Vote du plan d’austérité : pari gagné pour Valls, mais perdu pour la France
jeudi 1 mai 2014
Vote du plan d’austérité : pari gagné pour Valls, mais perdu pour la France
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Réponses
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Anonyme1 mai 2014 10:32
Revenir à l'or, c'est la déflation assurée, une solution encore pire que l'Euro...
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Anonyme1 mai 2014 10:43
A noter pour etre complet sur les partis heterodoxes de Gauche que la député du Calvados Isabelle Attard ex-EELV desormais Nouvelle Donne a également voté contre le plan, comme elle avait déja voté contre la confiance.
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Talisker. -
Anonyme1 mai 2014 11:06
Quelque chose qui doit passer par-dessus les têtes de Manuel Valls et d’autres, relevé par Jean-Marc Vittori :
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Le stupéfiant sacrifice de la France pour sauver l’Europe :
http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203427762401-le-stupefiant-sacrifice-de-la-france-pour-sauver-l-europe-662856.php
Heureusement que la France est là pour sauver l'Europe :
http://videos.lesechos.fr/news/graphiques-vittori/heureusement-que-la-france-est-la-pour-sauver-l-europe-les-graphiques-de-vittori-40-3362445206001.html
Les sacrifices par dévaluation interne des pays en difficulté de la zone euro ont contribué à l’accroitre l’excédent de la balance courante de celle-ci actuellement à 3% du PIB, ce qui pousse à la hausse le taux de change de l’euro dans le régime des changes flottants. Si à son tour la France cesse de jouer le rôle de « consommateur en dernier ressort » dans la zone euro en faisant elle aussi une dévaluation interne pour tenter de respecter le traité budgétaire européen, l’excédent courant de la zone euro va être de plus en plus important, ce qui va pousser l’euro encore plus à la hausse, peut-être vers 1,50 par rapport au dolar. Or on sait que les pays qui ont été confronté à des situations de crise gravissimes, que ce soit la Suède dans les années 90 ou même le Royaume-Uni lors de la crise de 2007 – 2008, sont passés par des dévaluations (ou dépréciation de la monnaie en change flottant), dans le cadre de la stratégie de sortie de crise qu’ils ont plus ou moins réussi, dépréciation que la France ne pourra pas obtenir en faisant sa stratégie de sortie de crise dans le cadre institutionnel de l’euro, au contraire l’euro va s’apprécier. Si elle sortait de l’euro et qu’elle mettait sa monnaie nationale dans le régime des changes flottants, évidemment sa monnaie se déprécierait compte tenu des déficits courants, budgétaire et des problèmes de désindustrialisation et manque de compétitivité de son économie et des quantitatives Easings que sa banque centrale serait obligée de faire pour permettre notamment à l’État français de se financer. À ce moment-là elle aurait une chance de réussir la stratégie de sortie de crise. Autrement, ce n’est même pas la peine d’y penser.
Saul -
Manuel Valls est-il de gauche, s'interroge Laurent Joffrin sur le Nouvel observateur. Bonne question et dont la réponse est fascinante : il n'y a ni gauche, ni droite quand on est confronté à la fatalité !
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On s'interrogera sur cette récurrence libérale qui veut que les malheurs des gens reposent uniquement sur la "fatalité" et on notera qu'entre la droite et la gauche, la différence ne réside plus dans l'action, elle se trouve dans la bonne ou mauvaise conscience de ce que l'on fait. Pour Laurent Joffrin, être à gauche aujourd'hui, c'est être de droite avec mauvaise conscience.Réponses -
Anonyme1 mai 2014 12:16
Joffrin est un imbécile bouffi d'orgueil et de suffisance, qui crée des polémiques sans intérêt, des questions qui créent une diversion. Sa stratégie est celle des journaux people, ses analyses dignes de Paris Match.
La question n'est pas de savoir si Valls est de gauche ou pas, mais d'analyser, de mesurer les résultats de la politique menée par les socialos. Et le résultat est clair : pas de vision, un chômage qui augmente, la pauvreté et les inégalités qui progressent, une industrie, qui continue à disparaître ...
L'échec est si évident qu'Hollozy a fixé l'échéance de son engagement à 2017. Et, en 2017, il demandera à nouveau
que nous lui fassions confiance. On connaît la musique !
Demos -
Anonyme1 mai 2014 12:40
"Pour Laurent Joffrin, être à gauche aujourd'hui, c'est être de droite avec mauvaise conscience. " => On retrouve en effet ici le mot de Frederic Lordon, qui appelle desormais le PS "le parti de la Droite complexée" (en reference à la formule de JF Copé sur la Droite décomplexée).
Talisker.
Et Valls ne pose pas la bonne question: pourquoi l'euro est-il une monnaie flottante? Qui l'a décidé ainsi? Dans les temps jadis, avant la domination bancaire sur le monde exercée par l'argent-dette, les pièces jaunes étaient en or et les pièces blanches en argent et leur valeur correspondait au poids du métal. Les Soros et compagnie pouvaient se brosser...
RépondreSi on voulait creer de la monnaie, il fallait de l'or ou de l'argent.
Je suis prêt à parier que d'aucuns envisagent de revenir à ce type de monnaie et vont même plus loin en envisageant d'abandonner le système des reserves fractionnaires. Adieu les enrichissements sans cause...