UKRAINE -Un parti politique appelle à une motion de censure contre le gouvernement français pour son aide à l’Ukraine

Par Laurent Brayard
sur Novorossia

Dans la journée du 7 avril, François Asselineau président du Parti de l’UPR, l’Union Populaire Républicaine a appelé tous les députés français à censurer le gouvernement français pour son soutien à l’Ukraine brune. L’UPR est un petit parti politique fondé en 2007 par son président qui n’a cessé de grimper en influence, non pas dans les urnes mais en nombre d’adhérents véritables et par sa présence très active dans les médias parallèles, sur Internet et les réseaux sociaux. Ce parti faussement décrit par une frange malhonnête de la presse française comme d’extrême droite, se refuse aux clivages politiques et combat pour que la France retrouve sa souveraineté en combattant l’hydre de l’Union européenne. Les conférences sérieusement étayées de François Asselineau continuent de convaincre des milliers de Français, aujourd’hui le parti comprend plus de 7 500 encartés, le plaçant à la quatrième place des partis politiques français en nombre de militants.

L’appel de François Asselineau est une première dans le paysage politique français, une brèche ouverte dans l’omerta et la désinformation qui règnent à propos de la réelle situation en Ukraine, dans le Donbass et bien sûr en Russie. Cet appel invite tous les députés à se rassembler, en oubliant les clivages politiques pour sanctionner par une motion de censure le gouvernement français de François Hollande et de Manuel Valls qui soutiennent des groupes néo-nazis comme le Pravy Sektor ou les partis Svoboda, Patrie ou Union panukrainienne, le mouvement d’Autodéfense du Maïdan et quelques autres organisations nationalistes d’extrême droite ou à la droite de l’extrême droite. Cet appel est courageux, il dénote dans le paysage politique français mais il est probable qu’il ne sera pas entendu. Rappelons que nous dénoncions ce weekend, la présence d’un groupe d’influence ukrainien au Sénat français et la visite en douce du sénateur Hervé Maurey de l’UDI à Kiev la semaine dernière. Ce sénateur cumulard s’était rendu à la rencontre d’Alexeï Gonrachenko, politicien ukrainien véreux ayant également participé activement au massacre d’Odessa le 2 mai 2014 .

Rappelons toutefois que le Parti de l’UPR n’est pas le seul à communiquer sur les errements du gouvernement français dans son soutien indéfectible et constant de la Révolution brune du Maïdan. Le journal L’Humanité a commencé de hausser le ton, peut-être timidement depuis quelques mois, mais restant une voix qui se veut en dehors du système des médias d’atomisation français. La position des partis qui disposent de députés à l’Assemblée nationale est plus terne. Certains membres de l’UMP, du Front de Gauche, des radicaux de gauche, du Front National sont favorables aux populations du Donbass, et conscient de la nature du régime ukrainien mais de manière globale ces partis n’ont jamais pris fortement position pour en terminer avec le scandale du soutien aveugle et unilatéral au régime ukrainien financé par l’UE et les USA. Les positions du Parti socialiste et d’EELV sont par contre systématiquement favorables à l’Ukraine de Porochenko et extrêmement souvent teintées d’une russophobie viscérale, dans un savant mélange brouillon entre la Novorossia, confondue dans la Russie, elle-même identifiée au Président Poutine. C’est aussi hélas la position quasiment généralisée de tous les médias français, situation qui ne se retrouve pas chez nos voisins allemands ou un vrai débat existe sur l’Ukraine. C’est peut-être par le fait que l’Allemagne fut nazie… et que les relents putrides qui viennent de Kiev et des sphères politiques naviguant autour ou parallèlement au Président Porochenko rappellent de biens mauvais souvenirs. En France, tout doit être blanc ou noir, et les vilains canards forcément doivent se trouver russophones.

Laurent Brayard pour Novorossia Vision