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27 mai 2014

Le Maghreb sous la croix gammée

 Information intéressante et jamais   communiquée sur nos beaux medias d'information en France! L'antisémitisme courent les rues dit-on , la Shoah est le drame principal de l'humanité, nonobstant l'esclavage, les colonialismes violents et meutriers...  mais il y a des "justes" qui ont été oubliés. Les mêmes - encore! - qui ont été oubliés dans l'histoire de la défense de la France.

La "mémoire" est si sélective.

 

 

Ajoutée le 3 mai 2013

Documentaire de 52min - Arte - 2010
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Depuis longtemps, l'historien américain Robert Satloff se demandait pourquoi aucun nom arabe ne figurait dans la liste des "Justes parmi les Nations" du mémorial de Yad Vashem à Jérusalem. Cinq ans de recherches au Maroc, en Tunisie, en Algérie et en Libye lui ont permis de publier en 2007 un ouvrage remarqué sur le sujet. Ce travail, également mené au Proche-Orient, est au coeur de ce documentaire.

La situation était différente selon les pays : les Allemands occupant la Tunisie et les Italiens la Libye ont rapidement interné des juifs autochtones dans des camps. Alors que, malgré les pressions de Vichy, Mohammed V au Maroc réussit à protéger les juifs marocains et que les imams algériens interdirent aux fidèles de profiter de la liquidation des biens juifs. Des sites des anciens camps de travail aux domiciles de personnes qui furent sauvées par des voisins et amis, les informations recueillies montrent qu'il serait "juste" qu'un hommage soit enfin rendu à ces musulmans courageux.

 

 

 

En 1995, j'ai rencontré un français de confession israélite — M. Benassayag —originaire d'El Bayadh en Algérie. Il était un membre influent de la fédération locale du parti socialiste à Montpellier et travaillait avec un autre juif d'Algérie (de Mascara) dont je n'ai retenu que les prénoms : Adolph-Mabrouk qui était âgé à l'époque de 80 ans. C'est M. Benassayag qui, avec beaucoup d'émotion, m'appris la chose suivante : pendant la seconde guerre mondiale, en pleine épidémie de typhus, et au cœur d'une sécheresse et d'une famine catastrophiques qui décimèrent hommes et troupeaux, dans une région de pasteurs nomades, les autorités coloniales, sous les ordres de Vichy, avaient organisé des rafles dans toute l'Algérie, pour arrêter les juifs. (Voir le texte de Jacques Derrida sur cette question personnelle, lui qui fut renvoyé du lycée Bugeaud d'Alger en 1942, et déchu de la nationalité française comme tous ses coreligionnaires d'Algérie). M. Benassayag et toutes les familles juives d'El Bayadh qui était une petite ville à l'ouest de l'Atlas saharien (ex Géryville), échappèrent aux camps de concentration : toutes les zaouaiya et toutes les fractions nomades des Ouled Sidi Cheikh furent mobilisées par leurs référents. Les juifs se réfugièrent là où l'autorité coloniale ne pouvait pas les trouver : chez les nomades, la tente étant extrêmement mobile et inviolable. Et combien d'autres juifs furent sauvés par des familles algériennes musulmanes dans les villes et dans les campagnes? Oui la mémoire doit être interrogée sur ces faits et d'autres et notamment sur l'extrême violence de la judéophobie dans les milieux des grands colons à la fin du 19e siècle et dans la première moitié du 20e, au point où un journal avait été créé à Alger, qui portait le titre emblématique "L'anti juif" ! Cette histoire doit être écrite et très vite, les anciens se faisant de plus en plus rares.>

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