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20 décembre 2014

SYRIE - La Zone d’Exclusion Aérienne en Syrie pour sauver qui...Al Qaida?

Tony Cartalucci est, rappelons-le, un écrivain, journaliste et chercheur en géopolitique US qui vit en Thaïlande (Bangkok) et qui collabore principalement au magazine New Eastern Outlook, NEO.
Rappelons également par qui a été créé Al Qaida : écoutons Hillary Clinton ICI

 

 

Sur RESEAU INTERNATIONAL

La Zone d’Exclusion Aérienne en Syrie : une tentative de sauver Al-Qaeda

La Zone d’Exclusion Aérienne en Syrie : une tentative de sauver Al-Qaeda

par Tony Cartalucci – I.C.H – N.E.O.– 14 décembre 2014

On a dit que les frappes aériennes récentes de l’aviation israélienne sur la Syrie font partie d’un plan régional des États-Unis, de l’Arabie Saoudite, de la Turquie et d’Israël pour établir une « No-Fly-Zone » (Zone d’Exclusion Aérienne ou ZEA) au-dessus de la Syrie, exactement comme l’OTAN l’a fait en Libye en 2011, avec comme résultat effectif de livrer la nation entière à Al Qaeda et, maintenant, aux terroristes de l’« État Islamique ». DEBKA Files a suggéré, dans son article  « Les frappes aériennes d’Israël ont anéanti le matériel russe destiné à contrecarrer la No-Fly-Zone au-dessus de la Syrie » que :

Des sources militaires US de haut rang ont révélé, lundi 8 décembre, que les frappes aériennes d’Israël près de Damas des jours précédents ont anéanti le matériel russe qui venait d’arriver, y compris les missiles qui avaient été envoyés en hâte pour aider la Syrie et le Hezbollah à faire échouer un plan US d’établissement d’une Zone d’Exclusion Aérienne sur la Syrie du Nord.

Quelle que soit la véracité de ce rapport, des tentatives pour justifier et imposer une ZEA au-dessus de la Syrie ont été un objectif affiché des décideurs politiques occidentaux depuis 2011, où un stratagème identique a été utilisé, sous le prétexte d’ « interventions humanitaires » en Libye.

 

Une No-Fly-Zone pour protéger les terroristes, et non pas les « civils » ni des « rebelles »

Les décideurs politiques financés par les entreprises mondialistes de l’Institut des Entreprises Américaines (IEA) ont publié en 2013 un article intitulé « Jack Keane et Danielle Pletka : Comment arrêter les massacres d’Assad », où ils affirmaient que :

La Syrie n’est pas la Libye. Les troupes de Bachar al-Assad sont bien armées et ses forces sur le terrain mènent des campagnes victorieuses contre les forces rebelles partout dans le pays.

Mais, éliminer la capacité d’Assad à utiliser sa force aérienne et faire ainsi pencher la balance en faveur des rebelles anti-Assad – comme les USA et leurs alliés l’ont fait pour aider les combattants qui ont fini par renverser Muammar Kadhafi – est non seulement réalisable mais souhaitable.

Cependant, en Libye, la ZEA « humanitaire » de l’OTAN a très clairement été mise en œuvre non pour protéger des civils innocents mais pour fournir une couverture aérienne à des mercenaires terroristes armés et dirigés par l’OTAN elle-même. Ces terroristes sont aujourd’hui reconnus pour être Al Qaeda et le soi-disant « État Islamique » (ISIS). Il est donc clair que « les massacres d’Assad » étaient en réalité une guerre de défense contre les rangs dépravés d’Al Qaeda, qui vont de son Front Al Nusra à l’ISIS.

Depuis le début du conflit syrien en 2011, le Département d’État US lui-même a révélé que le Front Al Nusra d’Al Qaeda n’avait pas seulement été impliqué dans les premiers combats, mais avait déjà, bien avant cela, manifesté sa présence dans tout le pays, en se livrant à des centaines d’attaques dans la plupart des villes syriennes. Dans un rapport officiel du Département d’État désignant Al Nusra comme organisation terroriste étrangère et comme un faux-nom d’Al Qaeda en Irak, il était dit que :

Depuis novembre 2011, le Front Al Nusra a revendiqué près de 600 attaques – allant de plus de 40 attentats-suicides à des petites opérations à l’explosif ou à l’armement léger – dans les centres urbains principaux, dont Damas, Alep, Hamah, Dara, Homs, Idlib et Dayr al-Zawr. Au cours de ces attaques, de très nombreux Syriens innocents ont été tués.

La présence généralisée d’Al Qaeda, si tôt dans le conflit, est due au fait que les USA, Israël et l’Arabie Saoudite conspirent ouvertement, depuis au moins 2007, pour utiliser une organisation terroriste chargée de mener à leur place, par procuration en somme, une guerre contre l’Iran et ses alliés, y compris la Syrie et le Hezbollah au Liban.

La guerre de Damas n’est donc en rien une guerre contre son propre peuple ni contre des « rebelles démocrates », mais au contraire une guerre de défense contre un front lourdement armé de militants sectaires soutenus par l’étranger, dans le but d’envahir et d’occuper la Syrie après avoir renversé son gouvernement.

Ce front terroriste, suscité par l’étranger avec l’aide inestimable des médias occidentaux, n’arrive même pas à se cacher derrière la façade évanescente d’une « rébellion ».

Un exemple précis illustre bien cette réalité – le fait qu’il n’y a jamais eu de « rebelles modérés », mais le fait aussi que l’intervention occidentale, prétendant se fonder sur une assistance à des « rebelles  modérés » inexistants et à des «civils », est une conspiration criminelle qui n’a d’autre but que de manigancer un changement de régime et d’imposer la volonté de l’Occident à la nation, c’est-à-dire au peuple syrien :

Le mois dernier, il a été révélé que des terroristes, dépeints par l’Ouest comme des « rebelles modérés » et adoubés par les États-Unis avant d’être dotés d’un armement lourd incluant des missiles anti-tanks, ont officiellement fusionné avec Al Qaeda. L’International Business Times déclarait dans son article intitulé « Syrie les djihadistes d’Al Nusra capturent des missiles anti-tanks US “TOW” aux rebelles modérés » :

On craint que l’armement fourni par les USA aux rebelles modérés syriens soit tombé aux mains de militants djihadistes affiliés à Al Qaeda, après des affrontements entre groupes rivaux.

Des combattants islamiques de Jabal al-Nusra ont pris le contrôle de larges bandes de territoire, à Jabal al-Zawiya, dans la province d’Idlib, ce week-end, mettant en déroute les groupes du Front Révolutionnaire Syrien (FRS), soutenu par les États-Unis et Harakat Hazm.

Washington comptait sur le FRS pour contrer les militants islamiques d’ISIS sur le terrain, en complément de ses frappes aériennes.

Un groupe rebelle soutenu dans le passé par les États-Unis a condamné mardi les frappes aériennes. Harakat Hazm, un groupe rebelle qui avait reçu une cargaison d’armes US anti-tanks au printemps, a dit des attaques aériennes qu’elles étaient « une attaque contre la souveraineté nationale » et déclaré que les attaques dirigées par l’étranger ne font que renforcer le régime d’Assad. Cette déclaration provient d’un document émanant prétendument de ce groupe, qui a circulé sur Internet, où il avait été posté, en « traduction anglaise », sur un compte Twitter appelé Moniteur du conflit syrien. Plusieurs experts de la Syrie, y compris Charles Lister, du Centre Brooking de Doha, croient que le document est authentique.

En dépit des efforts faits pour prétendre que Harakat Hazm aurait été « battu » par Al Qaeda, on sait que ce groupe avait déjà, ouvertement, prêté allégeance à Al Qaeda plus d’un mois auparavant. En septembre, le Daily Beast rapportait, dans son article « Les comploteurs d’Al Qaeda en Syrie “déconnectés” dit un espion US » que Harakat Hazm condamnait les frappes aériennes US sur ISIS et Al Nusra. Le Daily Beast écrivait (c’est moi qui souligne) :

Avant la déclaration officielle, des signes montraient que Harakat Hazm s’engageait, en Syrie, dans des alliances qui pourraient être incompatibles avec son rôle de partenaire des USA. Au début de septembre, un  porte-parole officiel de Harakat Hazm a dit à un reporter du Los Angeles Times : « En Syrie, on nous a catalogués comme laïcistes, et nous avons craint qu’Al Nusra ne se mette à nous combattre. Mais Nusra ne nous a pas combattus. En fait, nous nous battons à leurs côtés. Nous aimons Nusra. »

 

Les États-Unis, l’OTAN et Israël sont la force aérienne de l’« État Islamique »

Ayant ceci présent à l’esprit, les alliés de la Syrie doivent prendre toutes les mesures qui s’imposent pour qu’une Zone d’Exclusion Aérienne ne soit pas seulement politiquement irréalisable, mais pour qu’elle soit aussi tactiquement et stratégiquement irréalisable.

Un échec en Syrie ouvrira les vannes à des flots accrus de terrorisme, autrement dit à une vaste guerre par procuration à l’Iran, puis à la Russie, et ensuite à la Chine.

Le monde ne peut pas se permettre d’accepter la prééminence continue d’un pouvoir hégémonique prêt à user de telles tactiques pour atteindre son objectif, en soi odieux et intolérable, de conquête mondiale. Tout comme en Libye, où des extrémistes sectaires génocidaires agissant en sous-traitants régionaux d’Al Qaeda (en ce compris le Groupe de Combat Islamique Libyen et Al Qaeda au Maghreb), et se battant maintenant ouvertement sous la bannière de l’ISIS, ont été propulsés au pouvoir par l’OTAN, de même, cette fois encore, le plan de l’OTAN est d’installer partout des extrémistes en Syrie et de les y mettre au pouvoir. Le but poursuivi n’est pas seulement la destruction totale de la Syrie, mais l’utilisation de la Syrie comme tremplin pour porter la guerre en Iran, contre le Hezbollah au Liban, puis pour diriger ensuite ces forces mercenaires de l’OTAN vers le nord-est, c’est-à-dire vers la Russie et, finalement, vers la Chine.

Dans ce but, les USA et l’OTAN – principalement la Turquie – aussi bien qu’Israël, ont tout au long de ce conflit syrien fourni des armes, de l’assistance et même une couverture aérienne à Al Qaeda, dans leur volonté de renverser violemment le gouvernement syrien. Comme ils l’avaient fait en Libye, ils ont dissimulé le rôle d’Al Qaeda sous la fable des « rebelles modérés » et des « manifestants pacifiques » soucieux de « démocratie ». Tandis que la façade s’écroule, un récit de plus en plus embrouillé et incohérent est propagé pour tenter d’expliquer comment l’Occident a injecté des milliards de dollars d’aide militaire dans la région, avec pour résultat qu’Al Qaeda, et non les pseudo-rebelles modérés, surnage comme force combattante dominante.

La seule explication, et le plan ourdi dès le départ, c’est que les USA, l’OTAN, Israël et leurs autres alliés ont intentionnellement construit et déployé les différentes factions d’Al Qaeda dans la région, pour qu’elles y mènent, à leur place, une atroce et coûteuse guerre par procuration.

La « Zone d’Exclusion Aérienne » que l’Occident essaie de vendre au monde n’est qu’un camouflage rhétorique pour pouvoir fournir une couverture aérienne aux assassins d’Al Qaeda, tout en interdisant à la seule force militaire de la région qui combatte effectivement Al Qaeda, c’est-à-dire l’Armée Syrienne, d’expulser ce fléau de ses frontières, afin de pouvoir rétablir l’ordre dans le pays, et, partant, dans la région.

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Tony Cartalucci est, rappelons-le, un écrivain, journaliste et chercheur en géopolitique US qui vit en Thaïlande (Bangkok) et qui collabore principalement au magazine New Eastern Outlook, NEO.

Son blog : http://landdestroyer.blogspot.be/

Son adresse e-mail : cartalucci@gmail.com

 

 

 

 

 

 

—–

url de cet article :  http://lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.skynetblogs.be/archive/2014/12/19/l-envers-du-reve-2me-partie-8349101.html (traduction c.l.)

Source : http://www.informationclearinghouse.info/article40466.htm

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