Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Visiteurs
Depuis la création 1 378 944
Newsletter
14 mars 2015

VALLS - "Main qui tremble" et échange "musclé" entre Marion Marechal Le Pen et Manuel Valls.

 Le malaise est patent. La lecture des commentaires sur les différents sites qui mentionnent  l'épisode est un indicateur intéressant de l'état d'esprit de ceux qui suivent l'actualité politique de notre pays ...

 

 

 VIDÉO. Manuel Valls perd ses nerfs face à Marion Maréchal-Le Pen

QAG. Lors des questions au gouvernement, Marion Maréchal Le Pen, député du Front national s’en est pris à Manuel Valls après ses déclarations sur sa volonté de « stigmatiser le Front National ». Un échange musclé s'en est suivi.

MMLP : « ce n’est pas du Front national que sont issus les Cahuzac, les Sylvie Andrieux, les Kader Arif !»

Marion Maréchal Le Pen a piqué Manuel Valls au vif en commençant son intervention cet après-midi à l’Assemblée nationale : « gardez-donc votre mépris crétin et vos leçons de République pour votre propre parti qui en moins de trois ans a oscillé entre phobie administrative et faux diplômes, compte en Suisse et prise illégale d’intérêt » a lancé la jeune élue FN. Avant d’ajouter : « sans doute Cambadélis a trouvé le sien [son diplôme, NDLR] au fond de sa poubelle » et de poursuivre : « ce n’est pas du Front national que sont issus les Cahuzac, les Sylvie Andrieux, les Kader Arif et tant d’autres qui ont volé les Français. Au nom de la République, vous revendiquez la stigmatisation de Marine Le Pen et 30% des électeurs Français (…) Quand vous combattez toutes les autres formes de stigmatisation et toutes les autres formes d’amalgame ».

Valls : « je mènerai campagne, toujours ! »

Invité à répondre à Marion Maréchal-Le Pen, Manuel Valls a rapidement perdu ses nerfs. Faisant référence aux élections départementales où le PS risque de subir une violente défaite, le premier ministre a lâché : « Je ne veux pas que le 22 mars ce pays, mon pays, ma France, se réveille avec la gueule de bois…Alors oui ! Face à vous, face à vos candidats, ils sont des dizaines à tenir des propos antisémites, racistes, homophobes, sexistes, à s’en prendre à des ministres de la République (…) Vous voulez que je vous donne la liste ? ». Voyant la désapprobation de Marion Le Pen, le premier ministre surenchérit : « Non, ce ne sont pas Madame, des cas isolés, ce sont des cas graves, ce sont des récidivistes. Alors face à cela, madame, oui je mène campagne et je mènerais campagne, toujours ! »

Valls : « Jusqu’au bout je mènerai compagne pour vous stigmatiser et pour dire que vous n’êtes ni la République, ni la France »

Le premier ministre a fait une conclusion violente : « Il faut dire la vérité aux Français, vous les trompez, vous trompez les petites gens, ceux qui souffrent (…) Il est temps que dans ce pays on déchire le voile, la mascarade qui est la vôtre ! » a-t ’il ajouté avant de terminer : « Alors Madame, jusqu’au bout je mènerai compagne pour vous stigmatiser et pour dire que vous n’êtes ni la République, ni la France ».

 

 

 

Main qui tremble» : Manuel Valls attaqué sur sa nervosité

Le Figaro

Home LE SCAN Les verbatims

Par Mis à jour le 13/03/2015 à 14:17
Publié le 13/03/2015 à 10:33

Manuel Valls, premier ministre

Manuel Valls, premier ministre Crédits photo : PATRICK KOVARIK/AFP

LE SCAN POLITIQUE/VIDÉO - Jeudi soir, en conclusion de l'emission Des Paroles et des Actes, Florian Philippot a brandi une boite de calmants à l'attention du premier ministre, suite à son échange énervé avec Marion Maréchal-Le Pen.

Publicité

La scène s'est jouée mercredi dans l'Hémicycle. Manuel Valls, premier ministre, répond alors avec force à la députée FN Marion Maréchal Le Pen, qui venait de critiquer la probité de plusieurs membres du PS. «L'insulte, la calomnie, c'est ce qui fonde votre parti», s'étrangle Manuel Valls, très énervé. Pendant sa tirade enflammée, le premier ministre s'efforce de maintenir son bras gauche, pris de forts tremblements. Un détail qui n'a pas échappé à l'opposition, et notamment au Front national, qui s'est rapidement emparé de l'image pour attaquer le chef du gouvernement.

Mercredi soir, la scène fait rapidement le tour des sites complotistes d'extrême droite, et les commentateurs croient déceler les signes d'une incapacité du chef du gouvernement à se contrôler. Le jeudi matin, un premier communiqué du Front national reprend l'affaire et vient s'inquiéter du fait que le premier ministre «a une fois de plus perdu le contrôle de ses nerfs». Gilles Lebreton, conseiller à l'Enseignement supérieur de Marine Le Pen, souligne que Manuel Valls «s'est à ce point emporté qu'à la fin de sa réponse sa main gauche tremblait comme une feuille sous la tempête». «Il est inquiétant de voir un premier ministre dans un tel état, après moins d'un an de responsabilité. Un homme qui perd à ce point le contrôle de lui-même doit être relevé d'urgence de ses fonctions», plaide l'eurodéputé FN.

Un angle d'attaque repris quelques heures plus tard par le vice-président du FN Florian Philippot. Invité de Des Paroles et des Actes sur France 2, le bras droit de Marine Le Pen s'est fendu d'un coup d'éclat, au terme des débats qui l'ont opposé au ministre de l'économie Emmanuel Macron. Brandissant à l'antenne un flacon de médicaments, Florian Philippot a ironisé sur la nervosité de Manuel Valls: «Je vous laisse, pour votre premier ministre, quelques tranquillisants - vous en prendrez aussi - ça lui fera du bien car on le sent assez énervé en ce moment, par exemple hier à l'Assemblée nationale. C'est naturel ce sont des herbes».

Une ironie que Florian Philippot à de nouveau employée ce vendredi matin sur Sud Radio. Selon lui, Manuel Valls «n'est pas dans son état normal en ce moment». «Que lui arrive-t-il? Pourquoi est-il aussi énervé? Peut-être qu'il fait un burn out (…) parce qu'effectivement, il ne parait pas serein», s'est interrogé le vice-président du FN. Un manque de sérénité qui amène Florian Philippot à demander le départ du premier ministre: «Je l'appelle au calme, au repos (...) Quand on perd ses nerfs en permanence, il faut peut-être faire un bilan sur soi même et se dire je ne suis plus à ma place».

La fébrilité du premier ministre n'a pas non plus échappé à l'UMP. Nicolas Sarkozy, en meeting à Belfort jeudi soir pour les élections départementales, n'a lui aussi pas résisté à la tentation de brocarder Manuel Valls sur l'épisode de la veille: «J'ai beaucoup d'inquiétude pour lui, y a un moment il va craquer, heureusement que le bouton nucléaire c'est le bureau d'à côté hein!». La nervosité, un angle d'attaque déjà déployé lundi par le président de l'UMP lors d'un meeting à Saint-Maur-des-Fossés (94). «Il ne pas va pas pouvoir continuer comme ça, à perdre ses nerfs...Tous les jours il nous en fait une, ça devient gênant», avait alors lancé le patron de l'opposition.

 

 

 

Question à Manuel Valls sur les attaques contre le Front National et ses candidats -  La vidéo intégrale

Ajoutée le 10 mars 2015

Question de Marion Maréchal-Le Pen à Manuel Valls sur les attaques contre le Front National et ses candidats le mardi 3 mars 2015.

 

 

 

 

... et quelques autres articles sur le sujet:

 http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20150311.OBS4311/video-valls-et-le-pen-s-echarpent-a-l-assemblee.html
(dommage, la vidéo qui y figurait est devenue "contenu privé")

http://www.valeursactuelles.com/politique/video-manuel-valls-perd-ses-nerfs-face-a-marion-marechal-le-pen-51258
Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Derniers commentaires
Archives
Publicité