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27 mai 2015

CHARLIE - L’association « Onze janvier » est fondée par un proche des services secrets israéliens

 Sur PANAMZA

INFO PANAMZA. Lancée pour perpétuer "l'esprit Charlie", une association, dénommée "Onze janvier" et consacrée notamment à la "lutte contre le conspirationnisme", est présidée par Mohamed Sifaoui, partenaire d'une organisation dirigée par un ex-espion israélien.

Le 27.05.2015 à 15h17

Dimanche 19 mai, ce fut le Huffington Post -site d'opinions affilié à la gauche sioniste de l'Hexagone- qui annonca la nouvelle : une association, réunie autour de "l'esprit" de la marche du 11 janvier, a vu le jour.

Son président-fondateur et auteur du manifeste : Mohamed Sifaoui, collaborateur de l'agence Tac Presse, spécialiste de l'islamisme pour les uns et "intellectuel faussaire" pour les autres.

"L'Association compte notamment investir le champ du Net et construire une narration républicaine tout en luttant, par tous les moyens légaux, contre le conspirationnisme, et toutes les idéologies extrémistes diffusés sur Internet et les réseaux sociaux".

Surprise, surprise : l'homme -qui s'est donné la fantasmagorique mission de combattre "les théories du complot qui ne visent pas autre chose qu'une mise en accusation du système démocratique dans le but de le diaboliser afin de le détruire et lui opposer un système totalitaire"- est un membre actif de la nébuleuse pro-israélienne.

Depuis le 15 septembre, Mohamed Sifaoui, soutien zélé de Bernard-Henri Lévycollabore ainsi avec une officine singulière du paysage géopolitique : Memri (acronyme pour "Institut de recherche des medias du Moyen-Orient"), une association américaine fondée par Yigal Carmon, ex-militaire israélien du renseignement. Particularité de ce dernier: avoir défendu l'usage de la torture à l'encontre de Palestiniens suspectés d'éventuels agissements terroristes.

La cohérence idéologique du parcours de Sifaoui, propulsé à l'avant-scène médiatique depuis la mystification israélo-américaine du 11-Septembre, devient limpide avec le temps.

 

 

 

 

Proche de la frange ultra-sioniste de l'Hexagone, il en partage les mêmes idées comme l’illustre son intervention (à 31’) dans un colloque organisé en 2009 par l’Upjf et intitulé "Les ruses du nouvel antisémitisme contemporain : l’antisionisme".

 

 

L'homme a vu sa carrière relancée en 2007 à travers la diffusion, sur Arte (chaîne co-dirigée par Bhl), d’un documentaire hagiographique produit par Daniel Leconte et réalisé par l’essayiste néo-conservateur Antoine Vitkine.

 

 

Sur son blog, le polémiste, qui se présente comme un "journaliste, écrivain, réalisateur et accessoirement scénariste de BD", affirme également avoir eu du "plaisir à travailler" sur La désintégration, film sorti le 15 février 2012 (un mois avant le déclenchement de la sombre affaire Merah dont il assura la promotion de la version officielle) et qui traite, selon lui, du "processus d’endoctrinement de l’islamisme djihadiste" à partir de "faits réels".

Le 11 octobre 2014, "l'antiraciste" autoproclamé Sifaoui partageait la table de Joël Rubinfeld, président de la Ligue belge contre l'antisémitisme, ancien vice-président du Congrès juif européen, ami de l'ultra-sioniste Sammy Ghozlan et admirateur du raciste israélien Avigdor Lieberman.

Le lendemain, dimanche 12 octobre, les deux hommes participèrent, au sein du Centre communautaire laïc juif de Bruxelles, à un colloque sur l'antisémitisme "brun-vert-rouge" en compagnie d'Alain Finkielkraut, un prescripteur d'opinion islamophobe de plus en plus radicalisé.

Rappelons, par ailleurs, que Sifaoui fustiga, via les réseaux sociaux, Panamza -qualifié, sans rire, de site "islamonazi"- pour avoir publié une photographie embarrassante le représentant avec le cybercriminel Franco-Israélien Grégory Chelli alias Ulcan.

Conférencier du Crif (ainsi que de l'Uejf) et personnage héroïque aux yeux de la Ldj, Mohamed Sifaoui était d'ailleurs présent -dimanche 24 mai- à la confortable conférence (organisée par la revue de Bhl…) de son amie Caroline Fourest, actuellement en tournée promotionelle pour son dernier ouvrage consacré aux "éveillés" du 11 janvier.

 

 

L'un des leurs amis communs est également le co-fondateur de l'association "Onze janvier". Son nom : Rudy Reichstadt. Animateur du site Conspiracy Watch et proche de l'Uejf, ce blogueur crypto-communautariste incarne avec brio -mais à son insu- l'alliance consubstantielle et révélatrice entre la galaxie sioniste et la mouvance dite "anticomplotiste". 

Rappel : Rudy Reichstadt, fonctionnaire de la Ville de Paris, est également membre de l'Observatoire des radicalités politiques (Orap) de la Fondation Jean-Jaurès. Ce think-tank, dirigé par Gilles Finchelstein (un ex-conseiller de Dsk, Fouks et Cahuzac), est essentiellement subventionné par l'État. L'Orap est piloté par le chercheur Jean-Yves Camus, un intervenant régulier du Crif, également chroniqueur dans Charlie Hebdo, qui a présenté -lors d'une réunion organisée par un centre communautaire juif- le monde arabo-musulman comme une aire culturelle globalement "antisémite", "complotiste" et "négationniste".

Enfin, il convient de souligner les croustillantes affinités socio-culturelles des abonnés -via Twitter et Facebook- de l'association fondée par le tandem Sifaoui-Reichstadt : une attachée de l'ambassade d'Israël, l'antenne française d'un influent lobby sioniste d'outre-Atlantique, une dirigeante de Ni putes ni soumises, le patron éditorial d'un éminent hebdomadaire crypto-sioniste récemment lancé à la chasse aux "complices de l'islamisme", la directrice (participative?) des projets au sein du Crif, le directeur général de Sos Racisme, un chasseur labelisé universitaire (cofinancé par une communautariste anglo-sioniste) de "conspirationnistes" et une "contre-enquêtrice" d'inspiration fourestienne.

Mention spéciale à Frédéric Haziza, également abonné (sur Facebook) et soutien du "Onze janvier". Visiblement paniqué par la liberté d'expression et le contournement de la censure que procure le web, l'éditorialiste de la Chaîne Parlementaire n'a pas apprécié -comme à son habitude- les dernières informations factuelles exhumées par Panamza, notamment au sujet des victimes de la tuerie du Musée juif de Bruxelles.

Nulle surprise à ce qu'un personnage public de l'envergure d'Haziza puisse adhérer à la cause de Sifaoui.

Rappel de son bref portrait à charge -mais étayé- publié en janvier par Panamza: 

Propagandiste ultra-sioniste lié à l'extrême droite israélienne,  journaliste incompétent, citoyen injurieux et menaçant, personnalité paranoïaque et désinformateur patenté, Frédéric Haziza, rémunéré par le service public audiovisuel (via son poste à La Chaîne Parlementaire), accuse Panamza d'avoir une responsabilité dans l'attentat contre Charlie Hebdo. #CHAROGNARD

L'implication de la nébuleuse sioniste dans l'instrumentalisation globale (politique, géopolitique, culturelle, éducative, judiciaire et policière) de l'émotion populaire suscitée par les attentats de janvier corrobore un fait déjà souligné, à maintes reprises, par Panamza : l'étrange et profonde empreinte d'Israël- et, plus précisément, de l'axe Paris/Tel Aviv- dans les méandres de l'affaire Charlie.

J'y reviendrai.

HICHAM HAMZA

 

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