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9 novembre 2014

FRANCE - Taxe sur les transactions financières: le gouvernement main dans la main avec les banques 08/11/2014 Par martine orange

 

LE SAVIEZ VOUS?  (trouvé dans l'un des commentaires sous l'article de Martine Orange):
Nouveau 09/11/2014, 00:52 | Par Julau

"Qui est ce ministre qui organise notre pauvreté et l'enrichissement des nantis complètement assités par l'Etat? C'est un des leurs: Michel Sapin est le fils unique de Claude Sapin, cadre supérieur (ingénieur) de droite, et de Claude Garteiser, mère au foyer. Son arrière-grand-père (Camille Sapin) et son grand-père sont également ingénieurs. L'arbre généalogique comprend des officiers, des industriels, des bourgeois et des petits nobles dont deux gardes du corps du Roi sous la Restauration et un apothicaire à Elbeuf, par lequel Michel Sapin descend du roi Philippe III le Hardi5,4.[pertinence contestée]

Michel Sapin est millionnaire en euros et possède, d'après sa déclaration de patrimoine une maison d'habitation à Argenton-sur-Creuse (700 m2) d'une valeur de 400 000 euros, 995 000 euros de propriétés agricoles, terres, bois, bâtiments d’exploitation et maisons d’habitation à Argenton-sur-Creuse, Celon,Neuvy-Saint-Sépulchre et Buxières-d’Aillac pour un total de 433 hectares , un appartement dans le septième arrondissement de Paris estimé à 600 000 euros, une maison d'habitation de 111 m2 à Notre-Dame-de-Bellecombe valorisée à 280 000 euros, et une maison d'habitation à L'Île-d'Yeu de 120 m2 valorisée à 320 000 euros

Comment Sapin a-t-il accumulé une telle fortune sans travailler depuis 36 ans ?Comment Sapin-Valls-Hollande osent trahir leurs électeurs , qui pendant les mandats électifs qu’ils leur ont confié, ont assuré leur bien être ?Il faut en finir avec les politicards professionnels qui nous ruinent !"

 

 

Sur MEDIAPART

Taxe sur les transactions financières: le gouvernement main dans la main avec les banques

|  Par martine orange

Une fois de plus, le projet de taxation sur les transactions financières n’a pas abouti lors de la réunion des ministres des finances le 7 novembre. Le gouvernement français en porte la responsabilité. Contre l’avis de nombre de pays européens, Paris fait tout pour préserver les intérêts des banques, en réduisant cette taxe à une mesure symbolique.

 

Ce devait être le sommet européen durant lequel un accord allait être trouvé. Il était à portée de main, assurait le ministre des finances, Michel Sapin. Les ministres européens des finances se sont pourtant séparés après une nouvelle réunion à Bruxelles, vendredi 7 novembre, sans avoir trouvé un accord sur la taxe sur les transactions financières.

Le ministre italien, Pier Carlo Padoan, qui présidait la réunion, a salué les « progrès » dans ce dossier. Michel Sapin et son homologue allemand Wolfgang Schäuble ont tous les deux rappelé leur volonté de parvenir à un accord d’ici à la fin de l’année afin de pouvoir appliquer cette taxe à partir du 1er janvier 2016. « Ils sont tous d'accord pour se mettre d'accord », a ironisé un collectif d'ONG, qui rassemble notamment Oxfam, One ou Finance Watch, militant pour la mise en œuvre d’une taxe Tobin.

© Reuters

Cela fait des années que le sujet est sur la table. Jacques Chirac, alors président de la République, s’était fait le défenseur de cette taxe. Peu à peu, la France avait réussi à convaincre d’autres pays européens à se joindre à elle. Face à l’hostilité d’un certain nombre de capitales européennes, onze pays – l’Allemagne, la France, l’Italie, l'Espagne, l'Autriche, le Portugal, la Belgique, l'Estonie, la Grèce, la Slovaquie et la Slovénie – avaient choisi d’adopter la méthode de la « coopération renforcée » pour introduire la taxe, sans attendre.

Le projet avançait. En février 2013, il semblait même sur le point d’aboutir. La commission chargée du marché intérieur avait présenté ses travaux : elle prévoyait d’imposer une taxe de 0,1 % sur les actions et les obligations et de 0,01 % sur les produits dérivés.

Mais tout a capoté par la faute de la France. Le texte était à peine révélé que la fédération bancaire française, au nom de toutes les grandes banques, s’élevait contre ce projet qui allait, selon elle, mettre à terre le modèle français de la banque universelle. Très engagées dans les opérations financières sur les dérivés, les banques françaises estimaient que cette taxe allait les ruiner, en détournant les opérations vers d’autres places financières non soumises à la taxe.

Convaincu par de si sérieux arguments, le ministre des finances d’alors, Pierre Moscovici, faisait volte-face en moins d’un mois. Au nom de la « défense de la Place de Paris », il ne pouvait accepter une telle taxe. « Il faut un travail d’amélioration pour que cette taxe ne nuise pas à l’économie », annonçait-il tout à trac, prenant de court tous ses homologues européens.

Depuis, tout piétine. Reprenant le dossier, Michel Sapin s’est fait le porte-parole des banques françaises. Il propose une taxe sur les transactions financières, vidée de sa substance. Son projet prévoit de dupliquer au niveau européen ce qui se pratique déjà en France pour les particuliers depuis 2012. Il y aurait une taxe sur les transactions financières sur les actions. Pour les produits dérivés, seuls les CDS (credit default swaps), dont le grand public a découvert la dangerosité lors de la crise financière, qui ne sont pas négociés au travers des chambres de compensation, seraient soumis à la taxe.

Cette limitation atténue considérablement la portée de la taxe. Les CDS ne représentent qu'une très faible partie du volume des dérivés, moins de 3 % du total estimé à 710 182 milliards de dollars, selon la Banque des règlements internationaux. Le produit de la taxe serait alors considérablement réduit. Selon les calculs réalisés, la taxe sur les transactions financières dans les projets initiaux devait rapporter entre 35 et 50 milliards d’euros aux pays européens. Réduite à la portion congrue, comme le propose Bercy, elle ne rapporterait plus que quelques milliards par an.

Le ministre des finances justifie cette réforme a minima. « Je préfère une taxe sur les transactions financières qui aurait un produit limité au-delà des actions mais qui soit efficace et effective et qui progressera, plutôt qu'une très belle idée, mais qui restera dans les nuages », soutient Michel Sapin. Pour lui, l’important est « d'avancer, même en faisant un pas ». « Le pire danger, c'est qu’elle (la taxe sur les transactions financières) ne se fasse pas », ajoute-t-il.

Pierre Moscovici, en sa qualité de commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, est venu à la rescousse de son successeur. Pour lui, cette taxe, même insuffisante, constituerait une première étape vers un mouvement plus vaste d'harmonisation fiscale, plus que jamais nécessaire au lendemain du scandale "LuxLeaks".

Mais d’autres gouvernements européens, parties prenantes à cet accord, s’opposent fermement au « compromis français ». Le ministre autrichien des finances, Hans Jörg Schelling, a indiqué à l’issue de la réunion qu'il n'avait « pas accepté la proposition française », qu’il juge sans ambition. Il a présenté une autre proposition, prévoyant « d'inclure tous les produits financiers, sauf les obligations souveraines » dans le champ de la taxation. Elle a été « bien accueillie », a-t-il dit. Sauf par la France, semble-t-il. De même le gouvernement belge a dit son opposition au projet français rétréci de taxation. Cela lui rapporterait moins que son actuelle taxe nationale sur les transactions financières.

 

 

Alignement

La proposition française est tout sauf désintéressée : elle est bâtie sur mesure pour préserver les intérêts des banques françaises. Comme d’habitude, le diable est dans les détails. Ainsi, en proposant de limiter la taxation aux seuls CDS, la France protège l’activité des banques françaises sur les opérations sur tous les autres dérivés. Or, ces dernières figurent dans les premiers rangs mondiaux quant aux opérations de dérivés de change ou de taux. Elles en tirent des profits substantiels. « Le principe de base est de mettre un frein efficace aux transactions dangereuses pour l'économie réelle », soutient Michel Sapin dans une tribune aux Échos, qui dit redouter la fuite des transactions vers d’autres places financières où la taxation ne serait pas appliquée. 

De même, la France propose que la taxation soit perçue par le pays où a lieu la transaction. Le principe se veut généreux : il s’agirait d’établir un rapport d’équité entre tous les pays et de ne pas défavoriser les petits pays. Mais les arrière-pensées ne sont pas loin. Cela permet aussi de profiter des trous existant dans les différentes législations.

L’ONG Oxfam propose pour sa part un tout autre mécanisme : celui du bénéficiaire effectif. « Grâce à ce modèle, la taxe sur les transactions financières s’appliquerait à toutes les transactions effectuées pour le compte d’un résident fiscal dans l’un des dix États membres de la coopération renforcée. Dans le cas d’opérations réalisées par des filiales d’institutions financières multinationales, comme le sont nos grandes banques et investisseurs institutionnels, elles seraient éligibles selon la résidence fiscale de la maison-mère. Ainsi, la taxe s’appliquerait à une filiale britannique de BNP Paribas effectuant une transaction pour le compte de BNP Paribas France, ou sur un gestionnaire d’actif britannique gérant les fonds d’un client résidant en France. Par conséquent, les banques françaises effectuant des transactions sur les produits dérivés, et les grandes richesses nationales plaçant leurs actifs au sein de gestionnaires d’actif français (comme Amundi), n’auront aucun intérêt à migrer leurs transactions à l’étranger car elles seront de toute façon soumises à la TTF. Ce principe réduit donc fortement les risques d’évasion financière », explique-t-elle.

Faut-il le préciser ? Les banques françaises sont vent debout contre cette proposition. Et l’État français, alors même qu’il serait gagnant avec ce mécanisme, s’est rangé à leur avis. 

Un compromis peut-il être trouvé d’ici la fin de l’année, avec des vues si opposées ? Faut-il préférer ne rien faire plutôt que de voir mettre en œuvre une taxation qui ne serait qu’un corps mort, censée donner le change mais ne gênant en rien les pratiques financières ?

L’alignement constant des ministres des finances sur les positions du lobby bancaire français finit par poser question. Après la farce de la séparation des activités bancaires, et aujourd’hui le projet de taxation sur les transactions financières, Bercy est en train de s’activer pour vider aussi de son contenu la réforme sur les sauvetages bancaires, adoptée au niveau européen. Dans le cadre de l’union bancaire, les gouvernements européens ont promis que les États et les contribuables ne seraient plus appelés à la rescousse en cas de faillite bancaire. À l’avenir, ce serait aux banques de se sauver elles-mêmes.

La proposition européenne a retenu la création d’un fonds de sauvetage qui serait abondé par une taxe payée par les banques elles-mêmes. À terme, ce fonds doit réunir 55 milliards d’euros. Les banques françaises ont protesté quand elles ont découvert les premières ébauches de la taxation : compte tenu de leur taille, et donc du risque systémique qu’elles représentent, elles devraient être les premières contributrices à ce fonds. À elles seules, elles devraient apporter plus de 15 milliards d’euros au fonds, soit 27 % du total, alors que les banques allemandes n’auraient que 8 milliards à apporter.

Paris est tout de suite monté au créneau pour défendre le système bancaire français. Un accord serait en vue avec Berlin, selon Michel Sapin, au terme duquel « les banques françaises et les banques allemandes paieraient à peu près des sommes équivalentes, autour de 15 milliards d’euros ». Ennui : le ministère allemand des finances a aussitôt démenti le moindre accord sur ce sujet.

La sollicitude du gouvernement français ne s’arrête pas là. Selon des rumeurs répétées, Bercy serait prêt à accorder la déductibilité fiscale sur les sommes versées par les banques françaises à ce fonds européen de sauvetage. Interrogé à ce sujet, Michel Sapin a reconnu qu’en effet, ses services travaillaient sur un tel projet. Si une telle mesure était adoptée, elle reviendrait à nier tous les engagements pris au niveau européen. Si les banques obtenaient une exonération fiscale des sommes versées au fonds européen, ce serait au bout du compte encore et toujours l’État français, et donc les contribuables, qui payerait pour les banques.

 

 

 

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Tous les commentaires

Nouveau 08/11/2014, 23:10 | Par dadafanfaron en réponse au commentaire de fangorant le 08/11/2014 à 20:18

ahhhh si !!!!! mais non, les francais ont encore trop a perdre pour une grève générale .respect les Belges.

 

 

Nouveau 09/11/2014, 12:47 | Par roland schlachter en réponse au commentaire de roland schlachter le 09/11/2014 à 11:29

 

Et notre votre président sur TFone , ANTENtwo , FRthree , LChiiiiiiiiiiii , FARCEinter etc.

 

«J'ai promis la vérité» 

ben oui ça se sait , QUAND HOLLANDE NE PROMET PAS C'EST MENSONGE ...

 

Innocent

 

 

Nouveau 09/11/2014, 12:44 | Par Crossing_News en réponse au commentaire de roland schlachter le 09/11/2014 à 11:29

Oui là désolé pour MEDIAPART, un peu mieux que les soit disantes corruptions africaine sauce Takieddine, d'un journaliste écrivain confrère.

BRAVO  Gérard DAVET et Fabrice LHOMME, mais bon sans pourquoi le deuxième "Fabrice" est-il parti au Monde !! Déçu

 

 

Nouveau 09/11/2014, 12:49 | Par roland schlachter en réponse au commentaire de Crossing_News le 09/11/2014 à 12:44

 

Parce que dans la vie il faut s'ouvrir au monde ...

Innocent

 

 

Nouveau 09/11/2014, 13:10 | Par Crossing_News en réponse au commentaire de roland schlachter le 09/11/2014 à 12:49

Certes hors propos avec l'article et encore, une histoire de fric avec aussi Bercy, mais ça vaut le détour sur ces vrais journalistes;

"LHOMME M'A TUER.." Clin d'œil signé E.Plenel..

VIGNETTE_AUTO_525806_H.ogfb.jpg
Fabrice LHOMME et Gérard DAVET -  Le Monde

 

 

Nouveau 09/11/2014, 13:12 | Par François Queste en réponse au commentaire de Crossing_News le 09/11/2014 à 13:10

Les scandaleux  pseudos-socialos traîtres au pouvoir en France ne sont plus à une bavure près !

 

 

Nouveau 09/11/2014, 11:52 | Par TakuanSoho en réponse au commentaire de dadafanfaron le 08/11/2014 à 23:10

Même si les syndicats belges ne sont pas totalement transparents, ils sont loin d'être "entretenus" par le pouvoir comme en France, ça aide ;-).

La grève reste aussi un sujet sérieux en Belgique. En France, malheureusement, certaines "entreprises d'Etat" (même si l'Etat devient minoritaire) ont tellement dégouté les français que la grève a perdu son utilité et son impact :-(. Je pense bien sur à la SNCF (je suis pourtant un fervent utilisateur du train, j'ai renoncé à la voiture :-) ), par exemple, un grève de la SNCB (chemin de fer belge), c'est 24h sans aucuns trains sur tout le térritoire ! Evidement, ce n'est pas tout les 3 mois, un mouvement minoritaire que personne ne comprend :-).

Malheureusement, la "fonction grève" de la société, qui fait partie du système de défense de celle-ci, a été totalement détruite en France depuis longtemps. Ce n'est pas un hasard mais le fruit d'un gros ttravail fait par le pouvoir. Mai 68 a clairement fait prendre conscience à l'oligarchie française qu'il fallait détruire à jamais le "capacité de nuissance" des mobilisations générales de la société, le boulot a été remarquablement fait grace à quelques valises judicieusement distribués ;-) (Oooops, me voila encore dans la théorie du complot :-).). Il est d'ailleurs intéressant de voir que maintenant, les mouvement de "grèves réelles" en France sont devenu locaux et hors "contrôle syndicales".

 

 

Nouveau 09/11/2014, 12:03 | Par Thierry BOURCY en réponse au commentaire de TakuanSoho le 09/11/2014 à 11:52

Il est clair, effectivement, que ce sont les syndicats qui ont désamorcé la grève générale de mai 68. Et sans grève générale, point de salut !

 

 

Nouveau 09/11/2014, 12:13 | Par LA PARIGOTTE en réponse au commentaire de fangorant le 08/11/2014 à 20:18

De toutes façons, ils viennent tous, peu ou prou, de la banque Rothschild dont, visiblement, la politique est de "former" tous les dirigeants du monde. En pleurs

et Laurence Boone, cette conseillère de Hollande, tout droit sortie de la Bank of América  ? 

le chef de l'État a fait le surprenant choix de nommer celle qui a eu des mots très durs ces derniers temps sur le gouvernement. Laurence Boone, chef économiste de Bank of America Meryll Lynch depuis 2011, fustigeait fin mai, "l'absence totale de politique économique, qui va conduire la France dans trois ans à mettre droite et gauche classiques au 3e rang derrière le FN", dans une chronique publiée dans le quotidien "L'Opinion".

http://www.france24.com/fr/20140611-laurence-boone-chef-economiste-bank-ok-america-conseillere-elysee-hollande/

 

 

 

Nouveau 09/11/2014, 09:39 | Par arces en réponse au commentaire de Jean Bachèlerie le 08/11/2014 à 18:58

Elle est éfficace la démocratie représentative !!!!! Tout est là !!! Au fait, on ne m'a pas demandé mon avis !!!!!!!!

 

 

Nouveau 08/11/2014, 19:01 | Par René Magniez

> La proposition française est tout sauf désintéressée : elle est bâtie sur mesure pour préserver les intérêts des banques françaises.

Ne soyons pas naïf. Dans cette affaire chaque pays défend son propre secteur financier. L'hypocrisie est bien partagée.

 

 

Nouveau 08/11/2014, 19:46 | Par Juliette BOUCHERY en réponse au commentaire de René Magniez le 08/11/2014 à 19:01

Justement non, puisque les autres pays sont prêts à appliquer une taxe plus ambitieuse. Il y a tout de même de sérieuses sommes à encaisser, toutes les nations ne sont pas aussi déterminées que la nôtre de se priver du maximum de recettes fiscales.

 

 

Nouveau 08/11/2014, 20:43 | Par René Magniez en réponse au commentaire de Juliette BOUCHERY le 08/11/2014 à 19:46

> Justement non, puisque les autres pays sont prêts à appliquer une taxe plus ambitieuse.

Disons plutôt qu'ils ne veulent pas forcément taxer les mêmes choses. Et comme par hasard, chaque pays préfère taxer la spéculation des autres.

 

Nouveau 09/11/2014, 11:46 | Par Darladirladada en réponse au commentaire de zorbeck le 08/11/2014 à 22:01

++++++1

 

Nouveau 09/11/2014, 11:56 | Par René Magniez en réponse au commentaire de zorbeck le 08/11/2014 à 22:01

Nouveau 09/11/2014, 12:26 | Par zorbeck en réponse au commentaire de René Magniez le 09/11/2014 à 11:56

Oiui, bien sur, c'est le bal des hypocrites, agrémenté par la règle d'unanimité en matière fiscale et financière, cette aberration constitutive de la construction européenne...

Mais cela ne contredit pas mon propos, cela le prolonge.

 

Nouveau 09/11/2014, 12:02 | Par TakuanSoho en réponse au commentaire de zorbeck le 08/11/2014 à 22:01

Mais bien évidemment, les banques françaises ont un avantage compétitif dans leurs activités spéculatives: elles disposent du matelas épais de l'épargne française, une des plus importantes au monde

Il faudrait que les français commencent à s'inquiéter pour leur épargne ! Le système bancaire lorgne desus avec gourmandise :-(. Il suffit de voir ce qui est arrivé à Chypre ... La vilaine expression imagée de "hair cut" circule depuis un moment :-(.

De "vilains bruits" se font également entendre sur l'argent des assurances vies, un audit sérieux sur celles-ci seraient indispensable. Quand on voit ce qui est arrivé aux fonds de pensions privés dans les pays anglo-saxons, on se rend compte que "notre" argent n'est pas à l'abri. J'ai plusieurs amis anglais qui ont perdu 60% de leur "assurance pension" en toute impunité pour les banques. Les banques sont peut-être "too big to fail", mais ce n'est pas le cas pour nos comptes dans ces banques :-). Nous sommes "too small to be", donc, sans importance :-).

 

Nouveau 09/11/2014, 13:15 | Par Lefrançois en réponse au commentaire de zorbeck le 08/11/2014 à 22:01

il est écrit hors obligation

 

Nouveau 08/11/2014, 19:18 | Par franz33

Ah ah ah, encore ce sayanim de moscovici. Ce socialopard en titre! Mais quand allons nous foutre dehors cette sale engeance? Jen ai marre marre! Vive la révolte violente

 

Nouveau 08/11/2014, 19:41 | Par la dame du bois-joli

ah la la misère de misère, jusqu'où tomberons-nous ? le puits semble sans fonds ... 

ne pas se décourager ne pas se décourager ne pas se décourager ne pas se décourager ne pas se décourager ne pas se décourager ne pas se décourager ne pas se décourager ne pas se décourager ne pas se décourager ne pas se décourager ne pas se décourager ne pas se décourager ne pas se décourager ne pas se décourager ne pas se décourager 

sinon, on se jette du haut d'un pont avec des pierres dans les poches En pleurs

ne pas couler ne pas couler ne pas couler ne pas couler ne pas couler ne pas couler ne pas couler ne pas couler

 

 

Nouveau 09/11/2014, 13:15 | Par Lefrançois en réponse au commentaire de la dame du bois-joli le 08/11/2014 à 19:41

vous allez bien?

 

Nouveau 08/11/2014, 19:41 | Par anarchie57

bien sur qu'il faudrait acter une taxe sur les transactions financières, sur le capital, sur les bénéfices des multinationales,etc..

une taxe significative 2 à 5 pour 100, pas un misérable 0.1pour 100.

les sommes recueillies devraient être affectées à des programmes sociaux et environnementaux dans tout les pays avec une priorité envers les pays les plus pauvres.

par exemple pourquoi ne pas imaginer un revenu de base pour chaque citoyen de la terre, pourquoi ne pas imaginer le développement d'une agriculture vivrière respectueuse de l'environnement en appliquant et en développant les travaux réalistes et appliqués de pierre RABHI par exemple, en soutenant l'action pour les semences de vandana SHIVA ou en aidant des associations comme KOKOPELLI, etc...

 pourquoi ne pas aider aussi la recherche indépendante, le logement, l'éducation, l'éducation pour tous, les loisirs, etc...

l'argent pourrait aussi servir à former des journalistes libres soucieux de l’intérêt commun, il pourrait aussi servir à financer dans chaque pays des journaux libérés du poids de la publicité, etc...

tout ceci est une utopie mais comme le raconte si bien pierre rabhi, j'applique l'action du colibri...

 

Nouveau 09/11/2014, 12:06 | Par Thierry BOURCY en réponse au commentaire de anarchie57 le 08/11/2014 à 19:41

Personnellement, j'ai mis mes très modestes économies au Crédit Coopératif, les retirant de la Société Générale. Est-ce très naïf ?

 

 

Nouveau 08/11/2014, 19:55 | Par bogaz

Mais pendant ce temps, d'autres continuent à se goinfrer, dans ce bel " espace-de-paix "  qu'est l'Union Européenne !

http://blogs.mediapart.fr/blog/bogaz/081114/union-europeenne-revelations-scandaleuses

 

Nouveau 08/11/2014, 21:05 | Par Tam-Tam

Les banques profitent de la situation pour pas très lontemps. Tout est dit dans cet édito du collectif Roosevelt :

Débrancher le pilote automatique 

D’après le GIEC, l’utilisation de 20% seulement des réserves connues d'énergies fossiles suffirait à nous faire dépasser le seuil des 2°C de réchauffement climatique. Une nouvelle qui aurait dû perturber les pétroliers et leurs business plans. Mais les pétroliers sont-ils isolés dans cette attitude irresponsable ?

On apprend ces jours-ci que les 500 plus grosses entreprises notées par Standard and Poor’s distribuent cette année 95% de leurs profits à leurs actionnaires. Pas d’investissement, on continue à alimenter la bulle financière, elle éclatera quand elle éclatera, business as usual même si on va dans le mur...
Et nos politiques ? Les chômeurs et précaires sont chaque jour plus nombreux. Mais rien n'est fait pour mieux répartir le travail et les revenus, et on subventionne en prime les entreprises robotiques « innovantes » (on n’arrête pas le progrès) qui nous promettent de remplacer prochainement 30% des femmes et des hommes au travail. Au profit de qui ?

Les décideurs ne voient pas, ou ne veulent pas voir que même la croissance, même les gros profits de leurs entreprises sont menacés par ce qui se prépare. On ferme les yeux, on continue comme avant moyennant quelques ajustements budgétaires ou comptables ou quelques « réformes » qui ménageraient la chèvre et le chou en aggravant la situation. Un peu comme si un commandant de bord maintenait le pilote automatique avant d’entrer dans un ouragan...
 
Débrancher le pilote automatique, changer radicalement de trajectoire, c’est de nous que cela viendra. Le succès d'Alternatiba à Nantes et à Bordeaux cet automne (15 000 personnes dans les deux cas) prouve que nous sommes de plus en plus nombreux à le vouloir et que c'est possible. Notre Assemblée Générale du 13 décembre à Paris sera l’occasion de réfléchir ensemble à notre contribution et notre responsabilité.

Bruno Lamour
Président du Collectif Roosevelt

 

Nouveau 08/11/2014, 21:10 | Par jrm66

je vomis sur ce gouvernement!

Je vous incite  à regarder l'interview de Gael Giraud au sujet du système financier et des banques sur daily motion:

http://www.dailymotion.com/video/x29k4zd_gael-giraud-la-deregulation-financiere-est-notre-veau-d-or_news

 

 

Nouveau 08/11/2014, 22:39 | Par MICHELMERCERON en réponse au commentaire de jrm66 le 08/11/2014 à 21:10

Effectivement, Gaël Giraud est très clair dans ses réponses aux questions que la majorité d'entre nous se pose. Voilà une excellente vulgarisation des questions financières actuelles. À ne pas manquer.

 

Nouveau 08/11/2014, 21:25 | Par dominique morelli

Pour les 12% d'hollandais/vallseurs irréductibles , voilà de quoi leur ouvrir les yeux et enlever leurs dernières illusions ...

 

Nouveau 08/11/2014, 21:49 | Par am31

« Mon véritable adversaire n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance »

F. Hollande meeting du Bourget.

Nouveau 09/11/2014, 12:10 | Par patoune en réponse au commentaire de am31 le 08/11/2014 à 21:49

Notre "ennemi" de la finance est aussi un enarque dont une grande proportion fait du pantouflage qui protège leurs employeurs passés, présents ou futurs. Pensez à Pérol - entre autres ! - qui après avoir été conseiller de Sarkozy à l'Elysée - a créé cette honte qu'est Natixis et est patron des banques populaires et de la Caisse 'epargne ! Il y a une telle collusion en France qui existe peut-être moins dans certains pays : finance et gouvernement; medias et cac 40, etc. Une caste vérouille la démocratie et la transparence, celle des inspecteurs des finances. Tout ce petit monde se protège, se communique les informations. Nous sommes dirigés par les patrons des banques, entre autres la BNP, connues dans le monde pour ses produits dérivés et ses filiales dans les paradis fiscaux.

 

Nouveau 08/11/2014, 21:53 | Par yveline roux

Hollande , Sarko; Marine, qu'importe le nom, ils n'ont plus auun pouvoir face à la finance et ils le savent EUX, par contre certains citoyens lambda n'ont toujours pas compris le système  et pensent qu'un bulletin de vote peut faire changer les choses . Misère, misère, misère ,........ 

 

Nouveau 08/11/2014, 22:23 | Par CH13

 bien sur qu'ils sont main dans la main et pour cause tous les placements des petits épargnants vous pensez qu'ils vont où ? dans les dettes souveraines et les produits mathématiques auxquels personne ne comprend rien pas memes les banquiers. De toute façon moins on comprend mieux c'est.

Le casino a été délocalisé de deauville à Wall street, londres et Frankfort

 

Nouveau 09/11/2014, 12:03 | Par René Magniez en réponse au commentaire de Julau le 09/11/2014 à 00:52

>  Comment Sapin a-t-il accumulé une telle fortune sans travailler depuis 36 ans ?

Vous lisez mal. Il a été fonctionnaire au tribunal administratif, puis élu.

 

Nouveau 09/11/2014, 12:29 | Par red2 en réponse au commentaire de Julau le 09/11/2014 à 00:52

Les élus sont plutôt bien payé savez vous?  Pas étonnant du coup d'arriver à ce genre de capital quand on touche plus de 10 000 euros par mois depuis 30 ans... Simple calcul débile, si on peut épargner 100 000 euro par ans, au bout de 30 ans ça fait 3 000 000 d'euro de capital! 

 

Nouveau 09/11/2014, 07:45 | Par roaringriri

Taxer la spéculation, est un vœux pieux "de gauche", qui devient petit à petit, une mauvaise plaisanterie lourdingue.
Il faut quand même se souvenir que 98% des mouvements financiers, ne correspondent à AUCUNE valeur réalisable.
Et c'est sur ces 98% que tout ce beau monde se paye, banques, financiers, bureaucrates, sportifs, artistes, journalistes ..
Hors spéculation, ce système s'écroule.
Aucun de ces parasites, ne peut envisager ça, sans remettre en question, sa carrière et son niveau de vie.
Il n'y aura jamais de taxation de ce genre, par ce que "taxation", ça veut dire "état", que les superstructures financières sont transnationales, et financent les états, qui en retour leur servent de percepteur.
On n'est même pas dans le rapport de force, les états sont les obligés, ou carrément les employés, de la finance et de l'industrie.
Cette comptine pour demeurés, de la "taxation des opérations financières", vise à sauver l'idée que les bureaucraties politiques, peuvent être indépendantes de leurs commettants.
Les Politiciens ne marchent pas "main dans la main", aux côtés de la finance, ce qui est encore une image "valorisante", mais trois pas derrière, comme tout domestique dévoué et respectueux.

 

Nouveau 09/11/2014, 08:11 | Par Armand Dancer

socialistes = pourris !

 

Nouveau 09/11/2014, 09:49 | Par arces

C'est dommage que nous ne soyons pas en démocratie. Combien de citoyens Européens sont d'accord avec cette micro taxe ????? Un référendum serait la moindre des choses à faire. Toutes lzs réformes nous sont imposées par une petite bande de corrompus.

 

Nouveau 09/11/2014, 10:39 | Par questions

Valls aurait dû dire "J'aime l'entreprise et surtout mes potes les banquiers!"...

Cette taxe c'était un moyen de limiter les risques liés à la spéculation. Même pas foutus de comprendre ça! S'ils n'aiment pas les sans-dents qu'ils aient au moins l'intelligence de travailler à la stabilité du système...Quelle bande de nullards!

Allez, encore deux ans et hop! un PS à 3% et advienne que pourra! Mais en tout cas voir de vrais gueules de droites qui disent qui sont à droite et plus le bals des faux-culs...Solferino à vendre! Subito!

 

Nouveau 09/11/2014, 11:28 | Par arces

Encore combien de temps allons-nous supporter tout ça ????? Qu'attendons-nous pour descendre dans la rue. Tout le monde attend tout le monde, les téméraires sont rares, les timorés sont l'unanimité.

A quand la retraite à 70 ans ??? la suppression du smic, des congés payés, du RSA ???

 

Nouveau 09/11/2014, 11:57 | Par PSEUDO87

Ces enfoirés finiront à poil, tôt ou tard !

Le problème, c'est que dans la même foulée, 'ils nous livreront dans l'Enfer des fachos, qui diront le LA, dans le pays du grand Stéphane Hessel (l'un des membres éminents du CNR) !

Je cesse là !, parce que dire le fond de ma pensée, cela risque de faire des taches sur le mur d'impuissance, de ces brelles sournoises !

 

--

Je ne vois pas pourquoi, je me suis énervé autant, puisqu'il y a fort longtemps, que leurs trucs et astuces, ne me concernent plus.

Cela étant, j'ai bien peur qu'Hollande réussisse l'exploit, que l'Elysée finisse en cendres, d'ici son départ, au Diable !

 

Nouveau 09/11/2014, 11:39 | Par giorgio di saintsa

Que de reculades, de pantalonnades, de mensonges, de pompage des patrons, ce gouvernement nous aura-t-il fait subir!

Monsieur Hollande, Monsieur Valls, vous avaient assez merdé: CASSEZ VOUSCriant

 

Nouveau 09/11/2014, 11:41 | Par bernard vignon

Allez chez eux réclamer l'argent qu'ils nous ont volé, voila la seule solution. Mais pas les mains vides, une corde pour leur montrer que la justice des citoyens pourrait un jour leur faire voir l'arbre sur lequel ils risquent de sécher.

 

Nouveau 09/11/2014, 11:45 | Par mauwa09

En prenant M. Macron, ENA + Banque Rotschild,  comme ministre des finances la ligne était tracée...

 

 

Nouveau 09/11/2014, 12:21 | Par Darladirladada en réponse au commentaire de mauwa09 le 09/11/2014 à 11:45

Exactement. Le problème décrit par Martine Orange a sa source non seulement dans le modèle bancaire dit pompeusement "universel" parce qu'il mélange les genres mais aussi à la spécificité des hauts fonctionnaires de la finance publique qui ne sont pas dédiés au bien public.

Quand aucune loi n'empêche les petits macrons de naviguer de la haute finance publique à la haute finance privée (avec des salaires multipliés par 100 à 35 ans), comment le corps de la finance publique pourrait-il se montrer méchant avec les banques qui vont être leurs prochains employeurs?

Quant au modèle bancaire "universel", c'est le plus dangereux qui existe puisqu'il permet à une banque de marché de faire n'importe quoi avec l'épargne des déposants et sans sanction dans la mesure où l'état (donc le contribuable) est garant des dépôts. On comprend que les grandes banques françaises soient attachées à ce modèle sans risque pour elles. 

Debout les contribuables-épargants, doublement pénalisés! Il suffirait que les épargnants français menacent les banques d'une course au guichet.  Et honte à Hollande et à Sapin!  Faut-il vraiment attendre le prochain effondrement pour abolir le modèle universel et interdire le pantoufflage?

 

Nouveau 09/11/2014, 11:50 | Par Armand Dancer

La Société générale perd 5 milliards avec Kerviel, elle va bien merci, la BNP paye une amende de 10 milliard d'euros, elle va bien merci, les grosses sociétés ayant des activités en France économisent 50 milliards d'euros en se domiciliant au Luxembourg, elles vont bien merci, Juncker est président de la commission européenne, il va bien merci, les socialistes refusent l'application de la taxe sur les transactions bancaires ???? attendez je ne comprends pas, si c'était l'UMP et Sarkozy OK ce serait regrettable mais logique, mais les socialistes (???) pourquoi???

Leurs mensonges et leurs trahisons pavent la route au FN... quelle honte de la part de ces hommes (Hollande et ses copains de chambrée...), quelle trahison... pire que des politiques de droite...

 

Nouveau 09/11/2014, 11:59 | Par aetius

Du Sapin dont on fait les cercueils.....Salauds de pauvres qui en plus aiment à se faire esclaves ! T'as raison la guimauve , un peuple qui s'apprète à voter pour un voyou ne mérite aucune considération.....Heureusement , tous étaient malades , mais tous ne mourraient pas.....

 

Nouveau 09/11/2014, 12:03 | Par LA PARIGOTTE

La Révolution française a éclaté à la suite des abus des fermiers généraux... des banquiers chargés de la récolte de certaines taxes. 

Une histoire de banques et de taxes... Incertain

 

 

Nouveau 09/11/2014, 12:15 | Par swanam

ces gesn la n'ont été élu que parcequ'ils sont compatibles avec le système: ils font donc ce qu'on leur demande et comme les médias sont comme eux pour la croissance sans fin surtout pour les très riches.

quand commence-t-on plutôt à refléchir à ce qu'il faut faire pour faire face aux défis du MUR qui est devant nous? 

cher MDP, faites parler ceux qui ont de vraies idées pour en sortir de cet état de fait et en une!

 

 

Nouveau 09/11/2014, 12:16 | Par LA PARIGOTTE

« Colbert : Pour trouver de l’argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J’aimerais que Monsieur le Surintendant m’explique comment on s’y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu’au cou ?

Mazarin : Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu’on est couvert de dettes, on va en prison. Mais l’Etat ? L’Etat, lui, c’est différent. On ne peut pas jeter l’Etat en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les Etats font ça.

Colbert : Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l’argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?

Mazarin : On en crée d’autres.

Colbert : Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu’ils ne le sont déjà.

Mazarin : Oui, c’est impossible.

Colbert : Alors, les riches ?

Mazarin : Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres.

Colbert : Alors, comment fait-on ?

Mazarin : Colbert, tu raisonnes comme un fromage (comme un pot de chambre sous le derrière d’un malade) ! Il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches… Des Français qui travaillent, rêvant d’être riches et redoutant d’être pauvres ! C’est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser ? C’est un réservoir inépuisable » (Extrait du « Diable Rouge »)

 

 

Nouveau 09/11/2014, 12:16 | Par LA PARIGOTTE

 Et pourquoi vivre quand on est pauvre, que la vie ne vous apporte rien ? Alors qu’il y en ait qui meurent, ou qu’on les tue, on sert au bien du pays… Nous, les gens riches sommes comme les dieux ; car nous vivons ici-bas et profitons des bienfaits de la vie comme eux. Comme les étoiles brillent dans le ciel noir, nous éclairons ce bas monde, rempli d’un peuple qui nous envie notre puissance et notre lumière ». (Marquis de Sade – Justine ou Les malheurs de la vertu – Juliette ou Les prospérités du vice)

 

Nouveau 09/11/2014, 12:22 | Par LA PARIGOTTE

Toujours Mazarin (de mémoire) : "On prend le pouvoir par la force, on le conserve par le dogme" (c'est-à-dire le mensonge)

Hollande est un dommage collatéral de Sarkozy. Il doit son pouvoir au refus de Sarkozy et croit pouvoir le conserver en nous enfumant... 

 

 

Nouveau 09/11/2014, 12:21 | Par baleinebleue

Merci pour ces informations qui aggravent notre écoeurement général.

 Et merci de faire connaître à tous vos confrères européens,  et les lecteurs de mediapart, in english et en espanol, la trahison  de ce gouvernement français dit de gauche.

Nouveau 09/11/2014, 13:00 | Par marcanne

Le lobby bancaire Français et le gouvernement Valls Hollande à sa solde deviennent de véritables ennemis de l'intérêt des peuples Européens!


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