. Les départements sont un pilier de l'organisation territoriale », déclarait-elle le 21 janvier.

Le président de l'Assemblée des départements de France, Claudy Lebreton (PS), s'est dit « abasourdi » par la proposition faite par Manuel Valls. Il dénonce la « brutalité » de la méthode et demande des « explications » au premier ministre.

  • La fin de la clause de compétence générale

Cette clause permet à une collectivité d'intervenir dans un domaine de compétences dès lors que l'intérêt de son territoire peut être invoqué. Mardi, Manuel Valls a proposé sa suppression pure et simple, alors que la gauche l'a réintroduite en 2013, après sa suppression par la droite en 2010.

L'UMP était accusée, à l'époque, de vouloir réduire le pouvoir de régions et de départements très majoritairement à gauche.

 

 

Le groupe Bilderberg est un des cénacles les plus sélects par lesquels le régime oligarchique contourne le système démocratique. Banquiers et financiers de haut vol se retrouvent chaque année pour réfléchir ensemble, invitant des responsables politiques prometteurs, dont ils jugent qu’ils partagent leurs avis et leurs intérêts.

Le journaliste Bruno Fay avait eu la bonne idée de demander à interviewer le vicomte Etienne Davignon, l’alors président du Comité de direction du groupe Bilderberg.  Cette interview très intéressante a été publiée dans son livre Complocratie, paru en 2011. Il a accepté que Reporterre reprenne un passage de cette interview.

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Bruno Fay

J’interroge  Etienne Davignon sur le choix des invités. (...) Bill Clinton, Lionel Jospin, José Manuel Barroso et tous les autres ont été systématiquement invités l’année précédente de leur élection ou de leur nomination.

"Les choses se passent dans l’autre sens", me répond-il. "Chaque année, on demande aux membres d’identifier les personnalités qui émergent dans leur pays. Par exemple, l’an passé, nous avons demandé à nos amis anglais du Steering Committee de nous donner des noms. Ils nous ont proposé d’inviter George Osborne qui a été depuis nommé chancelier de l’Échiquier dans le cabinet de David Cameron [le premier ministre britannique]. Pourquoi Osborne ? Parce que c’était un homme jeune, prometteur, du Parti conservateur, et que c’est intéressant aussi bien pour lui, que pour nous, de nous rencontrer.

"Pour Clinton, c’est la même chose. Il est venu en 1991, deux ans avant son élection, parce que nos amis démocrates nous avaient dit que c’était un garçon intéressant et sympathique. À l’époque, quand il nous a dit qu’il voulait devenir président des États-Unis, on a tous cru qu’il était dingue.

"Nous invitons deux catégories de personnel politique : ceux qui sont au pouvoir, dont nous aimerions bien connaître leur avis sur les sujets que nous traitons, et ceux qui nous paraissent appartenir à des générations montantes.

"C’est par exemple le cas de Manuel Valls qui nous a paru intéressant en tant que socialiste français ouvert. On n’est pas là pour faire sa promotion, mais il n’est pas exclu que ça lui soit utile et que ça lui ouvre aussi les yeux sur certains points. Ensuite, certains de nos invités ont un destin, mais ce n’est pas de notre fait. Je crois plus à notre vision."


Source : Reporterre et Bruno Fay, Complocratie (éd. du Moment, 2011), p. 206-207.

Première mise en ligne sur Reporterre le 22 janvier 2012.

Photo Manuel Valls à l’Assemblée nationale, à côté de François Hollande et Jean-Marc Ayrault (lemonde.fr).

Complément d’infos : Une vidéo où Manuel Valls finit par affirmer que ceux qui se posent des questions sur le Bilderberg nient la Shoah...

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