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3 mai 2014

[Contre-propagande] En Ukraine, Vladimir Poutine joue la carte du chaos {Le Monde}

 Sur LES CRISES blog d'Olivier Berruyer

Je suis trop abattu pour de longs commentaires….

Vous aurez une belle surprise ici lundi :)

 

 

L’édito du monde du 2 mai 2014

Des multiples scénarios envisageables il y a un peu plus de deux mois, lorsque l’ex-président Viktor Ianoukovitch, renversé par un soulèvement populaire, s’est enfui en Russie, c’est le scénario le plus noir qui est en train de se réaliser en Ukraine.

Le président Vladimir Poutine a, de facto, entrepris le dépeçage du pays, commençant par s’emparer de la Crimée puis encourageant les séparatistes prorusses à prendre le pouvoir par la force, ville par ville, dans les régions de l’Est où est concentrée la minorité russophone.

La situation, qui se dégrade de jour en jour dans une variante qui n’est pas sans rappeler le début du conflit de l’ex-Yougoslavie, paralyse le gouvernement provisoire à Kiev, au moment où il devrait lancer d’importantes réformes – le FMI lui a accordé un crédit de 17 milliards de dollars, le 30 avril. Quelque 40 000 soldats russes sont massés derrière la frontière, prêts à intervenir à tout moment.

Les conditions dans lesquelles se déroulera l’élection présidentielle le 25 mai sont de plus en plus incertaines : c’est exactement le but recherché par Moscou, déterminé à ne pas laisser s’installer un pouvoir démocratique pro-européen légitime à Kiev.

La tentative désespérée du gouvernement de Kiev de reprendre les choses en main, en rétablissant la conscription et en lançant un assaut contre les séparatistes de Sloviansk, vendredi 2 mai, est plus un signe d’impuissance qu’autre chose.

Voilà bien longtemps que la situation n’aura été aussi dangereuse sur le théâtre européen. La chancelière allemande, Angela Merkel, devait s’en entretenir vendredi à Washington avec le président Obama.

Le moment est venu, pour les Occidentaux, de réévaluer leur stratégie à l’égard de la Russie dans l’affaire ukrainienne. Jusqu’ici, l’Europe et les Etats-Unis ont eu à cœur d’obtenir une « désescalade » ; la Russie n’a répondu à cette attitude que par une tension de plus en plus forte sur le terrain.

Les Occidentaux ont gardé ouverte la porte du dialogue ; les Russes ne l’ont utilisée que pour gagner du temps. Si l’invasion de la Crimée ne suffisait pas à nous en convaincre, il est désormais clair que la Russie a décidé de s’affranchir des règles internationales. L’accord de Genève, qu’elle a signé le 17 avril et n’a jamais eu l’intention d’appliquer, n’était qu’un stratagème. A aucun moment, le Kremlin n’a publiquement demandé aux séparatistes de l’est du pays de déposer les armes, comme il s’y était engagé à Genève. Pendant que les Occidentaux décident de sanctions au compte-gouttes, des inspecteurs d’une mission internationale, ceux de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, organisation dont la Russie est membre, sont retenus en otage en violation de toutes les conventions. Le Kremlin n’a jamais condamné cet acte…

Avant de partir pour Washington, Mme Merkel a, une nouvelle fois, appelé M. Poutine pour évoquer le sort de ces inspecteurs, dont trois sont allemands – ce qui n’a pas empêché leur illustre compatriote, Gerhard Schröder, de festoyer avec le président russe en début de semaine. Mme Merkel a plaidé en vain.

Deux priorités s’imposent à l’Europe et aux Etats-Unis : rester engagés auprès des démocrates ukrainiens et présenter un front uni face à M. Poutine. L’enjeu ? Eviter une situation de chaos et de guerre civile aux portes de l’UE.

Source : Le Monde

Le commentaire

Classiquement, quelques commentaires de cet édito qui semble avoir été écrit par le porte parole de l’OTAN…

C’est amusant, on semble prêt au conflit et la ruine pour empêcher l’Ukraine d’être coupée en deux comme l’a été sans sourciller la Tchécoslovaquie… (ce dont, je l’avoue in peto, je me contrefous dans les grandes largeurs)

Commentaires, donc :

“Des multiples scénarios envisageables il y a un peu plus de deux mois, lorsque l’ex-président Viktor Ianoukovitch, renversé par un soulèvement populaire, s’est enfui en Russie, c’est le scénario le plus noir qui est en train de se réaliser en Ukraine.

“soulèvement populaire” : putsch armé, 500 policiers blessés, dont 150 par balle dont 30 morts….

“enfui en Russie” : oui, les types de Maïdan voulaient l’assassiner….

“Multiples scénarios” : non, dans les rêves du Monde, c’est tout. Des neonazis dans un gouvernement, ça ne peut JAMAIS bien finir. C’est bien pour ça que je ne parle que de ça depuis 2 mois, et qu’ai écrit que j’avais du mal à croire que l’élection présidentielle ait lieu, ou que ça se passe bien ensuite…

Le président Vladimir Poutine a, de facto, entrepris le dépeçage du pays,

Du délire, classique… Plus c’est gros, plus ça passe” Que l’UE ait voulu piquer 100 % de l’Ukraine, aucun souci…

commençant par s’emparer de la Crimée

La Crimée : 25 % d’Ukrainiens, 60 % de Russes, 10 % de Tatars. 200 ans en Russie/URSS, 25 ans en Ukraine. Vous la voyez où, vous ?

puis encourageant les séparatistes prorusses à prendre le pouvoir par la force, ville par ville, dans les régions de l’Est où est concentrée la minorité russophone.

MAIS OU SONT LES PREUVES DE CES ÉNORMES ACCUSATIONS ?

Mais où ces rigolos ont-ils vu que fomenter des troubles militaires à sa frontière directe, c’est une super bonne idée ????

Et les Russophones de l’Est, ils ont des Droits ou pas ? Ils peuvent disposer d’eux-même ou pas, ou c’est l’UERSS qui décide pour eux ?

Car “une minorité concentrée”, ça fait une majorité locale en fait….

Enfin, “encourager à prendre le pouvoir par la force”, sérieusement, ça ne vous rappelle rien ? Indices : McCain, Ashton, Nuland….

La situation, qui se dégrade de jour en jour dans une variante qui n’est pas sans rappeler le début du conflit de l’ex-Yougoslavie,

MAIS QUELLE SURPRISE !!!!!!! Et tellement non prévisible (cf la série de cartes du blog…)

paralyse le gouvernement provisoire à Kiev, au moment où il devrait lancer d’importantes réformes

Quand on entend le mot “réforme”, il faut désormais sortir son revolver….

– le FMI lui a accordé un crédit de 17 milliards de dollars, le 30 avril.

Purée, mais quelle finesse géostratégique le FMI ! Mais on reparlera d’eux d’ailleurs, et de leur chantage ignoble…

Quelque 40 000 soldats russes sont massés derrière la frontière, prêts à intervenir à tout moment.

Ah bon ? DES PREUVES  !!!

Et combien de soldats ukrainiens à la frontière, alors, juste pour savoir….

Les conditions dans lesquelles se déroulera l’élection présidentielle le 25 mai sont de plus en plus incertaines :

MAIS QUELLE SURPRISE !!!!!!! Et tellement non prévisible (quand on lit Le Monde)

c’est exactement le but recherché par Moscou, déterminé à ne pas laisser s’installer un pouvoir démocratique pro-européen légitime à Kiev.

Merci de reconnaitre que l’actuel n’est pas légitime !

Peut-être aussi que le tiers Est du pays, qui ne vit que des relations avec la Russie, n’en veut pas. en Démocratie, une majorité n’a pas le droit de condamner à mort (économique) une minorité…

La tentative désespérée du gouvernement de Kiev de reprendre les choses en main, en rétablissant la conscription et en lançant un assaut contre les séparatistes de Sloviansk, vendredi 2 mai, est plus un signe d’impuissance qu’autre chose.

Sérieusement ? C’est ça l’analyse ? Les neurone ne peuvent pas produire un “le gouvernement est illégitime, et quand bien même, il n’a pas à envoyer l’armée contre la population, et DOIT attendre des élections en expédiant les affaires courantes” ?

Voilà bien longtemps que la situation n’aura été aussi dangereuse sur le théâtre européen. La chancelière allemande, Angela Merkel, devait s’en entretenir vendredi à Washington avec le président Obama.

Par chance, Hollande n’intéresse personne…

Le moment est venu, pour les Occidentaux, de réévaluer leur stratégie à l’égard de la Russie dans l’affaire ukrainienne. Jusqu’ici, l’Europe et les Etats-Unis ont eu à cœur d’obtenir une « désescalade » ; la Russie n’a répondu à cette attitude que par une tension de plus en plus forte sur le terrain.

C’est à pleurer. (désolé je ne trouve rien d’autre – ils ont juste reconnu un gouvernement infesté de néonazis et autres extrémistes nationalistes vomissant les russophones)

Les Occidentaux ont gardé ouverte la porte du dialogue ; les Russes ne l’ont utilisée que pour gagner du temps. Si l’invasion de la Crimée ne suffisait pas à nous en convaincre,

QUELLE INVASION ?????

il est désormais clair que la Russie a décidé de s’affranchir des règles internationales.

Pas comme les USA et la FRANCE au moins….

L’accord de Genève, qu’elle a signé le 17 avril et n’a jamais eu l’intention d’appliquer, n’était qu’un stratagème. A aucun moment, le Kremlin n’a publiquement demandé aux séparatistes de l’est du pays de déposer les armes, comme il s’y était engagé à Genève. Pendant que les Occidentaux décident de sanctions au compte-gouttes, des inspecteurs d’une mission internationale, ceux de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, organisation dont la Russie est membre, sont retenus en otage en violation de toutes les conventions. Le Kremlin n’a jamais condamné cet acte…

Ca arracherait de dire qu’il s’agit de militaires, et qu’on se demande pourquoi on les envoie dans une zone de troubles séparatistes ???? Le Kremlin a dit :

Dans le cadre de ses capacités la partie russe prend des mesures afin de résoudre la situation créée suite à l’arrestation des inspecteurs militaires de plusieurs pays près de Slaviansk. Ces derniers ont été invités par les autorités ukrainiennes en vertu du Document de Vienne de 2011 sur le renforcement de confiance et de sécurité. Il est à rappeler que, conformément à ce document, les garanties de la sécurité des inspecteurs reviennent entièrement à la partie hôte. Donc, il serait logique que les autorités actuelles de Kiev accordent préalablement les question de la présence, du travail et de la sécurité des inspecteurs dans les zones où ces autorités ne contrôlent pas la situation et où une opération militaire est lancée contre le peuple de leur propre pays. (MAE Russe)

Avant de partir pour Washington, Mme Merkel a, une nouvelle fois, appelé M. Poutine pour évoquer le sort de ces inspecteurs, dont trois sont allemands

Et qu’est-ce qui prouve qu’il peut y faire quelque chose Poutine ???

– ce qui n’a pas empêché leur illustre compatriote, Gerhard Schröder, de festoyer avec le président russe en début de semaine.

Je te le tondrais moi le boche….

Mme Merkel a plaidé en vain.

Ça veut dire quoi cette accusation à 2 balles ? Poutine lui a dit “Va te faire voir, je vais les découper en morceaux et les faire rôtir tes militaires, niark niark niark !!!” ?

Deux priorités s’imposent à l’Europe et aux États-Unis : rester engagés auprès des démocrates ukrainiens

Si quelqu’un en a vu, ça m’intéresse….

et présenter un front uni face à M. Poutine.

SURTOUT RESTER ZUNIS AVEC LES USA OUIIIIIIIIIIIIIIII Et mourir avec !

L’enjeu ? Eviter une situation de chaos et de guerre civile aux portes de l’UE.”

C’est bien parti, continuez les amis !

P.S. il y a un moyen pour s’opposer aux subventions publiques à la “presse” ? Je préfèrerais que mes impôts aillent aux Restos du Coeur finalement…

Article 20 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de l’ONU

Je rappelle ce traité de 1966 que la France a ratifié en 1980 (merci à Sylvain)

Article 20

1. Toute propagande en faveur de la guerre est interdite par la loi.

2. Tout appel à la haine nationale, raciale ou religieuse qui constitue une incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence est interdit par la loi.

 

 

Catégories : Crise Politique Tags :  
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