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23 juillet 2014

U.E. - Guigou à la tête de la diplomatie européenne.?!

C'est de l'ironie? de l'inconscience? ou de l'ignorance?
.... Elisabeth Guigou est un membre actif de l'influente et secrète Trilatérale. En novembre 2008, elle a participé à une session de cette organisation, et présidé une de ses séances dont l'intitulé est "Sauver l'Europe de la tyrannie des référendums" ! Les auteurs du livre rapportent des éléments du compte-rendu proprement effrayants, du style : "Le référendum irlandais a été humiliant, et prouve que les référendums sont des mécanismes purement destructifs." ou encore : "L'Union européenne a besoin de traités, et les référendums tuent les traités" ! Pas moins !...
http://blogdejocelyne.canalblog.com/archives/2012/04/15/24019112.html

Il est vrai qu' on la voit peu, on l'entend peu oui mais....elle s'agite beaucoup et discrètement!!!

Soubrouillard, reprenez vos esprits!!!!

 

 

 

 

Sur MARIANNE

Guigou à la tête de la diplomatie européenne, un camouflet pour Paris ?

Mardi 22 Juillet 2014 à 05:00 | Lu 19332 fois I 64 commentaire(s)
Régis Soubrouillard
Journaliste à Marianne, plus particulièrement chargé des questions internationales En savoir plus sur cet auteur
Donné favori pour accéder au poste de commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, la candidature du pas assez rigoureux Moscovici aurait été torpillée par les allemands. Et c'est Guigou qui reprend du poil de la bête selon l'hebdomadaire allemand Der Spiegel qui annonce la nomination de l'ancienne ministre socialiste à la tête de la diplomatie européenne. Un poste pour lequel Paris n'a jamais montré de véritable intérêt.

 

Guigou à la tête de la diplomatie européenne, un camouflet pour Paris ?

Elisabeth Guigou coiffera-t-elle finalement Moscovici au poteau ? Longtemps donné comme favori pour accéder au poste de commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, le lièvre Moscovici pourrait bien se faire dépasser par la tortue Guigou. L’hebdomadaire allemand Der Spiegel dessine en effet un nouveau scénario en ce qui concerne le candidat français à la commission européenne. Outre que l’Allemagne ne verrait pas d’un très bon œil l’arrivée d’un ancien ministre socialiste de l’économie, pas suffisamment rigoureux,  à ce poste stratégique, la cote de l’ancienne ministre de la justice socialiste est repartie à la hausse ces derniers jours. 

Sur le sujet, les négociations entre Etats membres sont très serrées, comme en témoigne l’interview croisée accordée par le ministre des Finances Michel Sapin et son homologue allemand Wolfgang Schäuble au quotidien Les Echos le 20 juillet.

Alors que Michel Sapin tentait de placer une dernière fois en douce son prédécesseur en déclarant qu’un « un poste économique me paraît correspondre à la puissance économique de la France et à sa capacité à contribuer au bon fonctionnement des institutions européennes », son homologue allemand tempèrait aussitôt ses ardeurs, tout en diplomatie  : «Ces décisions ont une portée symbolique et on doit avoir cela en tête. Je ne crois pas que tout le monde ait été content que le président candidat proposé par le Conseil ait dit à la fraction socialiste du Parlement européen qu’il ferait pression pour que cette position soit accordée à un socialiste. Cela peut être un socialiste ou quelqu’un d’un autre parti ». 


La diplomatie européenne: un poste pas franchement convoité par les françai

Déjà la semaine dernière, le député allemand Norbert Bathle (CDU) avait estimé dans le journal économique allemand Handelsblatt que la nomination « comme commissaire aux affaires monétaires de ce ministre des Finances, qui n'a rien fait pour tenir les engagements du pacte de stabilité, serait comme vouloir chasser le diable avec Belzebuth ». Une phrase prononcée dans un article qui visait à démontrer l’incongruité de la nomination d’un socialiste français à un poste destiné à assurer la bonne gestion financière de l’UE. 

Exit donc pour les allemands le commissaire –socialiste- européen aux affaires économiques et financières et retour aussitôt dans la course d’Elisabeth Guigou qui possède notamment une qualité que Pierre Moscovici ne pourra guère lui disputer : Elisabeth Guigou est une femme. 

Et c’est justement une femme que Jean-Claude Juncker cherche à imposer à la tête de la diplomatie européenne pour succéder à Catherine Ashton. 

Ainsi, le Spiegel rapportait dimanche les propos d'Elmar Brok, la présidente de la commission des Affaires étrangères du Parlement européen, qui voit en Elisabeth Guigou  « une candidate hautement qualifiée » pour le poste. « De nombreux pays membres seraient d'accord sur le choix de la socialiste française », explique l'hebdomadaire. Jusque là, c’est l'Italien Matteo Renzi qui revendiquait le poste pour sa jeune ministre des affaires étrangères, Federica Mogherini, pas assez expérimentée politiquement pour Juncker. Si le poste de chef de la diplomatie européenne est également très prestigieux, stratégique et convoité, la nomination d'Elisabeth Guigou à ce poste resterait néanmoins un affront pour Paris qui n'a jamais affiché un quelconque intérêt pour le poste en question.  A tel point que le président Hollande avait déjà apporté publiquement son soutien à la candidature italienne...

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