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7 avril 2015

Présidentielles 2016 aux US: RAND PAUL présenté par "LE MONDE"

L'imMONDE prépare les opinions pour les prochaines élections aux USA? Il s'agit de contribuer à l'éviction de ceux qui s'opposent aux ingérences étazuniennes, à son "patriot act", bref au portrait brandi par les US de protecteurs du monde et pourvoyeur de "démocratie"?
 Sacré "chien de garde ", le Monde...

Petite information accessoire mais non superflue:

 Le père de Rand PAUL est Ron PAUL, militant de la paix :  voir  sa page sur FACEBOOK: Ron Paul Institute for Peace and Prosperity
et   WIKIPEDIA 
Extrait:
"Non-interventionniste, il s'oppose à la multiplication des interventions militaires des États-Unis. À ce titre, il a voté contre la guerre en Irak en 2003. Il souhaite l'arrêt du rôle américain de « policier du monde » ou de « créateur de nations », et estime que l'hostilité du Moyen-Orient envers les États-Unis qui se traduit par des attentats comme ceux du 11 septembre14,15,16 sont largement la conséquence d'une politique étrangère inspirée par une trop grande ingérence. Son avis sur le sujet est à la fois motivé par des considérations budgétaires (il rejette les énormes dépenses occasionnées en vain par les diverses guerres) et une conception élevée de la souveraineté des nations comme de l'intérêt américain. Il exige par ailleurs le retrait des États-Unis des institutions internationales comme l'ONU, l'OTAN, l'ALENA ou l'OMC17. Selon lui, il ne s'agit pas ici d'un réflexe protectionniste, (il est favorable à un libre-échange sans barrière douanière ou taxes d'importation) mais bien d'un refus de soumission à des autorités non élues, perçues comme menaçant les libertés individuelles."

Rand PAUL , qui n'a pas applaudi le discours de Nethanyahu au congrès américain le 3 mars est candidat aux prochaines élections présidentielles face (entre autres) à Hillary Clinton, celle qui a expliqué pourquoi les USA ont créé Al Qaida, et Jeb BUSH ...



Sur LE MONDE

Rand Paul, le franc-tireur du Kentucky, dans la course à la présidence des Etats-Unis

Le Monde.fr | 07.04.2015 à 15h51 • Mis à jour le 07.04.2015 à 16h48 | Par

image: http://s2.lemde.fr/image/2015/04/07/534x0/4611047_6_1a84_le-senateur-rand-paul-a-manchester-dans_e5ff936f34240798c50acb9e3473317e.jpg

Le sénateur Rand Paul à Manchester, dans l'Etat du New Hampshire, le 20 mars 2015.

En janvier, Rand Paul, le junior senator du Kentucky, qui a officialisé mardi 7 avril sa candidature à l’investiture républicaine pour la présidentielle en 2016, faisait circuler une drôle de conversation téléphonique sur les réseaux sociaux. On y entendait des voix attribuées à la démocrate Hillary Clinton et au républicain Jeb Bush, deux candidats potentiels à la présidentielle de 2016, tentant d’arranger à leur profit l’issue de l’élection. Le canular, destiné à moquer cette dérive dynastique américaine, aurait sans doute été plus décapant si Rand Paul n’avait pas été le fils d’un représentant du Texas lui-même candidat à deux reprises à l’élection suprême, Ron Paul. Un élu au demeurant plus motivé par ses convictions de libertarien que par une soif inextinguible de pouvoir.

Parmi les ressorts qui animent Randal (« Rand ») Howard Paul, le culot, voire la mauvaise foi, tiennent toute leur part. Volontiers franc-tireur, le sénateur du Kentucky apparaît souvent là où on ne l’attend pas : dans les colonnes de Time pour dénoncer les violences policières au moment des émeutes de Ferguson, en août 2014 ; sur son compte Twitter pour tourner en ridicule la réaction courroucée de son pair Marco Rubio (Floride), après l’annonce de la reprise des relations entre La Havane et Cuba ; ou au festival branché South by South West, à Austin, au Texas, l’Etat où avait été élu son père.

Lame de fond des Tea Party

L’empreinte de ce dernier sur le parcours de Rand Paul n’est pas négligeable. Né comme lui à Pittsburg, en Pennsylvanie, en 1963, il se tourne également comme lui vers la médecine et devient ophtalmologue tout en épousant ses combats idéologiques, notamment contre la Federal Reserve Bank. Il s’agit d’un différend historique qui a opposé les « pères fondateurs » Thomas Jefferson et Alexander Hamilton sur la place et l’importance du niveau fédéral des Etats-Unis. Ses implications sont multiples, puisqu’une définition restrictive entraîne un renoncement à un rôle international significatif et un isolationnisme de fait.

C’est d’ailleurs un discours sur la fiscalité, en 2009, qui lance Rand Paul en politique. Fort de son patronyme, il parvient à se faire élire sénateur du Kentucky, où il s’est établi, dès sa première tentative, grâce à la lame de fond des Tea Party. Une fois au Sénat, le novice multiplie les textes visant à dénoncer toute implication jugée excessive de l’Etat. Une attaque en règle contre les aides financières versées par Washington à ses alliés lui vaudra de vives critiques du lobby pro-israélien, jugeant qu’elle porte en germe une remise en cause de l’axe stratégique avec l’Etat juif.

Personnalité complexe, le sénateur du Kentucky a manifestement une ambition supérieure à celle de son père. C’est pourquoi il s’est lancé dans une entreprise audacieuse autant que risquée : partir de la base libertarienne qui se reconnaît dans son patronyme et tenter de l’élargir à la fois du côté de la base conservatrice traditionnelle et du centre en fonction des sujets. Il rassure son camp en pourfendant un Etat fédéral jugé obèse et en prônant la disparition d’agences fédérales telles que celle chargée de l’environnement ou de l’éducation, défend comme un enragé le deuxième amendement, qui concerne la possession des armes à feu, mais peut aussi s’associer à des démocrates pour défendre un usage thérapeutique du cannabis.

Incursions du côté de la droite religieuse

Cette tentative d’extension de marque, comme diraient les publicitaires, n’est pas sans danger. Politico notait le 26 mars que ses incursions du côté de la droite religieuse commençaient à indisposer sérieusement une partie de la base libertarienne, agacée également par son alignement ponctuel sur les positions du centre de gravité du Parti républicain en matière de politique étrangère. Un extrait de la séance du Congrès consacrée au discours du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, le 3 mars, a fait florès sur les réseaux sociaux. Il montrait un Rand Paul dosant ses applaudissements à l’aune de ceux ses pairs au cours d’une standing ovation, à grand renfort de coups d’œil en coulisse.

Ses petites libertés avec une doctrine libertarienne volontiers isolationniste ne lui valent pas pour autant la reconnaissance de ses rivaux potentiels. Le samedi 4 avril, Lindsey Graham (Caroline du Sud), membre éminent de la commission des affaires étrangères du Sénat et probable candidat lui-même, assurait ainsi, pour critiquer l’accord-cadre sur le nucléaire intervenu le 2 avril entre les grandes puissances occidentales et l’Iran, que « seul Rand Paul aurait fait pire ».


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2015/04/07/rand-paul-le-franc-tireur-du-kentucky-dans-la-course-a-la-presidence-des-etats-unis_4611048_3222.html#0cEFXkpp7I9fs5wL.99

 

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