Quand Mediapart a publié les bonnes feuilles de mon livre, et notamment les extraits révélant que Jean-Christophe Cambadélis n’avait pas obtenu régulièrement les diplômes requis pour soutenir un doctorat de 3e cycle, l’intéressé a vivement contesté mes informations, mais en publiant des démentis nébuleux et donnant des versions de l’histoire changeant parfois d’un jour à l’autre.
Le premier démenti a été publié par Jean-Christophe Cambadélis le 17 septembre 2014 (on peut encore le consulter ici sur son blog personnel). On y apprenait que Jean-Christophe Cambadélis avait d’abord bénéficié d’une dispense de licence : « Il y a près de quarante ans, étudiant en licence, j’ai obtenu une dérogation de l’Université Paris VII-Jussieu – signée par le Président de l’Université de l’époque Jean-Jacques Fol – pour m’inscrire en maîtrise, c’était légal et usuel, dans le cadre d’une inscription sur compétences acquises. J’ai obtenu ma maîtrise puis j’ai passé mon doctorat de 3e cycle. »
Et ce même 17 septembre 2014, quelques heures plus tard, Jean-Christophe Cambadélis s’expliquait sur son communiqué, en apportant ces précisions à la faveur d’un entretien avec le journaliste du Point Emmanuel Berretta – entretien que l’on peut consulter ici.....
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Mes recherches ont tout de même été couronnées de succès. Car j’ai fini par apprendre, au lendemain de la publication de mon livre et du débat qu'il avait suscité, qu'un document circulait parmi les enseignants-chercheurs de l'Unité de formation et de recherche (UFR) de droit et de sciences économiques de l'Université du Maine, document qui attestait que Jean-Christophe Cambadélis cachait la réalité de son parcours universitaire. Ce document qui atteste de la curieuse inscription de Jean-Christophe Cambadélis en DESS à l'Université du Maine, l'un de ces enseignants-chercheurs a bien voulu me le remettre. C’est ce document que l’on peut télécharger ici (...)
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