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24 novembre 2014

Pascal Boniface répond à "Libération" : "Ceux qui s’écartent de la voie occidentaliste sont forcément louches."

Sur CANEMPECHEPASNICOLAS

 

 

L’Iris « sensible aux sirènes de la Russie » ?

Pascal Boniface répond à Libération

Fin octobre, le quotidien Libération a publié une enquête sur les réseaux de Vladimir Poutine en France. Parmi les sept familles de sympathisants identifiées, celle des « universitaires complaisants », où l’Iris est citée. Pascal Boniface dirige l’Institut de recherche et de stratégie internationale, et a répondu dans un texte publié par Le Plus, n’ayant, explique-t-il, par pu répondre de manière satisfaisante dans le quotidien.

Il écrit :

« La journaliste qui a écrit l’article n’a pas pris soin de me contacter avant publication. Elle s’est basée sur ce qu’elle a entendu, dit-elle, de la part d’autres chercheurs. C’est un peu problématique sur le plan déontologique. Mais c’est également révélateur d’un double enfermement.

Le premier est que si on ne reprend pas la vulgate diplomatique occidentale, on est forcément un vendu. La possibilité d’un désaccord intellectuel est automatiquement rejetée. Il y a quelque chose d’anormal de se séparer du grand consensus selon lequel les pays occidentaux sont porteurs de valeurs, défenseurs des droits de l’homme, s’opposant aux dictatures. Ceux qui s’écartent de la voie occidentaliste sont forcément louches.

On peut se demander si “Libération” fera un jour une enquête sur les réseaux atlantistes ou néoconservateurs en France qui, par le biais de l’Otan, de fondations ou de différentes succursales, ont des capacités de financement bien plus importantes que les Russes.

Est-ce que “Libération” enquête pour savoir si l’attitude de ceux qui s’exprimaient le plus violemment contre Poutine n’étaient pas liés à des financements liés à l’intérêt de conserver le plus haut niveau de dépenses militaires ou de redonner une vigueur nouvelle à l’Otan ?

Le second dénote une propension de certains journalistes à se penser au-dessus des autres. Le droit à l’information devient un privilège corporatiste.

La journaliste de “Libération” que j’ai reçue dit que si je veux combattre les rumeurs, je n’ai qu’à publier les comptes de l’Iris. Ces derniers sont publics. Mais elle voulait aller plus loin et que je rende public le montant de la moindre recette de chaque contrat et le commanditaire.

On n’est plus dans la transparence, mais dans l’inquisition. »

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