Une ex-banquière : « Nous sommes en grand danger »
Une ex-banquière : « Nous sommes en grand danger »
19 avril, 2014 | Posté par Benji sous Argent et politique |
Ne cherchons pas midi à quatorze heure, l’actu ne fait que se confirmer, les alertes comme les décès de banquiers et de financiers à travers la planète se multiplient, les voyants sont tous au rouge même si les médias comme les politiques tentent de minimiser voire de cacher la réalité, et le krach 2.0 est à venir. Nous aurons beau tergiverser ou chercher des solutions, lorsque le train fonce à pleine vitesse, l’impact est inévitable.
C’est ici une ex-banquière de la Goldman Sachs, cette pieuvre plus dangereuse que la Mafia, qui le déclare, une de plus en somme…
Une ancienne directrice de Goldman Sachs, Nomi Prins prétend « qu’il n’y a plus aucune importance de savoir qui siège à la Maison Blanche » et « les banquiers opèrent sans se soucier des besoins de l’économie nationale ». « Il n’y a pas de contrepoids à leur pouvoir « . Lisez cette interview exclusive d’une ex-insider du Calamar Géant…
Elle est aujourd’hui auteur et journaliste sur son site www.nomiprins.com sur lequel elle dévoile les coulisses du pouvoir et la domination des États-Unis par une minorité de banquiers.
Nomi a également travaillé pour :
- Bear Stearns
- Lehman Brothers
- Chase Manhattan Bank
Voici une version condensée d’une interview réalisée par Josh Eidelson du magazine « Salon » :
« Ce n’est plus un secret que les grandes banques jouent un grand rôle dans l’élaboration de la politique bancaire américaine. Votre livre fait valoir qu’elles jouent un grand rôle dans toutes sortes de domaines, comme la politique étrangère. Quel est le véritable rôle des grandes banques dans l’élaboration des politiques aux États-Unis ? »
« Vous constatez que les banques ont joué un rôle important dans le soutien à la fois au succès initial du Glass-Steagall, et des décennies plus tard, à l’abrogation de cette même loi Glass-Steagall … Vous écrivez aussi que le pouvoir du président « a reculé par rapport à celle des banquiers, au cours de la période post-Nixon « . Comment expliquez-vous ces changements ? »
« Votre livre se termine par un appel à « briser les alliances » avant de « nous briser. » Que voulez-vous dire par cela ? »