Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Visiteurs
Depuis la création 1 378 928
Newsletter
11 avril 2015

Les mercenaires européens : pour quelle cause on

 

 

Les mercenaires européens : pour quelle cause on combat

Oleg Severguine

15 octobre 2014, 21:03

Les mercenaires européens : pour quelle cause on combat

Par La Voix de la Russie | L’Ukraine a accueilli de nombreux mercenaires venus de pays européens, a récemment constaté le journal allemand Deutsche Wirtschafts Nachrichten en citant des agences de presse mondiales.

Le journal a évoqué en détail la participation de mercenaires européens aux hostilités. Il s’agit des mercenaires qui opèrent du côté des forces armées ukrainiennes. Parmi eux, on compte selon le périodique des ressortissants de France, de Pologne, d’Italie, d’Espagne, du Danemark, de Suède et des pays baltes. « Il n’est pas clair qui les finance », spécifie quand même le journal.

Ni les journalistes de la publication susmentionnée ni les experts ne doutent que les mercenaires aient des sponsors. Ce qui importe, c’est que les dirigeants des pays de l’Union européenne et de l’OTAN sont bien sûr au courant de la participation de leurs propres néonazis au conflit ukrainien, et qu’ils voient certainement que des aventuriers sont intensément recrutés en Europe pour être envoyés en Ukraine.

Parmi les recruteurs de mercenaires figure un Français de 47 ans, l’ancien parachutiste Gaston Besson, dont l’histoire est racontée par le Deutsche Wirtschafts Nachrichten. Un autre journal allemand, le Frankfurter Rundschau, a parlé plus tôt de cet individu. C’est un professionnel de la guerre, écrit notamment ce périodique. Né en Thaïlande, Gaston Besson a reçu le « baptême du feu » en Indochine avant d’arriver au début des années 1990 en ex-Yougoslavie pour combattre contre les Serbes dans les rangs des nationalistes de droite. Etabli ensuite en Croatie, il a récemment quitté ce pays en partant pour le nouveau « front » en Ukraine. Il n’est pas étonnant qu’il y ait acquis des « compagnons d’armes » dans le bataillon Azov dont le symbole est le « crochet de loup » qui décorait les drapeaux de divisions SS du Troisième Reich.

Gaston Besson diffuse maintenant par le biais des réseaux sociaux d’Internet des invitations à entrer au bataillon Azov. Il avertit que la rémunération est absente tout en ajoutant qu’un volontaire arrivant à Kiev se verra accorder un interprète anglophone, un logement et une alimentation, et qu’il sera ensuite transporté dans la garnison du bataillon dans le Sud-Est. Selon le recruteur, il cherche des personnes attachées aux « idéaux ». Le symbole déjà mentionné du bataillon Azov témoigne avec éloquence de quels idéaux il s’agit. Quant aux propos sur « l’absence de rémunération », aucun expert ne croit en le désintéressement des mercenaires. Selon les informations disponibles, ils touchent tous une rétribution assez copieuse.

Anatoli Tsyganok, professeur à l’Institut d’analyse politique et militaire, ne voit pas de solution rapide au conflit en Ukraine.

« Un Etat nazi est en voie d’édification en Ukraine et certains Européens l’approuvent. Qui sont ces personnes ? Ce sont les protecteurs des néo-nazis qui se trouvent notamment en Allemagne, en France et en Suède. Le problème est très grave et son règlement prendra des années parce qu’un conflit sanglant ne saurait être réglé rapidement.

Une interview d’encore un combattant du bataillon Azov, un Italien de 53 ans, un ancien manager de garage Francesco Fantona, a récemment été diffusé par le réseau YouTube . « J’ai rêvé toute ma vie d’une telle épreuve. Ici il n’y a pas de place pour les sentiments. C’est une guerre et je suis ici pour tuer », a-t-il déclaré. Selon un professeur à l’Académie de défense du Danemark, Claus Mathiesen, les mercenaires qui reviendront d’Ukraine ne seront pas moins dangereux pour le pays que ceux venus de Syrie. Les experts militaires voient quant à eux ce danger tandis que la classe politique européenne semble ne pas l’apercevoir pour le moment.
Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/french.ruvr.ru/2014_10_15/Les-mercenaires-europeens-pour-quelle-cause-on-combat-1472/

 

 

Un Français parti combattre les pro-russes en Ukraine témoigne

TEMOIGNAGE par Camille Magnard lundi 11 août 2014 23:00, mis à jour le lundi 11 août 2014 à 23h10


e2
Gaston Besson a 47 ans et se bat du côté pro-ukrainien © Capture d'écran Facebook
Une vingtaine de Français sont actuellement en train de combattre en Ukraine. Côté pro-russe et côté pro-ukrainien. France Info a pu joindre Gaston Besson, l’un d’entre eux. Ce Français a décidé de lutter contre les Russes.

Des Français sur le front ukrainien. A l’Est de l’Ukraine, les combats entre pro-russes et pro-ukrainiens se poursuivent et la situation humanitaire devient critique. "Des milliers de personnes n’ont plus accès à l’eau, à l’électricité et aux soins médicaux", a estimé la Croix Rouge internationale ce lundi. Parmi les combattants se trouve une vingtaine de Français, de part et d'autre de la ligne de front.

"On est ultra-nationalistes, socialistes et libertaires" (Gaston, 47 ans, Français qui combat en Ukraine)

Des Français qui se sont engagés volontairement dans ce conflit, et qui s'affrontent autour des villes de Donetsk et Lougansk. Entre référence aux brigades internationales de la Guerre d'Espagne, nationalisme exacerbé et opportunisme des mercenaires, qui sont ces Français partis faire le coup de feu dans le Donbass ? France Info a joint Gaston Besson, l'un d'entre eux, engagé côté pro-ukrainien. 

Il a 47 ans et a passé une vingtaine d’années à écumer les conflits du globe. Lui, qui se présente comme un "idéaliste", un "révolutionnaire de gauche", s'est engagé en Croatie, avant de rejoindre les guérillas du Laos, de Birmanie, du Surinam ou de Colombie. Une expérience militaire qu'il met au service des ultra-nationalistes ukrainiens depuis sept mois. Il a rejoint le bataillon Azov, sous contrôle des nationalistes ukrainiens du Pravy Sektor. "On est ultra-nationalistes, socialistes et libertaires", dit-il.

 

L’attrait de l’aventure

Aux côtés de Gaston, 80 combattants étrangers, dont une dizaine de Français, engagés sur le front de l'Est contre les séparatistes épaulés par Moscou. Mais là où ça se complique, c'est que dans les rangs des séparatistes, on trouve aussi des Français, issus du groupuscule d'extrême droite Unité Continentale. Ils disent défendre Vladimir Poutine et la Grande Russie contre "l'impérialisme atlantiste, incarné par les Etats-Unis, l'Europe et l'OTAN".


La page facebook du groupuscule d'extrême droite Unité Continentale pro-russe © Capture d'écran Facebook

Et ces volontaires Français qui défendent la république autoproclamée du Donbass, Gaston les connait bien. "Ils sont quatre ou cinq côté Donbass, avec des Serbes et l’extrême droite française", raconte-t-il. Gaston leur a demandé ce qu’ils faisaient là et ils lui auraient répondu : "On sait pas". Pour Gaston cela s’explique par l’attrait de l'aventure.

 

"On en renvoie beaucoup à maison"

Sous un vernis idéologique ultra-radical, c'est le point commun de ces Français engagés en Ukraine, dans un camp comme dans l'autre. D'ailleurs en France, leurs mouvances ne sont pas si éloignées dans la nébuleuse de l'extrême droite. Il suffit de voir le nombre d'amis qu'ils partagent sur les réseaux sociaux, et qui gravitent souvent autour du Front National.

Gaston, lui, se défend de jouer les recruteurs de volontaires étrangers pour le bataillon Azov. "On en renvoie beaucoup à la maison. Hier encore, un Français est arrivé, c’était un gamin", confie Gaston qui lui a demandé de retourner en France.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Vu au MACROSCOPE
Derniers commentaires
Archives
Publicité