Méditerranée: combien de prochaines "minutes de silence"?

 Un panel intéressant, dans cette émission,  qui représente assez bien les différentes postures.
- Une européiste satisfaite (et fataliste pour les causes de ce phénomène de migrations) maniant une compassion ostentatoire Cette élue ressemble fort à une grosse proportion de ceux que nous avons en France... En fait sa position cautionne (silencieusement) les politiques "européennes" et américaines de déstabilisation et d'ingérence dans les états africains ou du Moyen Orient  qui pillent les pays avec la complicité des dictateurs qu'ils ont mis en place (pensez à Ouattara en Côte d'Ivoire , sans doute plus accomodant que Gbagbo avec les intérêts de certains personnages Français) ?
- une personne qui répond à sa tâche au sein d'Amnesty international : parer à l'urgence d'abord
- Valérie Dupont qui brosse un tableau clair et précis de la situation sur le point de chute des migrants (pardon... des survivants) et montre la situation d'urgence dans laquelle se trouve l'Italie.
- Etienne Piguet, prof d'université qui n'ajoute pas de grandes perspectives sur la question posée
- .. et, remarquable Oscar Freyssinger, dont le raisonnement rigoureux et leur formulation ne se perd pas dans la dentelle sur l'analyse des causes .... qui perdurent et s'amplifient.
Intéressant aussi Hasni Abidi qui suggère d'agir dans l'urgence EN TRAVAILLANT SUR LES CAUSES, et rappelant aussi le rôle de Khadafi (assassiné pour satisfaire de nombreux intérêts : Américains, Qatari, Français...)
On ne peut que remercier ces deux derniers d'attirer l'attention et de sensibiliser aussi à la source du problème... tant il devient urgent de s'attaquer aussi aux CAUSES

Sur VOIX Par Hélène Richard-Favre

22/04/2015

Méditerranée: combien de prochaines "minutes de silence"?

Pour qui n'aurait pas eu l'opportunité de voir, hier soir sur la RTS, l'émission qu'Infrarouge a consacrée à la question des migrants, voici le lien à la video que je vous invite à visionner:

http://www.infrarouge.ch

Les interventions n'y sont pas sans intérêt, surtout lorsque le droit y est évoqué.

Qu'il s'agisse de celui des migrants ou de celui des passeurs qui les propulsent vers un destin plus qu'aléatoire, inutile de dire que les perceptions varient.

Quant aux doléances ou autres retours sur images passées, elles n'ajoutent qu'émotions allant de la plus grande commisération à l'indifférence quasi absolue.

Dans ce cas, ajouter les minutes de silence les unes aux autres devient presque une insulte tant à l'égard des victimes qu'à celui des migrants survivants.

Car leur sort est loin d'être résolu tandis qu'il va devoir se heurter à la radicalisation des positions prises au sein-même de nos sociétés.